Toute La Lyre Victor Hugo

------------------------------------------------- Dissertation : Dans quelle mesure la poésie permet-elle le dépassement d’une épreuve ? Les poètes sont des hommes soumis à des épreuves comme la plupart d’entre nous : Victor Hugo a perdu sa fille Léopoldine, Guillaume Apollinaire vit mal sa séparation de Louise de Coligny-Châtillon pendant la guerre, Du Bellay découvre la nostalgie de la France lors de son voyage à Rome, etc. Perte d’un être cher, séparation, solitude sont les épreuves inéluctables

vers. Le jour naît couronné d'une aube fraîche et tendre ; Le soir est plein d'amour ; la nuit, on croit entendre, A travers l'ombre immense et sous le ciel béni, Quelque chose d'heureux chanter dans l'infini . Victor Hugo, Toute la Lyre, 1888 « Automne malade » Automne malade et adoré Tu mourras quand l’ouragan soufflera dans les roseraies Quand il aura neigé Dans les

Literary Messenge) puis il commença à écrire à son compte, il sera poète, romancier, nouvelliste, dramaturge, éditeur et il sera l’un des plus grands romantiques américains de son temps. Il eu une vie agitée ; il eu une sœur qui sera malade durant toute sa vie, et un frère alcoolique mort à 24ans ; il épousa sa cousine âgée de 13 ans en 1835, qui décéda quelques années plus tard (1847) ; on lui attribua la réputation d’alcoolique même si ces déclarations n’ont pas été prouvées. Il mourut le 7 octobre

Le jour naît couronné d’une aube fraîche et tendre ; Le soir est plein d’amour ; la nuit, on croit entendre, A travers l’ombre immense et sous le ciel béni, Quelque chose d’heureux chanter dans l’infini. Victor Hugo, Toute la lyre Victor HUGO(1802-1885) Hugo est un écrivain important de la littérature du XIXème siècle. Il touche a peu près tous les genre littéraire poésie, Théâtre (Hernani 1830), Roman (Les misérables 1862). Ses œuvres ont engagé la révolution romantique

régi par des règles, puis les différents artistes se sont approprié ce savoir-faire et en ont modifié les codes et la vision pour la rendre plus moderne. En ce sens, Octavio Paz, poète et essayiste contemporain, la définit dans son roman L’Arc et la Lyre publié en 1965, de la manière suivante : « La création poétique est d'abord une violence faite au langage. Son premier acte est de déraciner les mots. Le poète les soustrait à leurs connexions et à leurs emplois habituels ». À travers cette citation

dans le temps, le projet s’étalant sur vingt-cinq années, de 1830 à . En 1830 il écrit tout d’abord ce qui deviendra le prologue de son recueil, montrant déjà une figure de poète visionnaire. Suivront des poèmes d’amour. Puis en 1840 – 1851 Victor Hugo traverse une période de crise, politique et poétique. C’est à cette époque que nait le projet des Contemplations d’Olympia. Olympia désignerait la figure du poèt dans le recueil, dissossiant ainsi l’auteur du « je » poétique. En effet, à cette époque

Introduction: Indissociable de la lyre, la poésie était à l’origine chantée. Verlaine, dans son Art Poétique, revient sur cette caractéristique première de la poésie en affirmant qu’en poésie, il faut « De la musique avant toute chose ». Ainsi, pour Verlaine, c’est la quête d’une harmonie sonore qui doit primer en poésie. Cependant, le travail poétique peut-il se limiter à cette quête de musicalité ou le contenu a-t-il également une importance ? Pour y répondre, nous montrerons dans une première

serait bien un art, et par définition esthétique. De plus la poésie tire son origine de ce qui avant de pouvoir être écrit était chanté pour être retenu et transmis, on pense notamment au mythe d’Orphée, père des poètes, qui avec l’aide de sa lyre chantait ses histoires. La poésie en a reçu pour héritage son rythme et ses rimes indispensables au poème comme l’affirme Théophile Gautier partisan de l’art pour l’art, dans la préface de Mademoiselle de Maupin ; « il est utile pour moi que mon premier

calme était frais ! Tant son souffle était doux ! Tant elle éteignait bien ses rumeurs apaisées ! Tant elle répandait d'amoureuses rosées Sur les fleurs et sur nous ! Moi, j'étais devant toi, plein de joie et de flamme, Car tu me regardais avec toute ton âme ! J'admirais la beauté dont ton front se revêt. Et sans même qu'un mot révélât ta pensée, La tendre rêverie en ton coeur commencée Dans mon coeur s'achevait ! Et je bénissais Dieu, dont la grâce infinie Sur la nuit et sur toi jeta tant

Enfant, pourquoi pleurer ? Enfant, pourquoi pleurer, puisque sur ton passage On écarte toujours les ronces du chemin? Une larme fait mal sur un jeune visage, Cueille et tresse les fleurs qu’on jette sous ta main. Chante, petit enfant, toute chose a son heure; Va de ton pied léger, par le sentier fleuri; Tout paraît s’attrister sitôt que l’enfant pleure, Et tout paraît heureux lorsque l’enfant sourit. Comme un rayon joyeux ton rire doit éclore, Et l’oiseau doit chanter sous l’ombre des