Transfert Cendres Jean Moulin

marquée par la question des otages • Une « politique des otages » contre-productive du point de vue de l’occupant et de Vichy • La répression s’intensifie à mesure que l’activité de la Résistance s’accroit • Été 1944 : l’escalade de la répression • Jean Moulin, un des symboles de la répression subie par la Résistance • Le résistant face à la répression • La Résistance en lutte contre la répression • Réflexions de deux acteurs et historiens En couverture Massacre du 25 mai 1944 au maquis de Lantilly

d'une vingtaine de lignes répondant à la question suivante : Quel est le bilan de la Seconde Guerre mondiale ? [pic] [pic] NUMÉRO D’ANONYMAT : ________________ TROISIEME PARTIE : REPERES CHRONOLOGIQUES ET SPATIAUX (6 POINTS) [pic] Jean Moulin est né le 20 juin 1899 à Béziers, ville qui se trouve en Languedoc-Roussillon (n°1 à placer sur la carte). Quand la Seconde Guerre mondiale éclate, il est préfet de Chartres, ville qui se trouve dans la région Centre (n°2 à placer sur la carte)

ici en plein mythe résistancialiste : face à l'ennemi se dressent les Français de Londres, de l'intérieur et les troupes combattant « avec les Anglais et les Américains » (doc. 1). On peut rappeler que c'est aussi en 1964 qu'a lieu le transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon, héros et unificateur de la Résistance intérieure. Le manuel de 1997, au contraire, insiste sur la collaboration du maréchal Pétain : la mention dans le texte est doublée de la photographie de sa poignée de main avec Hitler

prestigieuses, creusement des fossés de la Colonnades du Louvre, embellissement de la capitale, plafond de l’Opéra par Chagall et celui de l’Odéon par Masson, etc... En 1964, le Ministre-Écrivain prononce un discours émouvant lors du transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon. Commence la quatrième période littéraire : une somme d’une densité extraordinaire, un testament spirituel grave, mais dont la sobriété des mots crée une impression de conscience claire, voire de sérénité. Malraux publie

troupes allemandes, la fuite des français devient un phénomène de masse. C’est un véritable exode. En effet, de nombreux réfugiés fuient la Belgique, le Nord de la France. Dans la région parisienne c’est deux millions de réfugiés qui prennent le départ. Jean-Pierre Azéma historien affirme qu’entre le 15 mai et le 10 juin 1940, au moins six millions de Français abandonnent leur domicile. Huit à dix millions de civils s’enfuient, appelés les « exodiens » par Pierre Azéma, ainsi que des soldats en retraite

unis. Le devoir de résistance s’affirme peu à peu. Tout au long du 20 siecle la résistance va acquérir : -une force juridique car un fonctionnaire a le droit de refuser un ordre hiérarchique, -une force symbolique notamment avec le transfert des cendres de jean moulin au panthéon, -une force historique avec Mandela, gandhi… La guerre va faire affirmer le droit de désobéissance. La résistance peut prendre plusieurs formes : la prise parole (général de gaulle à Londres), le silence, la lutte armée

Ville. - Pour De Gaulle, défaite de 1940, effacé par la victoire des FFL et par un peuple unanime entré en résistance par la direction de DG après le 18 Juin 1940 -> résistancialisme. - Décembre 1969 : point d’orgue du résistancialisme car cendre de Jean Moulin transféré au panthéon. - André Malraux fait un éloge funèbre et définit la mémoire Gaulliste (De gaulle = la France = la résistance). B- La mémoire communiste - Mémoire reprenant le résistancialisme. - PC : glorifié car participation

réalisées entre 1944 et 1946, concernent les secteurs clefs d’une économie convalescente : l’énergie, les transports, les banques et les assurances.  Afin de coordonner l’action de l’Etat, est créé en 1946 le commissariat général au plan, confié à Jean Monnet, qui définit les priorités économiques du pays et encourage leur réalisation. Le premier plan est centré sur l’énergie et la sidérurgie.  Enfin, cette relance de l’économie bénéficie de l’aide américaine qui prend le relais des maigres

dans les manuels scolaires. BIBLIOGRAPHIE Pour une première approche de la question : – AZEMA Jean-Pierre, « Vichy et la mémoire savante », in Jean-Pierre AZEMA et François BEDARIDA (dir.), Vichy et les Français, Fayard, 1992. – BURRIN Philippe, « Vichy », in Pierre NORA (dir.), Les Lieux de mémoire, t. 2, Gallimard, 1997, p. 2467-2487. – FRANK Robert, « La mémoire empoisonnée », in Jean-Pierre AZEMA et François BEDARIDA (sous la dir.), La France des années noires, vol. 2, Seuil, coll

naissante imposent l’unité nationale. Le péril communiste consacre la victoire de la mémoire gaulliste. La présidence de de Gaulle apparaît comme l’apogée du résistancialisme. Revenu en 1958, il maintient sa lecture du conflit : le transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon (1964) sacralise davantage la résistance héroïque. Révoqué par Vichy, rallié à de Gaulle, artisan de la jonction des résistances, mort sous la torture sans parler, il devient le martyr de la mémoire gaulliste. Aucune opinion