Transleithanie

parfaitement. On emploie aussi l'expression « monarchie danubienne ». Les deux parties de l'Empire sont séparées par un affluent du Danube, la Leitha, la partie autrichienne étant la Cisleithanie (« en-deçà de la Leitha »), et la partie hongroise la Transleithanie (« au-delà de la Leitha »). La Première Guerre mondiale, déclenchée par un ultimatum de L'Autriche-Hongrie à la Serbie, sonne le glas de cet empire qui ne survit pas à sa défaite. Les décisions majoritaires des assemblées représentatives des

ligne de partage est fixée sur la rivière de la Leitha. La Cisleithanie comptera en 1880 près de 22 millions d'habitants, dont 37% d'Allemands qui cohabitent avec des Italiens, des Tchèques, des Polonais dans dix-sept « Pays de la Couronne ». La Transleithanie, royaume de Hongrie, compte en 1880 16 millions d'habitants dont 42% de Magyars vivant avec des Roumains, des Tchèques et des Slaves du Sud. Les divers peuples se répartissent dans les provinces de façon plus ou moins homogène. 1-Les Constitutions

gouvernements responsables chacun devant un parlement et formant deux Etats souverains qui se partagent un même chef d'Etat : François-Joseph (1830-1916), à la fois empereur d'Autriche et roi de Hongrie. On parle également de Cisleithanie et de Transleithanie parce que les deux Etats sont séparés par la Leitha, un affluent du Danube. Qu'il s'agisse des Allemands ou des Magyars, aucun de ces deux peuples dominants n'est majoritaire du point de vue numérique. Les deux Etats ont malgré tout des intérêts

redessinement des frontières de l’Empire : à l’Autriche sont rattachées la Bohême, la Moravie, la Galicie, la Bucovine, la Slovénie et la Dalmatie de manière à former la Cisleithanie alors que de l’autre côté de la Leitha se forme autours de la Hongrie la Transleithanie avec l’ajout de la Transylvanie, de la Croatie et de la Slavonie. Bien qu’ayant assuré une relative stabilité de l’Empire jusqu’en 1914, assassinat de l’héritier au trône François Ferdinand et début de la Première Guerre Mondiale mais aussi année

La France et la construction de nouveaux Etats (1848-1871).Introduction.Nous voyons dans ce chapitre non seulement la naissance de nouvelles puissances en Europe (donc le renforcement du nationalisme) mais aussi la manière dont une des premières puissances européennes et mondiales, la France, auréolée d’un rôle historique exceptionnel (Révolution, liberté, doits de l’Homme…), gère ce mouvement.ATTENTION : je vous mets en garde contre les erreurs reproduites sur certaines cartes du manuel. Ainsi

d'Autriche se substitue l'Empire austro-hongrois, divisé en deux Etats égaux en droits. L'Empire est régi par le système de la double monarchie. François-Joseph, l'empereur d'Autriche est également roi de Hongrie. La partie orientale de l'Empire, la Transleithanie, est administrée par la Hongrie, et la partie occidentale, la Cisleithanie par l'Autriche. Favorable aux Hongrois, ce dualisme est mal accueilli par les Allemands, qui y voient une sorte de démission, et par les minorités slaves, notamment les

« Double monarchie » est utilisé pour désigner la Monarchie autrichienne car cette dernière était à la tête de l’Autriche-Hongrie. Or, cet Etat, qui n’exista que de 1867 à 1918, était composé d’une part, du royaume de Hongrie (appelé également Transleithanie) et d’autre part, l’empire d’Autriche (appelé également Cisleithanie). L’union de ces deux nations est liée au fait qu’elles avaient toutes deux des membres de la famille des Habsbourg à leur tête. Il est intéressant de noter à ce titre

autrichienne. Il devait être gouverné par des monarques Habsbourg en leur qualité de empereurs d'Autriche. Transleithanie notamment la Hongrie, la Transylvanie, la Croatie, et une partie de la côte dalmate. Il devait être gouverné par des monarques Habsbourg en leur qualité de rois de Hongrie. La Croatie a eu un statut spécial et a permis une certaine autonomie, mais été subordonnée à Transleithanie, qui a également nommé le gouverneur croate. Le drapeau de l’Autriche-Hongrie L'Autriche-Hongrie

l'indépendance, la carte de la dissociation avec l'empire et l'histoire qu'il y avait avec. Ceci débouchera sur un accord qui signe la partition de l'empire entre ce que l'on appelle la Sysléithanie (la partie austro-slave de l'empire) et la Transleithanie ( la partie hongroise avec ses satellites de l'autre coté). Pour résumé au XIX on a un empire qui apparaît comme solide, fondée sur une identification monarchique. C'est un empire qui est pourtant confronté à des demandes centripètes qui vont

montée en puissance des mouvements nationalistes, de nouvelles forces politiques s’ajoutent aux partis traditionnels issus de la révolution de 1848 (libéraux et conservateurs) : - partis nationaux en Cisleithanie - parti de l’indépendance en Transleithanie - parti social-démocrate - parti chrétien social -mouvement pangermaniste grand-allemand (veut réunir les allemands d’Autriche et de Bohême dans un Etat national à direction prussienne). >> Au Parlement, 24 groupes s’opposent les uns les