Transposition De Tartuffe

penser à celui d’une comédie. Cette théâtralité est renforcée par le dispositif des enfants spectateurs de ce « sketch » dont Madame Rosa est la scénariste et l’actrice. Madame Rosa surjoue, tour à tour levant les yeux au ciel pieusement comme un Tartuffe, feignant l’étonnement, se ventilant avec son éventail, savourant sa supériorité comme le chat qui s’amuse avec la souris. b. Certains détails du récit de Momo fonctionnent comme des didascalies, donnant des indications de ton ou de gestuelle. Repérez-les

prudence ne l’empêche pas de faire preuve de franchise dans ses reproches : « se jouer ainsi d’un mystère sacré » (l. 98), « les libertins ne font jamais une bonne fin » (l. 102-103), « le Ciel punit tôt ou tard les impies » (l. 122). D’ailleurs, la transposition fictionnelle qu’il met en place pour se protéger est tellement transparente qu’elle fait sourire. b. Pour faire entendre ses reproches, Sganarelle se livre à un véritable jeu de séduction. Relevez les flatteries dont il orne son discours. Sganarelle

faire entendre que le sage dont il nous parle n'est pas un rêveur perdu dans les se et leurs austérités, les directeurs de conscience trop sévères autant que les péda¬ gogues rigoureux qui ne savent pas « cultiver le jardin de l'âme. » A l'époque de Tartuffe, la Lettre sur l'Imposteur oppose « l'austérité ridicule du temps passé » à la morale mondaine de la nouvelle génération. Philinte trouve également Alceste trop austère. Le mot a donc tout un environnement. 1. P. Clarac, op. cit., p: 130-131. 2.

bibliothèque de mon frère, les premières éditions Larousse un peu jaunie. Je tripais sur les photos en noir et blanc. Myrtille : Shakespeare, ça aurait été plus facile, j'en ai un meilleur souvenir. Mais je crois que c'était en 4ème, on est allé voir Tartuffe au théâtre. Je me souviens seulement d'acteurs en costumes d'époque qui parlaient en hurlant et qui marchaient en courant. Première rencontre avec L’Avare ? Laurent : Comme pour beaucoup, la version jouée par Louis de Funès. Un grand numéro d'acteur

porte-parole visible sur lequel on ne peut se méprendre : * Le personnage honnête chez Molière, tient le discours du bon sens et auquel le dénouement s’accorde. Un peu marginal : oncle ou servante, ou les 2 et se partager la tâche. Les Femmes savantes, Tartuffe servante maitresse est la figure sapientale. * Les fables et les contes ds la moralité desquels la voix de l’auteur s’exprime. La fable « si Peau d’Ane m’était conté, j’y prendrais un plaisir extrême ». * Le père de Chio ds la Condition Humaine

dans Guitry, Mo ensuite les grands jeunes premiers du répertoire en interprétant Roméo, puis le Cli Après une incursion par la poésie, avec une adaptation des Cahiers de Malte, de R. pendant deux saisons, on le retrouvera bientôt en Valère de Tartuffe aux côtés de Brasseur.Guillaume ne refuse pour autant ni le cinéma ni la télévision, pour lesque long-métrages, séries, et même publicités. Il dirige, par ailleurs, une compagnie, le Refuge par mauvais temps, et a mis en scèn Duvernois, Sacha

bien la feuille de température». Stendhal, un autre romancier du XIXème siècle définit le roman comme «un miroir que l’on promène le long d’un chemin». Il s’inscrit ainsi dans la logique des écrivains réalistes pour qui «le roman n’est qu’une transposition dans le domaine de l’imaginaire d’une réalité vécue». Michel Butor citant Defoe, ne dit pas autre chose lorsqu’il écrit : «Le romancier nous présente des évènements semblables aux évènements quotidiens, il veut leur donner le plus possible cette

bien la feuille de température». Stendhal, un autre romancier du XIXème siècle définit le roman comme «un miroir que l’on promène le long d’un chemin». Il s’inscrit ainsi dans la logique des écrivains réalistes pour qui «le roman n’est qu’une transposition dans le domaine de l’imaginaire d’une réalité vécue». Michel Butor citant Defoe, ne dit pas autre chose lorsqu’il écrit : «Le romancier nous présente des évènements semblables aux évènements quotidiens, il veut leur donner le plus possible cette

évoluent à travers un dédale abstrait de transparences ou d’opacités, hors du temps, dans un jardin transposé, inspiré par les kakémonos japonais et le land-art contemporain d’un Andy Goldworthy, habité de mobiles projetant leurs jeux d’ombres. Une transposition d’époque, même si elle crée du sens, n’est jamais une fin en soi. Demeure l’essentiel, le grand défi quand on aborde Marivaux, celui de la langue. Ou comment maîtriser l’intelligence fulgurante que Marivaux a distribuée si généreusement à chacun

de la part d’un auteur qui ironise ou qui fait rire, d’une réponse personnelle à l’oppression du groupe. Oppression qui peut prendre la forme d’une mode passagère (cf. Les Précieuses ridicules), d’un ordre hypocrite (la caste des faux dévots dans Tartuffe), d’un pouvoir socioéconomique (les hommes d’affaires dans le Topaze de Pagnol). Oppression que fustige l’œuvre littéraire pour nous libérer, et qu’illustre la formule célèbre : « Castigat ridendo mores » (« il — l’auteur — châtie les mœurs par le