Tristesse Majestueuse Racine

pouvait la voir  ! Ce fut un concert de Oh ! et de Ah ! , puis le silence des bouches trop occupées à se régaler . Benoît ouvrit le champagne , Valérie remplit les coupes , et les neufs réunis trinquèrent au nouveau départ de Mélodie …et aux racines exotiques qu’ils découvraient  ! L’ambiance se débrida de plus en plus . Pierre insista pour qu’elle leur raconte des anecdotes de son enfance Haïtienne . Nathalie voulut absolument mettre une cassette de musique créole . Benoît enlaça Sylvie dans

rattache aux humeurs : le sanguin, le flegmatique, l’humeur jaune et le mélancolique (rongé par une forme d’insatisfaction qui est la tristesse du génie ). En proie aux influences de Saturne . Le mélancolique l’est par nature  : celui dont le trait dominant de caractère est cette tristesse. Dimension physiologique que refuse B et choisi le spleen pour caractériser un mal de vivre qui n’est pas de

. . . . . . .114 LXII. Mœsta et errabunda . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .115 LXIII. Le Revenant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117 LXIV. Sonnet d’automne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .118 LXV. Tristesses de la Lune . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .119 LXVI. Les Chats . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .120 LXVII. Les Hiboux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 LXVIII. La Pipe . . . . . . . . .

................................................. 94 LXIII. – Le revenant.................................................................. 95 –3– LXIV. – Sonnet d’automne........................................................ 96 LXV. – Tristesses de la lune ...................................................... 97 LXVI. – Les chats ......................................................................98 LXVII. – Les hiboux ................................................................

.............................................55 LXIII. – Le revenant ..........................................................................56 LXIV. – Sonnet d’automne ................................................................56 LXV. – Tristesses de la lune...............................................................57 LXVI. – Les chats...............................................................................57 LXVII. – Les hiboux..................................................

..................................................... 94 LXIII. – Le revenant.................................................................. 95 –3– LXIV. – Sonnet d’automne........................................................ 96 LXV. – Tristesses de la lune ...................................................... 97 LXVI. – Les chats ......................................................................98 LXVII. – Les hiboux ................................................................

« Maudit ! maudit ! maudit ! Un jour, coeur féroce, tu assassineras ton père et ta mère ! » Il plia les genoux, ferma doucement ses paupières, et mourut. Julien fut stupéfait, puis accablé d'une fatigue soudaine ; et un dégoût, une tristesse immense l'envahit. Le front dans les deux mains, il pleura pendant longtemps. Son cheval était perdu ; ses chiens l'avaient abandonné ; la solitude qui l'enveloppait lui sembla toute menaçante de périls indéfinis. Alors, poussé par un effroi,

colon américain, dépouillé l'Indien des Florides. Je suis attaché à mes arbres ; je leur ai adressé des élégies, des sonnets, des odes. Il n'y a pas un seul d'entre eux que je n'aie soigné de mes propres mains, que je n'aie délivré du ver attaché à sa racine, de la chenille collée à sa feuille ; je les connais tous par leurs noms, comme mes enfants : c'est ma famille, je n'en ai pas d'autre, j'espère mourir au milieu d'elle. Ici, j'ai écrit les Martyrs, les Abencerages, l'Itinéraire et Moïse ; que ferai-je

répéta trois fois :“ Maudit ! maudit ! maudit ! Un jour, coeur féroce, tu assassineras ton père et ta mère ! ” Il plia les genoux, ferma doucement ses paupières, et mourut.Julien fut stupéfait, puis accablé d'une fatigue soudaine ; et un dégoût, une tristesse immense l'envahit.Le front dans les deux mains, il pleura pendant long-temps.Son cheval était perdu ; ses chiens l'avaient abandonné ; la solitude qui l'enveloppait lui sembla toute menaçante de périls indéfinis. Alors, poussé par un effroi, il prit

superbe tilleul se dresse sur un côté de la route, et sur l’autre côté s’érige une antique croix de pierre : à la vue de celle-ci, les chevaux, qui allaient maintenant à une allure effroyable, firent un tel écart que la roue de la voiture passa sur les racines en saillie de l’arbre. Je savais ce qui allait arriver. Incapable de supporter la vue de l’inévitable accident, je me couvris les yeux de la main et détournai la tête. Au même instant, j’entendis un cri poussé par les deux gouvernantes qui s’étaient