Tristesse Majestueuse Racine

avisa2 cette fille rebutée3 de porte en porte. Juge de la force corporelle en sa qualité de tonnelier, il devina le parti qu’on pouvait tirer d’une créature femelle taillée en Hercule, plantée sur ses pieds comme un chêne de soixante ans sur ses racines, forte des hanches, carrée du dos, ayant des mains de charretier et une probité4 vigoureuse comme l’était son intacte vertu. Ni les verrues qui ornaient ce visage martial5, ni le teint de brique, ni les bras nerveux, ni les haillons de la Nanon n’épouvantèrent

afin de les décupler. Émotion de l’individu, en opposition à la peur, qui peut être à la base de ce que nous vivons. Il faut savoir à partir de quelle émotion (amour ou peur) notre client prend ses décisions. Rappelons que nos émotions prennent racine exclusivement dans l’amour ou dans la peur et que le reste des sentiments n’est qu’une composante de ces deux émotions de base. L’amour entraîne la responsabilité et demande de faire attention à notre façon de traiter l’autre. Aimer, c’est Â

Notre-Seigneur, type de toute humilité, voulut naître dans une crèche à brebis, entre un âne et un bœuf. Mais rappelezvous l’Orient, qui a adopté cette croyance que l’animal est une âme endormie ou enchantée ; mais rappelez-vous l’Inde, cette mère majestueuse et grave de notre Occident disputeur, elle va vous raconter comment la poésie a été révélée à son premier poète : il voyait, cœur pensif, âme préoccupée, voltiger deux colombes ; il admirait la grâce de leur vol et la rapidité de leur poursuite

la place qu'avaient occupée les jolies fleurs et les plantes rares. Les ronces, aux ergots épineux, se croisaient d'un bord à l'autre des sentiers et vous accrochaient au passage pour vous empêcher d'aller plus loin et vous dérober ce mystère de tristesse et de désolation. La solitude n'aime pas être surprise en déshabillé et sème autour d'elle toutes sortes d'obstacles. Pourtant, si l'on eût persisté, sans redouter les égratignures des broussailles et les soufflets des branches, à suivre jusqu'au

la place qu'avaient occupée les jolies fleurs et les plantes rares. Les ronces, aux ergots épineux, se croisaient d'un bord à l'autre des sentiers et vous accrochaient au passage pour vous empêcher d'aller plus loin et vous dérober ce mystère de tristesse et de désolation. La solitude n'aime pas être surprise en déshabillé et sème autour d'elle toutes sortes d'obstacles. Pourtant, si l'on eût persisté, sans redouter les égratignures des broussailles et les soufflets des branches, à suivre jusqu'au

Gallimard, 1970. – Sabatier Robert, La poésie du xviie siècle, Albin Michel, 1975. Sur Boileau : – ClaraC Pierre, Boileau, Hatier, 1962. Sur Malherbe : – PonGe Francis, Pour un Malherbe, Gallimard, 1965. Sur Racine : – vinaver Eugène, Racine et la poésie tragique, Nizet, 1963. – CouPrie Alain, Racine, Nathan (coll. « Balises »), 1995. 2 Le poème romantique La tradition du vers rimé TexTe 1 ➜ p. 196 Musset, Contes d’Espagne et d’Italie n 1. Situation du texte Alors qu’il vient d’être admis

place qu'avaient occupée les jolies fleurs et les plantes rares. Les ronces, aux ergots épineux, se croisaient d'un bord à l'autre des 3 sentiers et vous accrochaient au passage pour vous empêcher d'aller plus loin et vous dérober ce mystère de tristesse et de désolation. La solitude n'aime pas être surprise en déshabillé et sème autour d'elle toutes sortes d'obstacles. Pourtant, si l'on eût persisté, sans redouter les égratignures des broussailles et les soufflets des branches, à suivre jusqu'au

1851. 8 9 I L’auteur au lecteur À la sueur de ton visaige Tu gaigneras ta pauvre vie, Après long travail et usaige, Voicy la mort qui te convie. Ce quatrain en vieux français, placé audessous d’une composition d’Holbein, est d’une tristesse profonde dans sa naïveté. La gravure représente un laboureur conduisant sa charrue au milieu d’un champ. Une vaste campagne s’étend au loin, on y voit de pauvres cabanes ; le soleil se couche derrière la colline. C’est la fin d’une rude journée de

8 9 I L’auteur au lecteur À la sueur de ton visaige Tu gaigneras ta pauvre vie, Après long travail et usaige, Voicy la mort qui te convie. Ce quatrain en vieux français, placé audessous d’une composition d’Holbein, est d’une tristesse profonde dans sa naïveté. La gravure représente un laboureur conduisant sa charrue au milieu d’un champ. Une vaste campagne s’étend au loin, on y voit de pauvres cabanes ; le soleil se couche derrière la colline. C’est la fin d’une rude journée

Professeur de français et de tests psychotechniques pour les préparations aux concours paramédicaux à Poitiers © Dunod, Paris, 2010 ISBN 978-2-10-054638-1 Table des matières Avant-Propos Présentation des 16 concours 1 2 Vocabulaire Racines des mots Homonymes lexicaux Paronymes Locutions, expressions, proverbes Figures de style Concours blancs et annales 9 10 21 25 28 35 41 Orthographe Orthographe lexicale Orthographe grammaticale Conjugaison Signes graphiques Concours blancs