Télé Réalité

faisant vrai ce qui apporte de nouvelles formes de sensibilité. Il décrit donc la réalité de manière précise et complète. Tous les aspects sont traité (objets, hommes, histoire, …). Il s’inspire du positivisme qui analyse les faits scientifiquement. • Crédo réaliste : Les réalistes ont la volonté de représenter la réalité humaine et sociale dans son entièreté. Ils représentent les hommes en restant fidèle à la réalité. L’idéal classique et romantique est rejeté, notamment en peinture où ils représentent

valable pour chacun et nous convoque à un dialogue sans cesse renouvellé avec les autres et avec soi-même. Sans dialogue aucune pensée n'est possible et nous avons besoin de mettre nos points de vue à l'épreuve d'un interlocuteur. II VERITE ET REALITE : Le vrai est toujours de l'ordre du discours ou de la représentation. Le réel est ce qui est extérieur à l'homme et indépendant de lui. Le réel est donné, il est connu immédiatement par nos sens. La vérité doit être recherchée. Elle est dans ce

transformations sociales : il y a de + en + de bourgeois et de + en plus + d’ouvriers mal payés. C’est avec tout ces évènements que les romanciers commencent à traduire dans leurs oeuvres cette nouvelle réalité en s’éloignant de + en + de l'esthétique imaginaire. Le roman naturaliste vise donc à reproduire la REALITE OBJECTIVE, c’est un réel système d’analyse et d’explication de l’homme et de la société, cherchant et montrant la vérité. Les écrivains observent l’homme avec la même rigueur scientifique que celle

reconstruction intellectuelle du passé. L'historien travaille avec des documents et des archives et il doit choisir parmis tout cela ce qu'il veut mettre en avant, utiliser mais aussi donner un sens sans porter de jugement. Le fait historique n'est pas une réalité donnée mais une réalitée construite par une subjectivité. . - Duby C) Une science humaine : - Halkin. l'histoire ne répond à aucun de ces critères. L'Histoire s'appuie sur du contigent et sur une subjectivité et doit appliquer une méthode

sophiste, l’artiste, y compris le poète, l’artiste produit du trompe-œil, du double, un fantôme aussi irréel que le reflet sur le métal poli du miroir. Contentons-nous de remarquer que cette méfiance a marqué l’histoire de la philosophie. Mais en réalité, cette méfiance s’accompagne en même temps d’une fascination et même d’une séduction puisque toutes les grandes philosophies ont consacré de longues parts à l’activité artistique. Aurait-il pu en être autrement tant il est vrai que la dimension esthétique

encore, être victime d’une illusion, et peut-être la plus radical : celle qui nous permet de croire que nous pouvons connaître quelque chose du réel que nous pouvons contredire à son propos des vérités (même si elles ne se confondent pas avec la réalité) ? Lorsque Hume critique l’idée même de causalité sur laquelle reposent toutes nos lois, c’est précisément en dénonçant une illusion : celle qui nous permet, croyons-nous, de passer de l’observation d’une succession répétitive de deux phénomènes

RECHERCHE DE LA VERITE PEUT-ELLE SE PASSER DU DOUTE ? La philosophie s’apparente souvent à la recherche de la vérité, quête qui préside à la théorie platonicienne des Idées. Celle-ci stipule en effet qu’au monde sensible formé des objets de la réalité qui ne sont que des apparences, s’oppose le monde des idées formé des formes intelligibles, modèles de ces apparences sensibles. Aussi pour Platon, la connaissance véritable, la vérité des constituants du monde réside dans ces formes intelligibles

venir du brésilien né en 1961. Acheté puis perdu par Muniz au début de son séjour aux Etats-Unis, l’artiste reconstitue certaines images en les dessinant, puis les photographie. Cette mémoire de la chose connue, devenue absente, l’écart entre la réalité de l’image et le souvenir que l’on en garde, sont fondateurs du travail de Muniz. Son outil, c’est d’abord le dessin, maîtrisé avec brio quelque soit "l’instrument" utilisé (cendre, confiture, chocolat, petits soldats, pigment, confettis de papier

que l’on cherche à atteindre » (p. 34). La construction de cet objet s’articule autour d’objets théoriques, empiriques ou méthodologiques dans le but d’expliquer, prédire, comprendre ou changer la réalité. Les différentes perspectives épistémologiques, qui s’appuient sur des visions différentes de la réalité et de la relation que le chercheur entretient avec elle, font en sorte qu’elles attribuent à l’objet de recherche une origine, un rôle et une position qui sont différents dans le processus de recherche

le résultat est toujours insatisfaisant et ne répond jamais aux attentes » (p.31). C’est qu’il y a quelque chose chez l’être humain qui relève de l’inéducable, d’inguérissable et d’ingouvernable à « d’hommestiquer ». Bien que conscient de cette réalité, les projections opérées sont incontournables. Elles ne peuvent être supprimées mais seulement contrôlées. C’est là, la condition nécessaire pour abandonner cette toute-puissance à l’origine de cette prétention à être le maître d’autrui et de son