Ubu Roi Et Caligula

LECTURE ANALYTIQUE CALIGULA ACTE I SCENE 8                            Tout le raisonnement de Caligula repose sur la logique, il le dit lui-même, « [il] [a] décidé d’être logique » (l.26). Son discours est extrêmement bien construit : connecteurs logiques, connecteurs temporels, conjonctions de coordination (« premier temps » (l.2) ; « A raison de » (l.7) ; « en effet » (l.12) ; « mais » (l.17), tous les moyens sont utilisés pour rendre son propos indiscutable, les didascalies étant également

figurent, dont une pièce de théâtre intitulée Caligula (1945). Dans cette pièce, Camus met en scène un jeune empereur du même nom que l’œuvre, se transformant après la mort de sa sœur en un homme « obsédé d’impossible, [et] emprisonné de mépris et d’horreur », ce personnage étant inspiré du célèbre empereur romain Caligula (37 à 41). Dans la scène 8 de l’acte I de cette œuvre, on assiste au dialogue entre Caesonia (maîtresse de Caligula), un intendant, et Caligula lui-même, au sujet des mesures que ce dernier

« pouvoir » sont souvent vidées de leur substance (Béranger Ier dans Le Roi se meurt, 1962),elles exhibent une condition humaine grinçante dans un univers chaotique sans signification, et un langage évidé, privé de toute possibilité d’intentionnalité et de communication. 2) Certaines figures de pouvoir symbolisent parfois le tragique de la condition humaine. L’Antiquité interroge les limites de la condition humaine : Œdipe roi de Sophocle (Ve s. av.JC) met en scène le châtiment que les Dieux

une série de types de despotes. Caligula dans la pièce de Camus se montre cynique et pervers, forçant Lépidus dont il vient de tuer le fils à répéter qu’il n’est pas de mauvaise humeur, « au contraire » ! Il fait preuve de cruauté morale autant qu’il se livre à des exactions physiques. Il règne par la terreur que répand sa folie. Ubu, de Jarry, est aussi un tyran déséquilibré et grotesque. Aux mauvaises manières partagées avec Caligula, il ajoute la grossièreté dans le langage, ponctuant

corpus est composé de cinq œuvres : - Britannicus : c'est la deuxième grande tragédie de Racine - Antigone : Créon est le tyran le plus célèbre de tout le théâtre grec. - Ubu roi : Cette pièce est considérée comme précurseur du mouvement surréaliste et du théâtre de l'absurde . - Caligula : Elle met e, scène Caligula, empereur romain tyrannique qui agit avec démesure, en quête d'impossible. Partie 1 : Representation du Tyran : Définitinion : La tyrannie est un pouvoir absolu conquis

d’Héraclès sur son bucher à la fin de la pièce. http://remacle.org/bloodwolf/tragediens/sophocle/Trachiniennes.htm - SOPHOCLE, Antigone Monologue quand elle s’apprête à mourir (4ème épisode), morts d’Antigone, Hémon et Eurydice. - SOPHOCLE, Œdipe roi - SENEQUE, Médée Le meurtre de ses deux enfants (V 970 sq). XVIe siècle - GARNIER R., Hippolyte - SHAKESPEARE W., Roméo et Juliette - SHAKESPEARE W., Titus Andronicus - SHAKESPEARE W., Hamlet La mort du père d’Hamlet qui revient

règles d’unité de lieu, de temps, d’action sont peu à peu abandonnées. Une dramaturgie nouvelle apparaît. Le désir de représenter l’homme tel qu’il est avec ses bassesses et sans ménager la susceptibilité du spectateur sera celui d’Alfred Jarry dans Ubu roi (1896), considérée comme la première pièce moderne et qui commence par le mot « merde » et où la grossièreté est à peine voilée. Chez Paul Claudel, dont le théâtre est d’inspiration chrétienne, le monde, dans son immensité et sa totalité, devient

satire sociale et politique  Extrait 1 : Aristophane, Les Cavaliers, 424 AJC, 1er serviteur de « Le Patron » à « sibyllique» Extrait 2 : Beaumarchais, Le mariage de Figaro, 1778, acte III, scène 5, de « Autrefois » à « définis » Extrait 3 : Jarry, Ubu Roi, 1896, acte III, scène 2, de « Prince de Podolie » à « finances » Extrait 4 : Dürrenmatt, La visite de la vieille dame, 1956, acte I, de « Claire Zahanassian » à « obéit » Extrait 5 : Reza, Art, 1994, scène d’exposition, de « Le salon » à « stupéfiante »

Gommes) 7. Michel Tournier, Vendredi ou les limbes du Pacifique Literatura francezĂ – Anul III – Semestrul II 1. Alfred Jarry, Ubu Roi 2. Jean Giraudoux, Electre 3. Jean Anouilh, Antigone 4. Albert Camus, Caligula (vezi şi: Le malentendu) 5. Jean-Paul Sartre, Les Mouches (vezi şi : Huis clos) 6. Eugène Ionesco, La Cantatrice chauve (vezi şi : La Leçon; Le roi se meurt; Macbett) 7. Samuel Beckett, En attendant Godot Bibliografie orientativă Istorii literare, Cursuri universitare •

Cours sur Caligula de Camus Pièce en quatre actes et en prose d’Albert Camus (1913-1960), Caligula fut publiée à Paris chez Gallimard en 1944, et créée à Paris au théâtre Hébertot le 26 septembre 1945. Camus avait tracé dès janvier 1937, dans ses Carnets, le plan d’une pièce qu’il envisageait d’intituler Caligula ou le Sens de la mort. L’argument s’inspire de l’Histoire des douze Césars de Suétone, mais aussi des préoccupations personnelles de l’écrivain (aggravation de son état de santé, difficulté