Un Heros Qui Fait Rever Le Lecteur

maintes reprises par les plus sérieux essayistes, rien n'a encore réussi à le faire tomber du piédestal où l'avait placé le XIXe siècle. C'est une momie à présent, mais qui trône toujours avec la même majesté quoique postiche au milieu des valeurs que révère la critique traditionnelle. C'est même là qu'elle reconnaît le « vrai » romancier : « il crée des personnages »... »   Et pour appuyer sa conviction que le personnage était sinon mort, mourant ou, en tout cas devait être achevé, il en appelait au

Cet extrait de Lucien Leuwen, roman inachevé de Stendhal, écrit durant les années 1834 – 1835 nous présente l’arrivée du personnage titre dans sa nouvelle ville de garnison : Nancy. Alors qu’il s’abandonne à quelques réflexions désabusées, le héros aperçoit, ébloui, le visage d’une jeune inconnue. Cette scène de première rencontre serait traditionnelle et sans originalité particulière si l’auteur ne lui faisait pas prendre un tour inattendu. Aussi, après avoir étudié dans un premier temps le cadre

caractérisé pour l'essentiel par une narration plus ou moins longue. Le roman, très vite écrit en prose, dès la fin du XIIe siècle, se définit aussi par sa destination à la lecture individuelle. Le ressort fondamental du roman est alors la curiosité du lecteur pour les personnages et pour les péripéties, à quoi s'ajoutera plus tard l'intérêt pour un art d'écrire. Au fil des derniers siècles, le roman est devenu le genre littéraire dominant avec une multiplicité de sous-genres qui soulignent son caractère

Multiples transpositions dans le conte : -Mme Pompadour dans le personnage de la belle Missouf= capricieuse , la courtisane capricieuse qui pèse sur le Roi net lui fait prendre de mauvaises décisions selon son humeur. -Fanatique Yébor ( Chap4) représente, par le jeu de l’anagramme, Boyer, l’évêque de Mirepoix, adversaire de Voltaire depuis la publication de lettres Philosophiques. Qui a contraint Voltaire à s’exiler en Angleterre en 1726. -On peut voir dans la figure de Moabdar, le roi versatile

vraie. De plus, les acteurs offrent une réalité physique plus concrète aux personnages de la pièce. Tout cela rend l’œuvre plus compréhensible pour le public, qui voit les choses en chair et en os. Par exemple, dans Don Juan, de Molière, la mort du héros à la fin de la pièce n’est pas clairement exprimée. Lors de la représentation, cette mort devient concrète, et donc visible au spectateur. La mise en scène d’une œuvre théâtrale offre plusieurs horizons au metteur en scène, selon la manière dont

dialectique : Problématique → « Quel est le rôle de l'écrivain? » Par ses œuvres, il divertit (thèse) Il dénonce les dysfonctionnements de la société (antithèse), Il doit avant tout inciter le lecteur à réfléchir (synthèse) - « Les gouvernements suspectent la littérature parce qu'elle est une force qui leur échappe » disait Emile Zola. Cette citation nous prouve que le l'écrivain a un pouvoir, aussi fort qu'un homme politique. Un écrivain

Intro : Depuis toujours, l’Homme aime les belles histoires, il aime rêver et cherche souvent à s’évader dans un autre monde, loin de la réalité. Les écrivains qui constamment cherchent à éveiller la conscience des lecteurs l’ont bien compris et n’ont donc pas hésité à exploité ces envies pour faire passer des messages à travers leurs récits. Ils inventent dès lors des personnages fictifs, des sociétés sorties de leur imagination : ce qui correspond d’ailleurs à la définition même de la fiction

romans privilégient-ils l’apprentissage du personnage (ou des personnages) ? Celui du lecteur ? Intro : Le Rouge et le Noir, chronique, est le chef-d’œuvre d’Henri Beyle parut en 1830. Dans ce roman réaliste d’apprentissage, inspiré d’un fait divers de 1827 dont l’intrigue se déroule sous la seconde restauration, puis dans le Doux, à Paris et de nouveau dans le Doux, est reconstitué l’univers menant le héros Julien Sorel au crime. Alors même qu’il s’approche du pouvoir et de la fortune grâce

intervenir deux sentiments chez le lecteur : la réflexion, à l’aide de nombreux procédés, mais aussi à plaire. Les auteurs souhaitant instruire leurs publics poussent la réflexion de ces derniers à son paroxysme et les forcent à se questionner sur la leçon donnée. D’autres auteurs, cependant, ne s’inscrivent pas dans cette perspective et veulent avant tout proposer un récit différent et cherchant à plaire et donc susciter d’autres sentiments comme le beau chez le lecteur. Pourtant, malgré ces différents

autres caractéristiques de l’apologue. Les fables, les contes (surtout les contes philosophiques), présentent tous un mode de fonctionnement allégorique qui autorise une argumentation indirecte. Ils visent en effet à convaincre et persuader le lecteur indirectement. Dans cette argumentation indirecte, le rôle de l’implicite est souvent essentiel. L’apologue suggère souvent plus qu’il n’affirme une idée. Il recourt à la légèreté de l’allusion au détriment de la lourdeur de la démonstration. Il