Un Roman Doit Il Toujours Dire La Vérité

(Notes de communication) RABELAIS, Gargantua Nous partirons de la page de titre de Gargantua qui promet un « livre plein de Pantagruelisme ». Et nous nous demanderons ce que ce concept (que l’on doit au fils…, le roman Pantagruel, précédant Gargantua de deux ans environ) recouvre exactement. Nous développerons l’idée que le pantagruélisme est d’une part fondé sur une parole vivante qui permet l’échange (I), que cette parole tient compte du corps comme de l’esprit du sujet (II), que cette

nous portons sur nous-mêmes, bien que celui-ci apparaisse comme indissociable du jugement que les autres portent sur nous. L’Autre me scrute, me perce à nu, et ce que je veux dissimuler, impitoyablement, il me le signifie. Nous prenons donc toujours en considération le jugement d’autrui lorsque nous communiquons avec nous-mêmes. Sans lui, nous serions incapables de nous remettre en question. Mais peut-on nous détacher du regard des Autres ? Peut-on échapper à la violence symbolique que les

nous servent à communiquer au sujet du monde, s’est toujours construite sur un équilibre entre la réalité et la fiction. Sans la fiction il n’y a pas de littérature. Aussi, les romans qui pourraient paraître les plus «fictionnels» s’il se coupe du lien avec la réalité parce que, quoi qu’on fasse, c’est d’elle que les mots rendent compte. Une partie importante de la poésie repose sur cette impossibilité: faisant parfois semblant de ne rien dire, elle dit quand même et ce qu’elle dit est alors un rapport

Résumé général III. Biographie de George Orwell IV. Bibliographie de George Orwell ROMANS ( 9 romans existants dont 8 traduits) ESSAIS ( 8 essais existants dont aucun traduits) I. Résumés chapitre par chapitre PARTIE 1 Chapitre 1 Winston Smith, âgé de 39 ans, souffre d'un ulcère variqueux au-dessus de sa cheville droite. Il travaille au Commissariat aux Archives du ministère de la Vérité (également appelé "Miniver" en novlangue) à Londres. La Police de la Pensée se charge de faire

pure, des êtres impurs... 49 III. La quête identitaire de Colette à travers ses personnages 52 1. Des similitudes troublantes 52 • Colette ou le roman d’une vie 52 • Personnages de fiction ou doubles transparents de l’auteur ? 55 • La frontière entre le réel et l’imaginaire 58 2. L’œuvre de Colette, entre autobiographie et roman, une autofiction ? 60 • Entre genre romanesque et nouvelles à caractère autobiographique 60 • Pacte autobiographique ou pacte d’intimité ? 62 • L’espace

le discours indirect libre, etc. Notions proches : réalisme, positivisme « Doctrine qui (…) admet (…) pour principe que seule la connaissance des faits positifs (= qui sont imposés à l’esprit par l’expérience) est féconde et que (…) l’esprit humain doit (…) chercher à établir sa certitude sur l’expérience en se gardant des raisonnements a priori. » (H. Bénac et B. Réauté, Vocabulaire de la dissertation et des études littéraires, Hachette), scientisme« Croyance étroite, naïve et dogmatique dans les

« Il n’y a pas de sujets. Il n’y a qu’un sujet : celui qui écrit. L.-P. F. » Introduction  « Madame Bovary c’est moi » s’écriait Flaubert ; il rappelait ainsi la part de l’écrivain dans sa création. En effet, on dit souvent que l’artiste met toujours un peu de lui-même dans ses œuvres. C’est ce que Léon-Paul Fargue exprimera dans La Lanterne magique : « Il n’y a pas de sujets. Il n’y a qu’un sujet : celui qui écrit. » Cette phrase nous invite à mener une réflexion sur la relation entre l’auteur

toutefois à la définir : Il s’agira d’identifier le modèle visé et l’alternative proposée en s’appuyant sur de multiples cas d’écritures autobiographiques. On rapprochera la citation de deux autres passages du même ouvrage : « (…) que ma vie doit être légende c’est-à-dire lisible et sa lecture donner naissance à quelque émotion nouvelle que je nomme poésie. Je ne suis plus rien, qu’un prétexte. » (Page 133) « Ce qui, m’étant un enseignement, me guidera, ce n’est pas ce que j’ai vécu mais le ton sur lequel

réelle, ne trouve pas de disciples pour se réclamer de Champfleury et de Duranty, le naturalisme se constitue fortement autour de la personnalité de Zola et avec, devant les yeux, les exemples de Flaubert et des Goncourt. Des réalistes, il y en a toujours eu. Dans la première partie du XIXème siècle, on retrouve l’empreinte de certains auteurs comme Restif de la Bretonne, Stendhal, Balzac, Henri Monnier, Paul Kock. En même temps, on retrouve une esthétique engagée par des peintres tels que Daumier

policier et grotesque, elle n’en est pas moins régie par une colonne vertébrale qui la fait tendre vers une connaissance plus globale de l’homme et de l’univers. Chacune des nouvelles apparaît alors comme une nouvelle facette de cette initiation à la vérité. Nous tenterons donc de mettre en lumière le jeu de correspondances qui relie les nouvelles, faisant d’elles les fragments d’un Tout signifiant dont l’unité réside au sein même de l’infini qu’il contient. A travers l’analyse des Histoires extraordinaires