Unam Sanctam

menace d’excommunication). ⁃ Il autorise finalement la levée par concession en 1297, mais en 1301, le roi fait arrêter un protégé du pape. Le pape réunit un concile mais le roi interdit de s’y rendre. ⁃ Le pape menace de déposer le roi par la bulle unam sanctam. Le pape décède finalement en 1303, ce qui est la fin du conflit. La crise est importante car les canoniques renforcent leur position, église maîtresse de toutes souverainetés et propriétés, le pape est souverain. En face, les légistes soutiennent

Sont Macram, 881 Textes 2 : Grégoire VII, Dictatus papae, 1075 ; Lettre de Grégoire VII ; Hugues, abbé de Saint Victor ; Bernard de Clairvaux, Lettre au pape Eugène III Texte 3 : Saint Thomas d’Aquin, Somme Théologique, 1266 Texte 4 : Bulle « Unam Sanctam », 1302 Texte 5 : Auteur anonyme, La querelle, 1302 Texte 6 : Jean Golein, Traité du sacre des rois de France, 1372 Texte 7 : La Pragmatique Sanction de Bourges, 7 juillet 1438 Texte 8 : Le Concordat de Bologne de 1516 Texte 9 : Claude Leprestre

convocation du pape et le sentiment national apparaît clairement pour la 1ére fois. Le clergé adresse au pape un mémoire dans lequel il lui rappelle les thèses royales notamment que le roi est indépendant du pape. Le pape va réagir par la bulle « unam sanctam » dans laquelle il rappelle l’unité de l’église et qu’il en est l’unique chef, il détient donc les 2 glaives et « le pouvoir spirituel a le droit d’instituer le pouvoir terrestre et de la juger s’il n’est pas bienfaisant ». Guillaume de Nogaret

tombeau du Christ. Une querelle opposait également le roi de France Philippe IV le Bel au pape Boniface VIII, ce dernier ayant affirmé la supériorité du pouvoir pontifical sur le pouvoir temporel des rois, en publiant une bulle pontificale en 1302 : Unam Sanctam. La réponse du roi de France arriva sous la forme d'une demande de concile aux fins de destituer le pape, lequel excommunia en retour Philippe le Bel et toute sa famille par la bulle Super Patri Solio[61]. Boniface VIII mourut le 11 octobre 1303

Justice et religion, Université de Toulon et du Var, éd. L'Harmattan, 2000, p. 31 et suiv. article en ligne [archive] 7. ↑ Walter Ullmann, A History of Political Thought : The Middle Ages, 1965, p. 40 et suivantes. 8. ↑ Bulle pontificale Unam Sanctam de 1302 9. ↑ Gélase ne parlait que de deux « pouvoirs », cf. Lettre 12, à l'empereur Anastase, édition Thiel. 10. ↑ Mayke de Jong, Sacrum palatium et ecclesia L’autorité religieuse royale sous les Carolingiens (790-840), in Annales 2003/6

pape. Finalement, le pape cède provisoirement jusqu'en 1300, mais en 1301, le conflit rebondit quand le pape lance une bulle qui s'appelle ausculta filii et dans cette bulle, il menace le roi de france d'un jugement a rome. en 1302, nouvelle bulle unam sanctam et que l'église catholique doit présenter une unité et réaffirmer son autorité. La réaction de Phillippe le Bel : il ne veut s'engager dans la résistance du pape avec le soutien du pape français. Il va alors rassembler une assemblée de tout le

(Baehrens VI), p. 387. 3. Pierre Colin, " Le Prêtre, un homme ‘mis à part’ mais non ‘séparé’ ", dans Vatican II, Les Prêtres, coll. Unam Sanctam 68, 1968, pp. 261-274. 4. Prêtres d’hier et d’aujourd’hui, coll. Unam Sanctam 28 (1954). 5. Emile Marcus, L’initiation au ministère. Conditions d’exercice de cette fonction ecclésiale, dans Vatican II, Les Prêtres, coll. Unam Sanctam 68, pp. 345-371.     CONCLUSION Les limites de cette étude sont trop évidentes pour qu’il soit utile d’insister : il ne pouvait

de France (un siecle plus tard = Eglise gallicane). Le pape contre attaque en rappelant que l’Eglise est une et indivisible : il ne peut y avoir d’Eglise de France. Le pape condamne les prétentions de Philippe le bel dans une bulle, la bulle unam sanctam. Philippe le bel va réfuter la bulle et envoyer auprès du pape l’un de ses légiste : guillaume de Nogaret qui a pour charge d’intimide le pape. En sept 1303, il organise une expédition contre le pape et se rends alors a la demeure du pape, la demeure

et non du pape. Le pape va profiter d’un moment d’affaiblissement dans le règne de Philippe IV (a perdu la bataille de Courtrai), Boniface lui envoie une bulle violente : la Bulle unam sanctam : « une seule foi, une seule Eglise, un seul chef d’Eglise », un seul chef spirituel et temporel, dans la bulle unam sanctam, le pape développe les thèmes les plus radicaux de la théocratie pontificale. Boniface dit que le pouvoir spirituel a une qualité plus haute que le pouvoir temporel parce que le spirituel

qui, comme chrétien, doit dans son royaume respecter l’autorité pontificale et les règles canoniques. Philippe le Bel falsifie la bulle en la rendant plus impérieuse pour mobiliser l’opinion publique en sa faveur. Le pape répond par la bulle Unam sanctam dans laquelle il affirme la domination du Saint-Siège sur le monde entier sans aucune limite. Le roi déclare que Benoît est un faux pape et envoie en Italie pour se saisir de sa personne Guillaume de Nogaret, ancien professeur de droit à Montpellier