Unam Sanctam

rappelle que le roi de France est sacré et qu’il tient son royaume de Dieu directement, les représentants font bloc derrière le roi. Ils vont se déclarer solidaire et appuyer l’attitude du roi. Boniface VIII réagit en promulguant une bulle : Unam Sanctam dans laquelle le pape rappelle qu’il y a qu’une seule Église et qu’il peut y avoir une seule tête, le pape en tant que chef de la chrétienté. Il peut juger les rois et juge Philippe IV et le reconnait coupable de quelque chose. C’est la première

dans lequel il affirme que le roi de France est indépendant du pape, les membres du clergé present decide de ne pas soutenir le pape et de refuser d’aller a Rome. Le Pape decide de maintenir ce concile. Il en sort de ce concile une autre bulle Unam Sanctam qui menace le roi de chatiment spirituel et temporel. Le roi de France sous l’influence de l’un de ses legiste guillaume de Nogaret qu’il envoi en Italie pour signifier un acte d’accusation au pape qui mourra un mois apres. Il sera remplacé par

insulté le roi de France et porter atteinte à son autorité. L'évêque s'est opposé à cette procédure et obtient soutient papauté. Roi persisté dans intention faire juger par ces propres juridictions évêques. Conflit débouchant sur un texte « Bulle Unam Sanctam » dans lequel le pape rappelle toute ses prétentions et notamment sa supériorité sur les princes temporels. L'affrontement s'est continué. Roi de France ne se laisse pas faire et au contraire envoît son principal conseiller Guillaume de Nogaret

comme le premier défenseur de l’Eglise de France : l’Eglise gallicane. Le pape va contrattaquer très vite ; il va rappeler en novembre 1302 que l’Eglise est une et indivisible : « unam sanctam ». Boniface VIII condamne les prétentions de Philippe Le Bel. Philippe Le Bel va répondre une dernière fois à la bulle « unam sanctam ». Il va envoyer l’un de ses légistes Guillaume de Nogaret à la rencontre du pape. La mission n’est pas diplomatique, elle est de faire plier le pape par la force si besoin est

décrété d’arrestation l’évêque de Pamiers, Philippe le Bel répondit en faisant proclamer l’indépendance de la monarchie au temporel par l’assemblée des Etats après y avoir présenté une bulle falsifiée. Boniface VIII alors éleva le débat ; la bulle Unam Sanctam (1302) rappelait que le pape jouissait d’une double autorité, spirituelle et temporelle, que cette dernière était seulement déléguée aux princes qui l’exerçaient au nom de l’Eglise. Philippe le Bel fit déclarer le pape schismatique et hérétique

restauration ou rétablissement », Nouvelle revue théologique 118 (1996/6), p. 821. 233 P. WINNINGER « Les ministères des diacres. Laïcs, diacres, prêtres », in P. WINNINGER, Y. CONGAR (éd.), Le diacre dans l’Église et le monde d’aujourd’hui, (Unam Sanctam 59), Paris, Cerf, 1966, p. 185. 234 Ibid., p. 186. 49  Organiser des offices divers, des célébrations et réunions de prières en dehors de la messe235. Le diaconat conservera ainsi les trois dimensions de son ministère : dans le

doit aider les juridiction laïques si nécessaire, par excommunication...) portée: cette première théorie impériale des 2 glaives est une relativisation des thèses curialistes (papocésarisme): elle répond au Constitutum Constantini. En 1302, Bulle Unam sanctam réaffirme la théorie curialiste (les deux glaives au pape; temporel soummis au spirituel) p.17: nature juridique: source indirecte (car description des sources) fond: dans ce texte, Eike dit qui sont ceux qui ont la compétence d'élire l'empereur

royaume que c’est lui le maître du royaume et que c’est de lui que tout vient. Les trois ordres affirment leur soutient au roi. C’est la première fois que le peuple soutient le roi contre Boniface VIII. Boniface va riposter par une nouvelle bulle, unam sanctam (une sanction). Dans cette bulle, le pape réaffirme sont autorité sur le roi de France, il réaffirme le principe de la théocratie pontificale et qu’il peut juger un roi. Philippe 4 va riposter par son nouveau chancelier, Guillaume de Nogaret veut

de limiter cela en sexposant chaque fois des ractions). Le conflit prend des formes violentes le pape annonce quil a lintention de dposer le roi et dveloppe les thses lui permettant de justifier son droit de contrle et de dposition La bulle unam sanctam lglise est une et simple. Les rois doivent accepter lautorit du Pape. Le roi naccepte pas, il runit les tats gnraux, lesquels lui apportent le soutien de la population et il rpond au pape quil ne tient son pouvoir que de Dieu et que tous ceux

sentiment national pour la première fois. C’est le début de construction de l’etat moderne Le roi rassemble aussi autours de lui les prêtres français avec l’expression: “l’eglise de France”. Le pape craint le schisme, il produit une bulle “unam sanctam” en 1302 qui rappelle que l’eglise est une et indivisible. Philippe le Bel est entouré d’un légiste: Guillaume de Nogaret qui décide d’organiser une expedition punitive contre le pape: l’attentat d’Anagni en 1303, on enferme le pape qui réussit