Unam Sanctam

pour qu'elle prenne position contre le pape, et réunit en 1302 une assemblée composée des représentants des 3 ordres. Il envoie une délégation à Rome, qui est mal reçue par le pape, qui menace à nouveau d'excommunication le roi et publie la bulle Unam Sanctam le 18/11/1302 dans laquelle il affirme péremptoirement toutes les thèses de la théocratie pontificale. Le roi riposte en 1303 et convoque une assemblée à Paris, dans laquelle un légiste lance des accusations (hérésie, simonie, idolâtrie, sodomie)

Église de Gaule). L’Église de Gaule fait partie de l’Église universelle, mais de façon indépendante. Le pape n’est pas content et rappelle que l’Église est une, et que c’est lui qui en est à la tête. Dès novembre 1302, Boniface VIII rédige la bulle unam sanctam dans laquelle il condamne les prétentions de Philippe le Bel. Ce dernier décide de faire plier le pape et veut que l’Église de France lui soit inféodée. Il envoie donc en Italie un de ses légistes, Guillaume de Nogaret, il monte une expédition

en les détournant et réussie à exacerber le sentiment national, le clergé français se coupe même du pape. Philippe le Bel réunis à paris les trois ordres en avril 1302 (=première réunion des EG). Le pape prend une nouvelle bulle pontificale « unam sanctam » qui affirme de façon absolue la primauté du pape sur tous les souverains, la possibilité de juger voir de déposer tout souverains qui contreviendrait à sa supériorité = plus parfaite illustration de la théocratie pontificale. Les légistes royaux

cette réunion le clergé de France affirme lui aussi sa fidélité au roi. C'est le début du gallicanisme. C'est une doctrine des rapports du roi de France et du pape. En réponse le pape promulgue un nouveau texte, le 1er novembre 1302 , la bulle unam sanctam. En outre cette bulle rappelle tous les arguments de la théocratie pontificale. Le texte repose sur une confusion totale des domaines spirituels et temporels au profit de la papauté. Le pape affirme que l'église dispose des deux glaives , le spirituel

soi XIe-XIII : droit de déposition des rois : les rois sont pécheurs : la nouveauté du 13e c’est qu’au nom de ce pouvoir des clés le pape a le pouvoir de déposer les empereurs et les rois => pouvoir politique très violent Début XIVe : Bulle Unam Sanctam (Boniface VIII) = texte parfait de la vision religieuse de l’ordre politique : aucun pouvoir n’a du valeur s’il n’est sanctifié et la seule source de sanctification c’est la sainte Eglise, tout l’ordre de l’univers dépend du vicaire du Christ :

du gallicanisme que le pouvoir royal n’est pas médiatisé par le pouvoir pontifical. La réunion des Etats généraux est donc tenue pour soutenir le pouvoir royal. Après des hésitations, le clergé de France se range derrière le Roi. La bulle unam sanctam (une sainte en français) est le texte dans lequel le Pape réplique au Roi de France. On retrouve la position traditionnelle de l’Eglise du fait qu’il reconnaît la distinction des domaines mais qu’il affirme l’existence d’une hiérarchie entre les

du gallicanisme que le pouvoir royal n’est pas médiatisé par le pouvoir pontifical. La réunion des Etats généraux est donc tenue pour soutenir le pouvoir royal. Après des hésitations, le clergé de France se range derrière le Roi. La bulle unam sanctam (une sainte en français) est le texte dans lequel le Pape réplique au Roi de France. On retrouve la position traditionnelle de l’Eglise du fait qu’il reconnaît la distinction des domaines mais qu’il affirme l’existence d’une hiérarchie entre les

personne et tient son royaume de Dieu seul. Une autre autorité que le roi ne peut pas faire de réforme. Les Etats généraux vont reprendre ces principes dans une adresse à Boniface VIII. La réponse du pape, en novembre 1302, par la bulle Unam Sanctam réitère la thèse théocratique (primauté du gouvernement de l’Eglise, subordination du glaive temporel au glaive spirituel,…). Le pape va envoyer un légat, un évêque ; au mieux pour recueillir la soumission du roi, au pire, pour l’excommunier.

personne et tient son royaume de Dieu seul. Une autre autorité que le roi ne peut pas faire de réforme. Les Etats généraux vont reprendre ces principes dans une adresse à Boniface VIII. La réponse du pape, en novembre 1302, par la bulle Unam Sanctam réitère la thèse théocratique (primauté du gouvernement de l’Eglise, subordination du glaive temporel au glaive spirituel,…). Le pape va envoyer un légat, un évêque ; au mieux pour recueillir la soumission du roi, au pire, pour l’excommunier.

» et aux nobles « de qui tenez-vous vos fiefs ? » Les deux parties répondent unanimement qu’ils tiennent cela du roi. Philippe Le Bel va donc se poser comme le défenseur de l’Eglise en France, face à la papauté. Le pape répond par une bulle « unam sanctam » (1302), le pape condamne l’attitude du roi de France et dit qu’il n’a pas à se poser comme le défenseur de l’Eglise gallicane, car elle est une et indivisible. L’un des juristes va avoir l’idée de régler le conflit de manière plus définitive