Une charogne

| Les quatre textes du corpus étudié sont Œuvres, Poésies nouvelles, <<Une charogne>> Les Fleurs du mal et Rue Traversière. Soit Louise Labé, Alfred de Musset, Charles Baudelaire et Yves Bonnefoy. Nous allons donc pouvoir observer en quoi ces poèmes diffèrent par leur date d'écriture, leur sujet, leur forme. Puis nous constaterons les rapprochements que nous pouvons faire, avec la manière dont ils utilisent les textes pour faire entendre la voix d'un poète. Les quatre textes du

découvrir autrement. Enfin, Baudelaire est également le premier à avoir le projet de « trouver du nouveau », en rendant beau ce qui est laid, et vice et versa. Son projet est réussi. « Une charogne » est un exemple concret de son objectif qui est parfaitement atteint. Dans ce poème, il arrive à décrire la charogne, comme étant quelque chose de « beau ». Ce concept est nouveau. Ainsi, Baudelaire est novateur et propose une nouvelle définition de la poésie. Nous allons voir que certains aspects

| BAUDELAIRE , «  Une Charogne » | QUENEAU «  Si tu t'imagines » | Idées Transversales | «  sa robe de pourpre au soleil » V.3 ( Personnification ) De pourpre >> Adjectif révélant la couleur de la rose . | « Faner vos rose » V.7 ( Métaphore ) | | | Nature | «  Cueillez Cueillez votre jeunesse , Comme a cette fleurs la vieillesse » V.16 «  Fera tenir votre jeunesse » V.18 | «  Belle » V.29 | « Charogne infame »V.3 | « Si tu t'imagines/Xa

rapprochement du beau et du monstrueux v. 22 « Ô Beauté ! monstre énorme, effrayant, ingénu ! ». La modernité de Baudelaire repose sur cette alliance inhabituelle de l’horreur et de la beauté. Elle est illustrée dans le poème « Une charogne » étudié ensemble (« une charogne infâme»/«carcasse superbe»). Le monstrueux exerce sur Baudelaire la fascination de l’extraordinaire opposé à la banalité du quotidien. L’adjectif « énorme » (« monstre énorme », v. 22) signifie en effet dans son sens

 Charles BAUDELAIRE   (1821-1867) Une charogne Rappelez-vous l'objet que nous vîmes, mon âme, - Et pourtant vous serez semblable à cette ordure, Ce beau matin d'été si doux : A cette horrible infection, Au détour d'un sentier une charogne infâme Etoile de mes yeux, soleil de ma nature, Sur un lit semé de cailloux, Vous, mon ange et ma passion ! Les jambes en l'air

ancelle du 18 fevrier 1866)Cependant au moment ou fut publié les fleur du mal, le lyrisme est en crise.Baudelaire va le redefinie ;disparition du poete en tant qu’auteur d’un discours maitrise en quete d’une production ideal et predefinie (« une charogne »ou encore « la mort des artistes ») PRINCIPAUX THEME DE L’ECRIVAIN ; Plusieurs thèmes abordés par baudelaire * Celui de la femme ;être sensuelle, envoûtant mais parfois inaccessibles . Baudelaire s’est inspiré de trois de ses amantes ; Jeanne

Baudelaire décide en 1855 d’intitulé son recueil « Les Fleurs du Mal ». Ce titre correspond bien à l’essence de ses poèmes. En effet cela signifie qu’il extrait une certaine beauté du mal, ce qui peut paraître paradoxal. Par exemple dans son poème « Une charogne » il fait jaillir d’un corps en décomposition une véritable leçon de vie. Il débute son recueil par un poème : « Au lecteur », dans lequel il fait une sorte de préparation à la lecture de son œuvre en faisant prendre conscience au lecteur de

culpabilité ni de responsabilité. Baudelaire l'orne de bijoux métaphoriques : « l'horreur » et le « meurtre » aux vers 14/15. Tout est négatif, elle est bien du côté du Mal, c'est vraiment une Fleur du Mal. Baudelaire radicalise sa pensée. Dans « Une charogne » il s'inscrit dans la filiation de Victor Hugo --> trouver le beau dans le laid. Ce qui est nouveau dans ce poème c'est qu'il fait du Beau avec le Mal. Pour Baudelaire la poésie est un défi faustien : on peut vendre son âme au diable pour trouver

Phares). En parallèle de poèmes graves (Semper Eadem) ou scandaleux pour l'époque (Delphine et Hippolyte), il a exprimé la mélancolie (M sta et errabunda) et l'envie d'ailleurs (L'Invitation au voyage). Il a aussi extrait la beauté de l'horreur (Une charogne) .

larges coups de bec, sans quartier, / Mon âme, une charogne éparse au champ des jours / Que ces vieux corbeaux dévoreront en entier.» (v. 12-14). Avec cette allégorie, l’auteur nous permet de saisir plus facilement l’image de la mort s’attaquant à son âme. Ici aussi, la mort semble être la seule issue possible puisqu’il considère son âme comme un cadavre en décomposition dont les corbeaux se nourrissent. En décrivant son âme comme « une charogne éparse » (v.13) il se décrit comme étant déjà mort