Une Fin Tragique Madame Baptiste

rumeur se rapproche. Je n'ose rester plus longtemps. Il sort du tombeau et disparaît. JULIETTE. - Va, sors d'ici, car je ne m'en irai pas, mais, qu'est ceci ? Une coupe qu'étreint la main de mon bien-aimé ? C'est le poison, je le vois, qui a causé sa fin prématurée. L'égoïste ! Il a tout bu ! Il n'a pas laissé une goutte amie pour m'aider à le rejoindre ! Je veux baiser tes lèvres : peut-être y trouverai-je un reste de poison dont le baume me fera mourir... Elle l'embrasse. Que tes lèvres sont chaudes

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 93 7 Regards de poètes sur le monde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 113 Théâtre : continuité et renouvellement 8 Destins tragiques d’Œdipe à Antigone . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 Amour et tragédie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 140 Dossier EUGÈNE IONESCO, un auteur

pièce Le Bourgeois gentilhomme est une comédie-ballet en cinq actes en prose de Molière, représentée pour la première fois le 14 octobre 1670, devant la cour de Louis XIV, au château de Chambord par la troupe de Molière. La musique est de Jean-Baptiste Lully, les ballets de Pierre Beauchamp, les décors de Carlo Vigarani et les costumes turcs du chevalier d'Arvieux. Cette pièce incarne le genre de la comédie-ballet à la perfection et reste même l'un des seuls chefs-d'œuvre du genre en regroupant

Baudelaire la qualifie «d ‘Ange-gardien, de Muse et de Madone ». La cellulite qui s’affiche sur le haut de ses cuisses plaide pour la naissance du réalisme, Delacroix parle même de « daguerréotype en sculpture ».Paradoxalement, l’avancée dans le siècle met fin à la progression du « document humain », la « Bacchante » et « l’Hébé endormie » ( dont l’aigle de Jupiter plait à l’empire qui en commande un marbre en 1868 de Carrier-Belleuse, «  Eve après le péché » de 1869 de Delaplanche, ou encore « Jeune tarantine »

d’une jeune métisse qui renie totalement la part africaine qui est en elle et calque très exactement son comportement sur celui des blanches. Dans Nini l’antagonisme racial est ramené à une question de couleur de peau et Nini aura beau s’envoler à la fin du roman vers l’Europe, elle ne sera jamais blanche. La faute des héroïnes de Sadji est de mépriser leurs racines culturelles africaines ; ce sont des personnages déracinés et la faute en revient certainement à la colonisation et à l’idéologie de

p. 33 p. 35 1 de Bernard-Marie Koltès mise en scène Michael Thalheimer scénographie costumes musique dramaturgie Olaf Altmann Katrin Lea Tag Bert Wrede Anne-Françoise Benhamou assistante à la mise en scène Sandrine Hutinet avec Jean-Baptiste Anoumon, Cécile Coustillac, Claude Duparfait, Charlie Nelson et Alain Joël Abie, Bandiougou Baya, Kaba Baya, Thomas Durcudoy, Khalifa Gadenza, Franck Milla, Paul Angelin N'Gbandjui, Henri Nlend, Abdourahman Tamoura, Camille Tanoh Grand Théâtre

affiche un certain cynisme dans les relations avec ses proches, notamment avec son père (Dom Louis) et remet en cause les conditions chrétiennes mais également sociales, son libertinage symbolisant son indépendance. Il aime les défis, jusqu'à celui de la fin : le repas avec la Statue du Commandeur, que Dom Juan avait tué auparavant, qui l'emportera dans les flammes de l'Enfer. Dans son récit, Molière a créé un personnage ayant tous les vices de son époque mais en expliquant ses buts, ses convictions et

classicisme. Boileau. Racine. La Fontaine. (p.41) 11.Le roman et la nouvelle dans la 2e moitié du XVIIème siècle. Mme de la Fayette. (p.47) 12.Lettres et mémoires : Mme de Sévigné. Cardinal de Retz. Saint-Simon. (p.49) 13.La Rochefoucauld. Vers la fin du siècle. La Bruyère. Fénelon. (p.54) 14.La mise en question des valeurs établies. La Querelle des Anciens et des Modernes. Bayle. Fontenelle. (p.56) 15.Le roman au XVIIIème siècle : théories et réalisations. Montesquieu. Marivaux. Prévost. (p.58)

Dossier sur Don Juan Biographie de l'auteur : Jean-Baptiste Poquelin naît en 1622 au sein d'une famille bourgeoise de l'un des quartiers les plus animés de Paris. Il ressent très tôt une attirance pour le théâtre qui le conduit, à vingt ans, à abandonner ses études de droit. Il abandonne par la même occasion la vie confortable auquel il était prédestiné par l'héritage de la charge de tapissier du Roi. Il désire faire carrière dans le milieu très incertain et peu honorifique du théâtre

tout un symbole de présenter une nouvelle version à l’occasion du centenaire de cet auteur. Le metteur en scène parvient à créer l’événement en s’entourant d’une distribution de prestige.” LES TROIS COUPS Colombe Dans le Paris du XIXe siècle, Madame Alexandra, interprétée par Anny Duperey, est une grande comédienne. Elle va accueillir sa belle-fille Colombe, Sara Giraudeau, pendant que Julien, son mari, fait son service militaire. Les paillettes du théâtre et les séducteurs hauts en couleur vont