Une journée d'Ivan Denissovitch

dans le cadre de la révolution de 1917 => il est élu prix Nobel de littérature, qu’il refuse sous pression de l’URSS. Retenons aussi Soljenitsyne, qui fait 8 ans de Goulags, d’ou il sort au début des années 1950, ces livres sont Une journée d’Ivan Denissovitch qui paraît en 1962, et L’Archipel du Goulag en 1973, en est expulsé de l’URSS en 1974. Dernier exemple, Georgi Markov, dissident bulgare qui arrive à fuir aux UK, mais meurt en 1978, assassiné par la technique du parapluie bulgare, victime

Pravda” : la Vérité...). La culture occidentale est interdite car jugée “décadente et pourrie”. Les intellos et artistes sont mis au pas. Ainsi Soljenitsyne est interné de 1945 à 1953, il décrit dans ses livres la vie des camps (1962, “une journée d’Ivan Denissovitch”). L’enseignement est réécrit en fonction du marxisme-léninisme et le “réalisme socialiste” s’abat sur l’art. Partout on rend un culte au vénéré Staline : son 70ème anniversaire est l’occasion de véritables scènes d’idôlatries. Même au sommet

des détenus qui éteint venus purger des peines relativement courtes. Cela dit, il ne faut pas envisager l’institution comme agréable, et je vous renvoie pour une compréhension littéraire de la chose au très beau texte de Soljenytsine, Une journée d’Ivan Denissovitch, paru dans la collection 10-18. Faute de temps, je ne m’étendrai pas tellement plus sur cette question, mais il faut que vous sachiez que certaines catégories de populations ont été plus visées que d’autres pour la déportation au goulag

qualification. 2 Des conditions de vies déplorables L'identité ouvrière n'est pas seulement basée sur le travail. Le point commun de tous ces travailleurs est la misère. Dans les usines, les ouvriers sont soumis à un règlement très strict. Les journées de travail durent entre 13 et 15 heures. Les seuls jours de repos sont le dimanche et les fêtes religieuses. Ils gagnent peu et le complément de ressources qu'apportent femme et enfants est indispensable à la survie de leur famille. La première

aboutissement. C’est aussi la continuation d’une certaine tradition du roman d’analyse psychologique. Ces deux romans ont également la particularité de proposer une vision originale du temps : temps cyclique de la mémoire pour Proust, temps d’une journée infiniment dilaté pour Joyce. En ce sens, ces romans marquent aussi une rupture avec la conception traditionnelle du temps romanesque inspirée de l’Histoire. Enfin, ces deux auteurs ont également en commun leur virtuosité stylistique, homogène dans

Khrouchtchev et la direction collégiale abaissent l’âge de la retraite, abolissent le livret ouvrier, relâchent la censure et rendent possible la critique littéraire du passé stalinien (ex : Alexandre Soljénistyne publie en 1962 Une journée d’Ivan Denissovitch). La doctrine Jdanov avait affirmé que l’URSS était le camp de l’anti-impérialisme, et que les deux camps seraient irréconciliables. Le 20è congrès du PCUS rompt avec cette idée : on parle de la coexistence pacifique. Khrouchtchev affirme

suis donc obligé de rempla. cer ma réponse par cette lettre. La conscience (et la gloire) des lettres rus ses contemporaines, Alexandre Soljenitsyne, a été exclu de l'Union des Ecrivains soviétiques. A· ses persécuteurs, l'auteur d'Une journée d'Ivan Denissovitch a ré· pondu par la lettre que nous pu· blions (dans une traduction de l'A.F.P.). Une vague d'indignation soulève la· plupart des intellectuels du monde entier contre une mesure stupide sans doute mais d'une terrible effi. cacité : mis hors

de 1956. Les craquements sont perceptibles en 1968 lorsque les chars soviétiques matent le « Printemps de Prague » et surtout quand en Occident seront publiés les témoignages précis et accablants des dissidents (Soljenitsyne avec « Une journée d’Ivan Denissovitch » en 1962 et surtout l’« Archipel du Goulag »). Ce n’est qu’après 1970 que le modèle soviétique deviendra réellement répulsif.  L’American Way of Life : la référence dominante De 1945 à 1960 les États-Unis construisent une référence

de 1956. Les craquements sont perceptibles en 1968 lorsque les chars soviétiques matent le « Printemps de Prague » et surtout quand en Occident seront publiés les témoignages précis et accablants des dissidents (Soljenitsyne avec « Une journée d’Ivan Denissovitch » en 1962 et surtout l’« Archipel du Goulag »). Ce n’est qu’après 1970 que le modèle soviétique deviendra réellement répulsif. L’American Way of Life : la référence dominante De 1945 à 1960 les États-Unis construisent une référence :

illustration du «divorce» évoqué précédemment. Vers 3 : «Se lever matin» est une formule archaïque dont la rapidité suggère l’ardeur du début de la journée Vers 4 : ardeur contredite par «désoeuvrés, incertains», l’appesantissement étant renforcé par la rime intérieure : «eux - oeu», diphtongues qui allongent et amollissent le vers. Toute cette journée, «matin, soir», est symbolique de toute une vie, qui, à sa fin, se révèle vide, inutile. Vers 5 : La vie de l’être humain en général est devenue