Une Vie Scène Naturaliste

La scène de bal est, dans le roman, un topos littéraire. Elle est en effet présente dans tout ce groupement de texte constitué de l’extrait « Cendrillon ou la petite pantoufle de verre » tiré des Contes de Ma mère l’Oye de Charles Perrault datant de 1694, d’un second de Madame Bovary écrit par Flaubert en 1857 et d’un dernier de Germinal de l’auteur naturaliste Emile Zola en 1887. Mais quelle est la fonction romanesque de la scène de bal dans les textes de ce corpus ? Ces trois textes, d’époque différente

l'art des méthodes et des résultats de la science à reproduire la réalité avec une objectivité parfaite et dans tous ses aspects même les plus vulgaires. Dans le « Roman expérimental » publié en 1880 et les « Romanciers naturalistes » (1881), Émile Zola expose la doctrine naturaliste. Le mot est employé pour la première fois par Zola en 1866. c. Contexte historique des deux mouvements ;  : Le réalisme comme le naturalisme est né en réaction contre l'idéalisme et le sentimentalisme du mouvement

à l’Idéalisme et au Romantisme ; il veut peindre la réalité le plus précisément possible, mais en ajoutant un contexte physiologique et en montrant que le milieu où vit le protagoniste est l’une des raisons principales de son comportement. Les Naturalistes s’appuient également sur la découverte de Darwin et sa théorie sur l’hérédité (exemple : si on a des parents radins, on a certaines chances de l’être aussi ). On peut dire que le Naturalisme est le reflet de la réalité : il s’intéresse autant

apparait vers 1860-1890. Ce mouvement prolonge le réalisme et s’attache à peindre la réalité, cependant il est opposé au romantisme. Les naturalistes parlent dans leurs roman des descriptions scientifiques et objective des réalités humaine. L’auteur émet une hypothèse qu’il vérifie ensuite à l’aide d’une expérimentation . On peut donc voir que le travail d’un naturaliste repose notamment sur la recherche, c’est pourquoi ce mouvement né d l’influence des sciences, de la médecine et des débuts de la psychiatrie

II. L’esthétique Naturaliste a. Les différents topoï du naturalisme Le mouvement prétend renoncer au romanesque au profit de la peinture de la banalité et de la médiocrité. Ce qui importe c’est de dépeindre la vie quotidienne Zola considère que le roman de Flaubert l’Education sentimentale constitue un modèle parfait « modèle des romans naturalistes cela est hors de doute pour moi » et ajoute « je parle de cette vérité terre à terre, exacte qui semble être la négation de l’art même du roman

publié en 1885. Cet auteur est l'un des principaux acteurs du mouvement naturaliste, de la fin du XIX siècle, mouvement qui consiste à décrire la réalité avec une objectivité scientifique. Thérèse Raquin est un des premiers romans de Zola qui publiera par la suite sa série de 20 tomes les Les Rougon-Macquart. Dans ce passage, nous pourrons voir comment les rencontres « amoureuses » sont décrites dans les romans naturalistes. L'analyse portera d'abord sur le point de vue que porte Camille sur

chercher la vérité et de la donner à voir, il privilégie le roman, qui sera plus que tout autre le genre des grandes œuvres naturalistes. Prenant la relève du réalisme, qui a surtout cherché à décrire minutieusement la réalité, le naturalisme prétend faire de la littérature un mode d'expérimentation du monde réel. La tradition attribue à Zola la remise à la mode du terme «naturaliste» pour désigner une littérature scientifique, qui «obéisse à l'évolution générale du siècle». Pourtant, si le mouvement

où vit le protagoniste est l'une des raisons principales de son comportement. Le naturalisme est le reflet de la réalité : il s'intéresse autant à la bourgeoisie qu’aux individus pauvres, comme les ouvriers ou les prostituées. Cependant, l’école naturaliste exige, si l’on s’en tient à la théorie d’Émile Zola1, que l’écrivain applique une méthode strictement littéraire qui se rapproche de celle mise en œuvre par les sciences naturelles, et qui avait été utilisée pour la première fois dans la critique

déshumanisation qu’est le système concentrationnaire. En affirmant la vie dans l'antre même de sa négation, Germaine Tillion nous livre ici un acte de résistance. Elle a observé, collecté, consigné, décrit et analysé le système concentrationnaire ; elle a eu cette audace d'inverser les termes du rapport de domination : de surveillée elle s'est faite surveillante, de victime soumise elle est devenue active observatrice. Comme le Naturaliste, personnage grotesque d'anthropologue qu’elle a inventé "pour

"un miroir que l'on promène le long d'un chemin" ? Les romans réalistes et naturalistes sont des miroirs de la réalité La représentation exacte du temps, des lieux et de la vie quotidienne La réalité est reflétée avec le style qu'adoptent les auteurs Cependant la réalité n'est pas complètement représentée mais transformée Un choix s'impose Ces romans sont porteurs d'une critique Les romans réalistes et naturalistes sont donc une conciliation de réel et d'imaginaire L'art du roman L'illusion