Utamaro

décoratives (tiges,vagues) et des grandes diagonales. L’art Japonais nourrit doc une réflexion plastique neuve commune à plusieurs mouvements (Impressionnisme, Pont-Aven, Nabis, Art Nouveau). Ce sont principalement les oeuvres des artistes Hokusai et Utamaro qui soulèvent l’enthousiasme. La touche en bâtonnets de Vincent Van Gogh proviendrait de l’observation des crépons. Dans ce tableau, Van Gogh exclue les gris et les noirs, il substitue au clair-obscur traditionnel le jeu des reflets qui transforment

: Les trois arbres, 1891 Monet n’a pas résisté à la tentation de peindre sa femme dans un kimono au rouge vif, un éventail déployé près du visage, à la manière des beautés d’Utamaro. Claude Monet, La Japonaise (1876) Utamaro (collection Monet) Kitagawa Utamaro La maison de Giverny Dans le jardin de cette maison se trouve toujours le petit pont de style japonais qu’il a peint aux quatre saisons ; son reflet dans l’eau se mêle aux nymphéas dont les couleurs ont fascine l’artiste.

fabuleux pari de faire venir de très grandes œuvres du Japon, l'Empereur Meiji proposa même quelques pièces de sa collection personnelle. Les principaux artistes japonais qui influencèrent les artistes européens étaient Hokusai, Hiroshige et Utamaro. Des artistes très peu reconnus au Japon carf leur art était considéré comme léger et populaire par les élites japonaises de l'époque. Le japonisme a donc sauvé des oeuvres qui allaient disparaître et permis de développer une voie nouvelle de l'art

la beauté dans les estampes. Utamaro, peintre de la beauté japonaise le peint fréquemment. Il idéalise la femme, représentée dans ses œuvres grande et fine, avec un long cou et de frêles épaules. Ici, Monet accentue la grandeur de sa femme en la peignant avec une vue en contre-plongée. La position de côté et légèrement penchée vers l’arrière, ainsi que la tête inclinée nous rappelle les gestes lents des geishas, tout en douceur et en perfection, que peignait Utamaro. La femme de Claude Monet

considéré comme le fondateur de l'école d'Ukiyo-e. L' Ukiyo peut se traduire par " monde flottant ". C'est un art populaire au Japon pendant la période Edo (1600/ 1867). Parmi les artistes japonais les plus célèbres, ont peut citer Hiroshige, Hokusai, Utamaro, Sharaku, ou Eisen. Pour les artistes classiques et impressionnistes on peut citer Edouard Manet (1832-1883), qui fait apparaître le japonisme dans son Olympia (1863). On y trouve le nu féminin dans un environnement oriental. Ainsi que dans son

vivant, mais aussi de la vie quotidienne : "la vie telle qu'elle se passe sous nos yeux". Comme principaux représentants de ce mouvement on peut citer Hiroshige (1797-1858) avec sa série des Cinquante-trois Stations du Tōkaidō. Sharaku (1794-1795) ou Utamaro (1753-1806). e) Problématique : Mon choix de faire l'analyse sur cette œuvre s'est fait lorsque je suis allée voir l'exposition de Hokusai à Nice. L'estampe du Mont Fuji reflété dans le lac, à Misaka, dans la province de

l’impression. Le principe de cette gravure sur bois en couleur est acquis au début du 18°s. Avec les estampes de Okumura plusieurs couleurs apparaissent : rose, vert et noir. On les appelle les estampes Nishiki-e. : Estampe de brocard, Kitagawa Utamaro, Femme essuyant la sueur sur son front, 1792 Le noir des cheveux est très fort, l’artiste a utilisé une matrice spéciale pour accomplir deux passages de noir. Pour les autres noirs moins définit un seul passage. Avec Hokusai et Hiroshige on

commission d’artistes, il prendra la direction du musée en 1802 il va le réorganiser : naissance du musée moderne (entrée gratuite, ouvert au public) La peinture japonaise • 1870 : le japonisme apparait en Europe (les peintres japonais (Hokusai, Utamaro, Kunïaki, Hiroshige…) sont présents dans les expositions universelles) • Les caractéristiques de la peinture japonaise : série, regard abréviateur (avec le hors champs) • Le grand thème est la nature, l’eau, l’entrée de ville • Importance du

signature de l'artiste, parfois se rajoute celui de l'éditeur puis vient vers la moitié du XIXe siècle celui du censeur. Quelques grands noms : Moronobu (1618-1694 l'un des précurseur du ukiyo-e), Harunobu (1725-1770, spécialisé dans les courtisanes), Utamaro (1753-1806, spécialisé dans les portraits), Kiyonobu (1664-1729, spécialisé dans la reproduction d'acteurs de kabuki), Hiroshige (1797-1858, reconnu pour sa série des "Cinquante-trois relais du Tôkaidô"), Ichô, Eisen, Hokusaï... Différents types

très souvent traité par les maîtres de l’ukiyo-e. (G. L.) Les myôto iwa (les rochers mariés), qui émergent de la mer et sont reliés par une corde de paille, symbolisaient l’union conjugale et le pèlerinage en ces lieux était habituel. Le peintre Utamaro a représenté neuf jeunes femmes élégantes dans des attitudes variées, se promenant avec beaucoup de naturel sur la plage, certaines les pieds dans l’eau, le kimono relevé, d’autres s’entraidant pour relever leur vêtement ; leur agitation, le mouvement