Valmont Manipulateur

scène des deux héros, autrement dit avant le début de leurs frasques libertines. Une femme, le visage sévère, le menton un peu haut en signe de défi, se mire dans un miroir [1a]. C’est la marquise de Merteuil, l’ alter ego féminin de ce libertin de Valmont dont la figure va tarder à se montrer dans cette séquence au montage alterné (le procédé de l’attente mime la coquetterie des mondains qui ne se présentent en public qu’une fois parés de leurs artifices physiques). La marquise de Merteuil face à

ainsi que le vicomte de Valmont apparaît dans Les Liaisons dangereuses. Mais Laclos fait avec Mme de Merteuil et le Vicomte de Valmont, les portraits de Libertin habile et déterminer à mettre à mal les vertus de la société et c’est cette recherche de plaisir derrière un masque hypocrite et cette volonté à manipuler des individus autour d’eux font de ses personnages, des héros de roman noir. La lettre adressée à la marquise de Merteuil caractérise ainsi le personnage, Valmont fait son autoportrait

 Séquence 2 : Le personnage de roman au XVIIe et XVIIIe siècle : modèle ou contre-modèle Problématique : Merteuil et Valmont : des héros condamnables ? La confrontation de l’avertissement de l’éditeur et la préface du rédacteur sèment la confusion. L’avertissement nous dit que ce n’est qu’un roman et en parallèle la préface du rédacteur explique qu’on lui à donner des lettres authentiques pour les remettre dans l’ordre. C’est ce qu’on appelle la technique du manuscrit trouvé. D’autre part, l’éditeur

Choderlos de Laclos Lettre première 1782 Roman Épistolaire (récit composé d'une succession de lettres) Effet de réalisme Différents points de vue Libertinage Figure du libertinage : Marquise de Merteuil Vicomte de Valmont Incipit Entrée in médias res Annonce la forme épistolaire La présence d'un personnage type (la jeune fille de bonne famille qui sort du couvent) Effet de réel de part la forme épistolaire Absence de noms (Exemple : M.C***) Post scriptum Introduction:

la religion, un libre penseur mais qui ne le dit pas ouvertement) il faut avoir la meilleure réputation. Le libertin jouit d’une liberté de mœurs et de morale. Dans ce roman, les personnages libertins sont incarnés par la Marquise de Merteuil et  Valmont. Sous Louis XVI, le bon roi vertueux, les libertins doivent se cacher car ils ne veulent pas s’arrêter. Ils se dissimulent, et apprennent l’art de la manipulation, telle la Marquise de Merteuil. Les libertins sont toujours des aristocrates qui n’ont

dictée par ces lois. Pierre Choderlos de Laclos, dans son roman Les Liaisons Dangereuses, nous transporte dans une société marquée par un mouvement libertin. Parmi ses adeptes se trouvent deux aristocrates, la Marquise de Merteuil et le vicomte de Valmont, qui sont deux des personnages principaux des Liaisons Dangereuses qui incarnent parfaitement la citation de Vauvenargues qui nous dit que le monde n'a pas été fait équitablement, les principes fondamentaux le régissant nous condamnent à nous plier

seulement 24, mais, réellement amoureux, il l’épousera en 1786 et reconnaîtra l’enfant. Marie-Soulange sera le grand amour de sa vie et lui donnera deux autres enfants. Choderlos de Laclos ne ressemble en rien au séducteur archétype du personnage de Valmont et n’en a aucune des tares4. Il n’est en rien un séducteur et on le décrit comme « un monsieur maigre et jaune » à la « conversation froide et méthodique ». Sa vie sentimentale se limite à son épouse Marie-Soulange à qui il est fidèle, de même qu’il

qu'elle avait passé avec son complice libertin, le Vicomte de Valmont. En effet, la une lettre précédente, ce dernier exige qu'elle se donne à nouveau à lui puisqu'il esten mesure de prouver qu'il a réussi à séduire Madame de Tourvel. En quoi, avec cette lettre de refus, Madame de Merteuil apparaît-elle comme une figure de l'émancipation féminine au XVIII° siècle ?Elle y revendique d'abord la fierté et sa liberté puis prend le pouvoir sur Valmont qu'elle humilie rudement. I. Les revendications d'une

le Vicomte de Valmont, de pervertir la jeune Cécile afin de ruiner le mariage de Gercourt. Mais Valmont refuse l’offre, car il est retenu chez sa vielle tante Mme de Rosemonde, par la présence de la Présidente de Tourvel, jeune femme mariée, dévote et vertueuse. Valmont veut faire de cette séduction un exploit, mais il se heurte à l’agacement et la jalousie de Mme de Merteuil qui lui reproche d’être en réalité amoureux de la Présidente. Ainsi, la marquise lance un défi à Valmont : s’il arrive à

de Laclos en 1782. C’est une lettre de la Présidente de Tourvel au Vicomte de Valmont, c’est la troisième lettres que la Présidente lui envoie après l’avoir obligé à quitter le château de sa tante. Ce passage est une réponse à la lettre 58 où Valmont reproche à Mme de Tourvel de le rejeter car elle ne répond pas à ses lettres. Tourvel lui répond, alors qu’elle avait dit qu’elle ne lui écrirait plus de lettre, que Valmont doit absolument faire taire ses sentiments, si il le fait elle lui offrira son