Vautrin

manière, en sorte que toutes leurs lignes jurent entre elles. La profondeur de cette maison comporte deux croisées qui, au rez-de-chaussée, ont pour ornement des barreaux en fer, grillagés. » Extrait description Vautrin : « Entre ces deux personnages et les autres, Vautrin, l'homme de quarante ans, à favoris peints, servait de transition. Il était un de ces gens dont le peuple dit: Voilà un fameux gaillard! Il avait les épaules larges, le buste bien développé, les muscles apparents, des

du début jusqu’à la fin du roman. Vautrin cache ses ambitions, ses révoltes contre la société et ses lois corrompues. Il les révélera seulement à l’étudiant qui se trouve au « carrefour de la vie » parce qu’il a diagnostiqué en lui, de l’énergie et de l’ambition. Et dans une certaine mesure, Vautrin le met en garde contre la société et assure par là une sorte de paternité. Seulement Rastignac est trop naïf et manque d’expérience pour percer le mystère de Vautrin. Balzac fournira lui-même les informations

Eugène Rastignac, un ancien fabricant le Père Goriot, une veuve madame Couture avec une jeune fille Victorine Taillefer, une vielle fille mademoiselle Michonneau, un vieillard monsieur Poiret et un personnage un peu mystérieux, ancien bagnard dit Vautrin. À l’extérieur de la pension bourgeoise, Balzac nous présente le monde de Tout-Paris avec ses élites – la cousine de Rastignac la vicomtesse de Beauséant et son amant le marquis d’Ajuda-Pinto, les filles du Père Goriot Anastasie de Restaud et Delphine

candide provincial, tout juste sorti de sa famille aristocratique mais sans le sou. Le vieux Père Goriot, un marchand de vermicelle qui s'est fabuleusement enrichi pendant la Révolution, et semble cacher une grande passion pour les femmes. L’explosif Vautrin, un colosse truculent, manipulateur, imprévisible et inquiétant. Rastignac est introduit dans la haute société parisienne grâce à sa cousine, Madame de Beauséant. Malgré ses premiers faux-pas dans un monde pétri de codes, il pénètre le mystère Goriot

retrouve dans d’autres volumes. Collection Série Eugène de Rastignac, fils du baron de Rastignac, La Fille aux yeux venu de Charente pour étudier le droit à Paris. À la Précédé par d'or maison Vauquer, il rencontre Jacques Collin, alias Le Colonel Vautrin, qui excite ses mauvais penchants. Toutefois Suivi par Chabert Rastignac, ambitieux mais humain, ne suit pas jusqu’au bout les conseils criminels de Jacques Collin. Ami d’Horace Bianchon (médecin), il aime Delphine de Nucingen, fille du père Goriot

sentiments intimes du personnage, il est donc facile de deviner son désir plus qu’obsessionnelle de réussir. Dans le document A, Vautrin indique que si Rastignac veut «promptement la fortune» il va devoir «se salir les mains» mais savoir correctement ce «débarbouiller» afin de rien laisser paraître. On trouve dans ce texte la force de volonté du jeune Rastignac mais également de Vautrin. Le document C lui, dévoile l'exaltation ainsi que l'entière satisfaction de Georges Du Roy qui vient tout juste d’obtenir

Honoré de Balzac Le père Goriot (1835) I. Un homme en apparence débonnaire a) Une certaine prestance et un contraste séduisant Vautrin, comme nous le décrit Balzac, nous apparaît en premiers lieux comme un personnage imposant que l'on remarque facilement grâce à cet énumération d'adjectifs « Il avait les épaules larges, le buste bien développé, les muscles apparents ». Il souligne même une certaine animalité par l'expression : « des mains épaisses, carrées et fortement marquées aux phalanges

personnages de chaque extrait laissent voir un certain indéniable charisme. En effet, Vautrin dans Le Père Goriot, s’adresse à plus jeune que lui, ce qui donne l’image d’un homme plus expérimenté, plus sage. L’apostrophe initiale, « mon petit » adressée à Rastignac est un exemple. Dans une longue réplique , la longueur d'une réplique est une marque du charisme, d’une forme de monopolisation de la parole, Vautrin montre sa perspicacité « J’ai bien réfléchi », « Supposez que », et révèle sa supériorité

developpé" lasse entendre un personnage solide d'une energie et d'une grande force de caractère. La suite du passage ne manquera pas de le confirmer. La formule populaire qui annonce ce portait " voilà un fameux gaillard" est à prendre sur deux plan : Vautrin est une homme fort qui de surcroPït a un sang frois "impertubable" annoncera t-on plus loin dans le texte. Les liens entre le physique et le moral sont même mis explicitement en relief par le narrateur ainsi sa voix, trais physique par excellence

retrouver Paris est un véritable océan. -> Paris est un monde dangereux, on y peut facilement se perdre, se noyer dans un monde hypocrite, plein de misère. Vautrin dit : Vous êtes encore trop jeune pour connaître Paris, bientôt vous saurez qu’il s’y trouve ce que nous nommons des hommes à passions. Ils vendraient leur âme au diable. Vautrin fait un portrait négatif, mais réaliste du monde parisien L’image du bourbier : une métaphore pour symboliser la fausseté de la société – surface semble être