Venez Voir Le Sang Dans Les Rues

poudre, et ce fut le sang.Des bandits avec des avions, avec des maures, des bandits avec des bagues et des duchesses, des bandits avec des moines noirs pour bénir tombaient du ciel pour tuer des enfants, et à travers les rues le sang des enfantscoulait simplement, comme du sang d'enfants.Générauxde trahison :regardez ma maison morte, regardez l'Espagne brisée :mais de chaque maison morte surgit un métal ardent au lieu de fleurs,mais de chaque brèche d'Espagne surgit l'Espagne,mais de chaque enfant

de pieds et de mains emplissait les rues. Mètres, litres, essence profonde de la vie. Meules de poissons entassés Contexture des toits avec le soleil froid dans lequel se dressait la flèche lassée, L'ivoire délirant et fin des pommes de terre, Vagues houleuses de tomates roulant jusqu'à la mer. Et un matin tout prenait feu Un matin des brasiers sortirent de terre  Dévorant les hommes. Et depuis lors le feu, La poudre depuis lors Et depuis lors le sang. Des bandits avec des avions, avec

un matin des brasiers sortaient de terre dévorant des êtres, et depuis lors le feu la poudre depuis lors et depuis lors le sang. Des bandits avec des avions et avec des Maures, des bandits avec des bagues et avec des duchesses, des bandits avec des moines noirs bénissant venaient du ciel pour tuer des enfants dans les rues le sang des enfants courait simplement comme du sang d’enfant. […] Généraux traîtres : regardez ma maison morte, regardez l’Espagne brisée : mais de chaque maison morte surgit

années mortes J'irai sur les chemins Je mendierai ma vie Sur les routes de France De Bretagne en Provence Et je dirai aux gens: « Refusez d'obéir Refusez de la faire N'allez pas à la guerre Refusez de partir » S'il faut donner son sang Allez donner le vôtre Vous êtes bon apôtre Monsieur le président Si vous me poursuivez Prévenez vos gendarmes Que je n'aurai pas d'armes Et qu'ils pourront tirer

constitue un réseau d'intellectuels avec le Parti communiste clandestin qui publie des poèmes clandestinement dans lequels l'amour de la femme (Les Yeux d'Elsa,1942) rejoint l'amour de la patrie("La rose et le Reséda") *voir page 4. En 1955, il écrit Strophes pour se souvenir,(voir page 5) en mémoire du groupe Manouchian, groupe de résistants étrangés fusillées par la Gestapo le 21 Février 1944. Il meurt en 1982 à 85 ans. 3 « La Rose et le Réséda » À Gabriel Péri et d’Estienne d’Orves comme

pyramide, celui-ci se divise en trois parties. Description: La toile nous montre un ensemble de personnages et d'animaux dans un espace fermé. Organisé comme une frise, guernica peut être décrit de gauche à droite. Dans le triangle de gauche on peut voir une femme qui tient son enfant dans ses bras, la tête rejetée en arrière, derrière elle se trouve un taureau et un oiseaux. Au premier plan, dans le triangle central, à gauche gît un soldat. Au centre du tableau, sous une ampoule électrique, un cheval

peu d’amour, mais il espérait toujours plus et mieux. La poche vide et le sang bouillant, il s’allumait au contact des rôdeuses qui murmurent, à l’angle des rues : « Venez-vous chez moi, joli garçon ? » mais il n’osait les suivre, ne les pouvant payer ; et il attendait aussi autre chose, d’autres baisers, moins vulgaires. Il aimait cependant les lieux où grouillent les filles publiques, leurs bals, leurs cafés, leurs rues ; il aimait les coudoyer, leur parler, les tutoyer, flairer leurs parfums

décembre 1941 (bataille de Pearl Harbor). Mais je ne me rappelle plus de mon nom, c’est évident : je suis mort. Ma femme était française j’ai donc été enterré au cimetière du Père-Lachaise à Paris. » Et c’est ce jours, je sentis mon corps renaitre et mon sang coulé dans mes veines mon cerveau refonctionné, soudain je me rappelle de tout, mon nom : Paul Drew mon âge quand je suis mort et quand je suis né : 5 Septembre 1918, 23 ans. ET d’un coup sortis de ma pierre tombale, réincarné et vivants : un véritable

pape! avec tout cela je suis volé d'un millier de ducats! LORENZO Nous n'avons avancé que moitié. Je réponds de la petite. Deux grands yeux languissants, cela ne trompe pas. Quoi de plus curieux pour le connaisseur que la débauche à la mamelle? Voir dans une enfant de quinze ans la rouée à venir; étudier, ensemencer, infiltrer paternellement le filon mystérieux du vice dans un conseil d'ami, dans une caresse au menton; tout dire et ne rien dire, selon le caractère des parents; - habituer doucement

pape ! avec tout cela je suis volé d'un millier de ducats. LORENZO. Nous n'avons avancé que moitié. je réponds de la petite. Deux grands yeux languissants, cela ne trompe pas. Quoi de plus curieux pour le connaisseur que la débauche à la mamelle ? Voir dans un enfant de quinze ans la rouée à venir ; étudier, ensemencer, infiltrer paternellement le filon mystérieux du vice dans un conseil d'ami, dans une caresse au menton ; − tout dire et ne rien dire, selon le caractère des parents ; − habituer doucement