Verité Et Superstition

croyances. Dès lors, peut-on affirmer que les hommes ont des croyances parce qu’ils sont ignorants ? A ce jour près de 80% de la population mondiale se réfère aux quatre groupes confessionnels principaux et outre la religion, les croyances et les superstitions font parties intégrantes de l’histoire de l’humanité. Mais, cette dernière prétend aussi que la raison est le propre de l’homme. Alors, est-il correct de dire que raison et croyance soient en opposition au sein des individus ? Nous allons dans

propos de Hume est clairement antireligieux: « C'est chose impie, dit la vieille superstition romaine, que de détourner les rivières de leur cours, ou d'empiéter sur les prérogatives de la nature. C'est chose impie, dit la superstition française, que d'inoculer la variole ou d'usurper le rôle de la providence en produisant volontairement des désordres et des maladies. C'est chose impie, dit la moderne superstition européenne, que de mettre un terme à notre propre vie, et de nous rebeller ainsi contre

dans notre train-train quotidien. Cependant, a trop suivre les préjugés et à la paresse, nous pouvons facilement tomber dans la superstition. Croyant que notre monde est régie par des forces occultes et surnaturelles. Croire que ce que nous ignorons possède une explication liée à la religion. En effet, pour Spinoza, la superstition est liée à Dieu. Il qualifie la superstition « d'asile de l'ignorance », pour ainsi dire, que la religion se sert de l'ignorance pour renforcer la servitude des croyants

philosophiques de l’Antiquité voire de l’Histoire : L’Epicurisme. 2- Qu’est-ce que philosopher ? Philosopher est l’action d’introspection de l’âme afin d’en distinguer la ou les vérités. Dans la philosophie d’Epicure, philosopher est le soin de l’âme, la recherche du bonheur, la suppression de la douleur et de la superstition en vue d’ataraxie. Philosopher lui permet de rester serein et d’avoir une vie heureuse. 3- L’Epicurisme est-il un ascétisme ? Bien qu’il s’en rapproche, l’Epicurisme n’est

Croire, est-ce renoncer à l’usage de la raison ? Introduction Lorsque Pascal écrit que « le cœur a ses raisons que la raison ignore », ne veut-il pas signifier que la raison est limitée, inopérante en ce qui concerne les « vérités du cœur », objets de croyance et non de savoir ? Dès lors, croire, est-ce renoncer à l’usage de la raison ? La raison, faculté critique et justificatrice, semble contraire à la croyance qui suppose une adhésion directe, dénuée de remise en cause. La croyance s’oppose-t-elle

(1764) (535 pages) Il est composé de 73 articles. Voici des extraits et des commentaires de quelques-uns. Bonne lecture ! “Antitrinitaires” Voltaire, qui déclare dans l'article ''Morale'', que : «La morale n'est point dans la superstition, elle n'est point dans les cérémonies, elle n'a rien de commun avec les dogmes. On ne peut trop répéter que tous les dogmes sont différents, et que la morale est la même chez tous les hommes qui font usage de leur raison», suggère même une solution

Fontenelle : Il vaut mieux commencer par s’assurer des faits. Ne pas essayer de trouver des causes à des phénomènes que nous ne connaissons pas et dont l’existence même peut être incertaine En effet, croire que l’on sait nous éloigne encore plus de la vérité et de la connaissance. On cherche à établir des certitudes. Au XVIIème, science fait déjà sa révolution mais au XVIIIème, vulgarisation scientifique : science devient une vraie passion voire une mode. + Progrès scientifique doit conduire au progrès

Pour Spinoza, le fondement de la béatitude (joie et satisfaction de l’esprit) est la connaissance de la dépendance totale et continuelle de l’individu à l’égard de Dieu. Ici, Spinoza identifie la joie parfaite à la vérité : de même que le divin n’est rien d’autre que la vérité, la vérité (indestructible et éternelle) est l’Amour même. Quand je comprends que Dieu est cause d’une joie que j’éprouve, j’aime Dieu "intellectuellement". Ici, "intellectuellement" ne veut pas dire "froidement, à l'exclusion

ne peut donc être déterminé une fois pour toutes; l'étendue en est infiniment variable selon les religions. Voilà comment le bouddhisme est une religion : c'est que, à défaut de dieux, il admet l'existence de choses sacrées, à savoir des quatre vérités saintes et des pratiques qui en dérivent 2 . [. ..] Les croyances proprement religieuses sont toujours communes à une collectivité déterminée qui fait profession d'y adhérer et de pratiquer les rites qui en sont solidaires. Elles ne sont pas seulement

IntroductionPrésentation de l'œuvre : Le passage est un extrait de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, rédigée par Olympe de Gouges en 1791, comme une réponse féministe à la Déclaration desDroits de l'homme et du citoyen, publié en 1789 et qui signe l’aboutissement de la Révolution française. Cette revendication de droits nouveaux pour la femme se justifie par la condition injuste qui perdure après cette révolution sociale. Même si elles ont prouvé qu'elles étaient capables