Verlaine Les Coquillages

Florence Les Coquillages Chaque coquillage incrusté Dans la grotte où nous nous aimâmes A sa particularité L’un a la pourpre de nos âmes Dérobée au sang de nos cœurs Quand je brûle et que tu t’enflammes ; Cet autre affecte tes langueurs Et tes pâleurs alors que, lasse, Tu m’en veux de mes yeux moqueurs ; Celui-ci contrefait la grâce De ton oreille, et celui-là Ta nuque rose, courte et grasse ; Mais un, entre autres, me troubla. Paul Verlaine, Fêtes galantes

Dans « l’Huitre » extrait du Parti pris des choses, Ponge grâce à de nombreux procédés de la poésie nous fait le dessin d’une huitre dans les moindre détails il nous parle de choses que l’on ne voit quand observant millimètre par millimètre le coquillage. Il nous décrit également les sensations que l’on a lors de la mise en bouche du crustacé. Avec ce poème on a l’impression de tenir une huitre dans ses mains tellement de travail de Ponge est excellent. Il nous dévoile tous les caractéristiques

écrits en prose et non en vers. Charles Baudelaire s’inspire ensuite de Gaspard de la Nuit pour en écrire le Spleen de Paris (1855-1869). D’autres célèbres poètes comme Stéphane Mallarmé, Paul Verlaine, Arthur Rimbaud et évidemment Charles Baudelaire vont à la suite écrire des poèmes en prose. -Le poète qui lui a donné ses lettres de noblesse est Charles Baudelaire.3) Francis Ponge a probablement décidé d’écrire en prose car cela correspond bien

Jacques Prévert « faire le portrait d'un oiseau » extrait du recueil intitulé Paroles écrites en 1945 ce travail est comparé à celui d'un peintre nous aurons donc le métaphore d'un peintre à travers ce poème. Ensuite nous aurons un poème de Paul Verlaine « Chevaux de bois » extrait du recueil « Romances sans paroles » on retrouve de la joie dans ce poème car son titre est emprunté à un manège d'un champ de foire et peut nous rappeler notre enfance. Nous aurons aussi un poème de Victor Hugo «  la

mutilaient pour un bénéfice (ils sont la comparés au poète → choquant). LE BATEAU IVRE, 1871 (8 premières strophes + 4 dernières) Contexte : Rimbaud écrit ce poème alors qu'il va vivre définitivement à Paris, il va y être accueillit par Verlaine. Forme : Poème très long de 25 strophes, quatrains, rimes croisées. On peut diviser ce poème : - Les 7 premières §: la libération progressive du bateau - § 8 à 17: expérience de la course (navale), pas de destination - § 18 à 25: la désillusion

L'art : c'est-à-dire, toujours, les « bizarreries de style », Ies recherches musicales, toute cette étude pour « noter l'inexprimable » et « fixer des vertiges ». Il est difficile de savoir si ce texte a été écrit avant ou après la rupture avec Verlaine. Deux choses pourtant portent à croire qu'il est postérieur au drame de Bruxelles : d'abord, l'affirmation, qui paraît bien une allusion et un sarcasme, « J'ai aimé un porc» ; ensuite, le fait qu’il supprima (et n'est-ce pas significatif?) l'idée

arceaux verts ! Des marches du perron en longues cascatelles, Voyez comme l'eau tombe, et de blanches dentelles Borde les frontons gris ! - Dans les chemins sablés, Les ruisseaux en torrents subitement gonflés Avec leurs flots boueux mêlés de coquillages Entraînent sans pitié les fleurs et les feuillages ; Tout est perdu : - Jasmins aux pétales nacrés, Belles-de-nuit fuyant l'astre aux rayons dorés, Volubilis chargés de cloches et de vrilles, Roses de tous pays et de toutes famines, Douces

Brutal et sinistre Fend le ciel de bistre D'un long zigzag clair, Et que chaque lame, En bonds convulsifs, Le long des récifs Va, vient, luit et clame, Et qu'au firmament, Où l'ouragan erre, Rugit le tonnerre Formidablement. Paul Verlaine (1844-1896) La mer La mer brille comme une coquille On a envie de la pêcher La mer est verte La mer est grise Elle est d'azur Elle est d'argent et de dentelle Paul Fort (1872-1960) Poisson-scie et sa cousine Un poisson-scie s'encolérait

Paul Verlaine les fetes galantes CLAIR DE LUNE      Votre âme est un paysage choisi      Que vont charmant masques et bergamasques      Jouant du luth et dansant et quasi      Tristes sous leurs déguisements fantasques.  5  Tout en chantant sur le mode mineur      L’amour vainqueur et la vie opportune,      Ils n’ont pas l’air de croire à leur bonheur      Et leur chanson se mêle au clair de lune,      Au calme clair de lune triste et beau, 10 Qui fait rêver les oiseaux dans les arbres

parole peut aller jusqu’à la psalmodie qui à certain moment confine (= se rapproche de) le chant. Accointance avec la poésie. Ce mouvement symboliste se développe dans tous les arts => en peinture (Nabis) mais surtout en poésie avec Verlaine et Mallarmé. Verlaine veut réintroduire le lyrisme ; Mallarmé apporte un grand travaille sur le signifiant. Mallarmé s’intéresse beaucoup au théâtre symboliste. Le théâtre est sous l’influence de ces grands poètes et hérite d’une conception rythmique de la