Verlaine Les Fêtes Galantes Colloque Sentimental

j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais, Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais ! Les fleurs du mal, 1857 Paul Verlaine (1844-1896) Verlaine à constamment renouvelé son écriture en privilégiant « la musique avant toute chose ». Sa vie tumultueuse et sa fin misérable en ont fait un de ces « poètes maudits » sur lesquels il avait publié un ouvrage. Colloque sentimental Dans le vieux parc solitaire et glacé Deux formes ont tout à l'heure passé. Leurs yeux sont morts et leurs lèvres sont

et bourgeoises, le déclin de la noblesse, avec l’importance de l'histoire et du contexte, parfois avec des connaissances scientifiques (naturalisme). Les grandes figures du réalisme: •Flaubert, Gustave (1821-1880) : Madame Bovary, L’Éducation sentimentale. •Stendhal (1783-1850) : Le Rouge et le Noir, La Chartreuse de Parme. •Balzac, Honoré (1799-1850) : La Comédie humaine (91 romans). •Maupassant, Guy (1850-1893) : Pierre et Jean, Une Vie, Bel-Ami. •Sand, George (1804-1876) : La Mare au diable

Illimité, mystérieux, Un doux frisson traverse tout notre être. J’ai cru surprendre au plus profond des cieux L’écho lointain de nos tristesses : Murmure, appel, nostalgique soupir Des bien-aimés là-bas pleins de désir Novalis(1772-1881) Colloque sentimental Dans le vieux parc solitaire et glacé,Deux formes ont tout à l’heure passé. Leurs yeux sont morts et leurs lèvres sont molles,Et l’on entend à peine leurs paroles. Dans le vieux parc solitaire et glacé,Deux spectres ont évoqué le passé.

Contemplations : « Quand je parle de moi, je vous parle de vous ! ». La poésie lyrique présente d'ailleurs parfois une forme plus impersonnelle en utilisant la 3e personne pour dire une émotion que chacun peut reconnaître comme dans Colloque sentimental de Verlaine (Fêtes galantes). On peut noter cependant que l'expression lyrique est également souvent associée à la fonction conative : l'emploi de la 2e personne impliquant le récepteur dans le jeu des sentiments de l'émetteur. L'illustrent parfaitement

incliné plante son drapeau noir. Paul Verlaine (1844-1896 ) : Chanson d'automne, Poèmes saturniens (1866) Les sanglots longs Des violons De l'automne Blessent mon cœur D'une langueur Monotone. Tout suffocant Et blême, quand Sonne l'heure, Je me souviens Des jours anciens Et je pleure Et je m'en vais Au vent mauvais Qui m'emporte Deçà, delà, Pareil à la Feuille morte. Paul Verlaine (1844-1896) : Colloque Sentimental, Fêtes galantes (1869) Dans le vieux parc solitaire

pont le plonge dans ses souvenirs et lui rappelle cette rupture, c’est montré par l’utilisation de la 1ere personne du singulier. Le temps qui passe est aussi montré avec l’eau qui coule où seule la peine demeure. Verlaine dans Colloque sentimental du recueil Les Fêtes galantes, 1869, raconte aussi une histoire amoureuse d’une façon originale, en effet il inclut un dialogue de théâtre à son poème, et au lieu de rendre ce texte vivant cela le rend monotone, plein de désespoir, de même pour une

Ulysse de Du Bellay (1522-1560) J’ay voulu voyager, à la fin le voyage de Jean baptiste Chassignet (1570-1635) Parfum exotique de Charles Beaudelaire (1842) Au seul souci de voyager … de Stéphane Mallarmé (1842-1898) En bateau de Paul Verlaine (1869) La prose du transsibérien de Blaise Cendrars (1913) Ondes- Voyage d’Apolinnaire (1918) Paquebot in Débarcadères de Jules Supervielle (1922) Moravagine de Blaise Cendrars (1926) Orientales de Francis Etienne Sicard (1995)

Contemplations: «Quand je parle de moi, je vous parle de vous!». La poésie lyrique présente d'ailleurs parfois une forme plus impersonnelle en utilisant la 3e personne pour dire une émotion que chacun peut reconnaître comme dans Colloque sentimental de Verlaine (Fêtes galantes). On peut noter cependant que l'expression lyrique est également souvent associée à la fonction conative: l'emploi de la 2e personne impliquant le récepteur dans le jeu des sentiments de l'émetteur. L'illustrent parfaitement

Troglodytes ? Un peuple si juste devait être chéri des dieux. Dès qu'il ouvrit les yeux pour les connaître, il apprit à les craindre ; et la religion vint adoucir dans les moeurs ce que la nature y avait laissé de trop rude. Ils instituèrent des fêtes en l'honneur des dieux. Les jeunes filles, ornées de fleurs, et les jeunes garçons, les célébraient par leurs danses, et par les accords d'une musique champêtre ; on faisait ensuite des festins, où la joie ne régnait pas moins que la frugalité. C'était

fusion de toutes les sensations. "Les parfums, les couleurs et les sons se répondent", correspondances. LA 3 : PROMENADE SENTIMENTALE, poème saturniens, paul verlaine, 1866 I) Le tableau d'une nature paisible a) La promenade Locus amoenus : le lieu agréable. Topos de la littérature et de la poésie. Le motif du jardin et de la promenade est traditionnel, Verlaine le reprend ici. Ancrage dans un lieu naturel qui évoque le jardin : étang/nénuphar/saules... titre "promenade" ° errer + promener