Verlaine Oh Triste Triste était Mon âme

J'irai par la forêt, j'irai par la montagne - Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.  Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.  Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Honfleur, Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. Victor Hugo

anthologie de dix poèmes écits par quelques uns des successeurs de Baudelaire comme Mallarmé, Verlaine ou encore Rimbaud. Nous évoquerons les thèmes de l’amour au fil des saisons, du voyage et de la recherche de l’Idéal. Les trois premiers poèmes traitents du thème de l’amour qui affecte beaucoup de poètes. « Apparition » de Mallarmé écrit en 1863, « Roman » de 1870 écrit par Rimbaud et « Green » de Verlaine sont trois poèmes d’amour se rapportants à des saisons : l’été « des fleurs » puis l’hiver

indolente. De ton corps si beau, Comme une étoffe vacillante, Miroiter la peau! Sur ta chevelure profonde Aux âcres parfums, Mer odorante et vagabonde Aux flots bleus et bruns, Comme un navire qui s'éveille Au vent du matin, Mon âme rêveuse appareille Pour un ciel lointain. Tes yeux où rien ne se révèle De doux ni d'amer, Sont deux bijoux froids où se mêlent L’or avec le fer. A te voir marcher en cadence, Belle d'abandon, On dirait un serpent qui danse Au bout d'un

....................................................... 12 A la promenade. Paul Verlaine ..................................................................................................................................... 13 Après trois ans. Paul Verlaine ....................................................................................................................................... 13 Cauchemar. Paul Verlaine ...............................................................................

VERLAINE Romances sans paroles Ariettes oubliées III Il pleut doucement sur la ville. (Arthur Rimbaud.) Il pleure dans mon cœur Comme il pleut sur la ville; Quelle est cette langueur Qui pénètre mon cœur? Ô bruit doux de la pluie Par terre et sur les toits! Pour un cœur qui s’ennuie Ô le chant de la pluie! Il pleure sans raison Dans ce cœur qui s’écœure.

Romances sans paroles  -  Paul Verlaine | Ariettes oubliées 1. C'est l'extase langoureuse 2. Je devine, à travers un murmure 3. Il pleure dans mon coeur 4. Il faut, voyez-vous, nous pardonner les choses 5. Le piano que baise une main froide 6. C'est le chien de Jean de Nivelle 7. O triste, triste était mon âme 8. Dans l'interminable 9. L'ombre des arbres dans la rivière embrumée Paysages belges 10. Walcourt | 11. Charleroi 12. Bruxelles. Simples fresques. 13. Bruxelles

tercets, c'est pourtant le cas de La fileuse (de Paul Valéry). Exemples : 21 poèmes ! | 4 vers | le QUATRAIN | C'est la strophe la plus fréquente en poésie ! Exemples : 358 poèmes ! | 5 vers | le quintil ou "cinquain" | exemple : Nevermore (de Paul Verlaine), structure des rimes : ABBAA Exemples : 26 poèmes ! | 6 vers | le SIZAIN | exemple : Mignonne, allons voir si la rose (de Pierre de Ronsard), structure des rimes : AABCCB Exemples : 24 poèmes ! | 7 vers | le SEPTAIN | Attention - tout comme

Musset (1810-1857) 4) Théophile Gautier (1811-1872) 5) Paul Verlaine (1844-1896) 6) Charles Baudelaire (1821-1867) 7) Léon Pamphile Le May (1837-1918) III/. Les œuvres : 1) Claire de lune, de Victor Hugo- Les Orientales. 2) La lune, de Théodore de Banville. 3) Ballade à la lune, d’Alfred De Musset. 4) La Lune, de Théophile Gautier. 5) Claire de lune, de Paul Verlaine- Fêtes galantes. 6) Tristesse de la lune, de Charles Baudelaire.

Devoir de français : Mortellement triste Selon moi, la poésie est une façon d’exprimer nos sensations, nos impressions ainsi que nos sentiments sous la plus belle forme possible, que ce soit des évènements heureux ou malheureux, afin de ne pas les oublier. Si j’ai choisi le thème de la mort, c’est entre autre parce que je senti la mort dans l’âme au moment où l’on m’a demandé de réaliser une anthologie poétique. J’ai donc choisi de coucher sur papier mes impressions pour me libérer du poids de

bas et lourd pèse comme un couvercle, Les fleurs du mal (1857) Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis, Et que de l'horizon embrassant tout le cercle Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits ; Quand la terre est changée en un cachot humide, Où l'Espérance, comme une chauve-souris, S'en va battant les murs de son aile timide Et se cognant la tête à des plafonds pourris ; Quand la pluie étalant ses immenses traînées