Vision Mission Nespresso

d’imagination et d’invention forte qu’il met au service de la firme. À l’opposé, Jean-Baptiste Say attribue à l’entrepreneur un rôle d’organisateur. Il coordonne les ressources de façon à accroître et optimiser la production de l’entreprise. Ces deux visions de l’entrepreneur sont complémentaires et les deux rôles sont généralement concomitants dans chaque entrepreneur. Cependant, l’innovateur est celui qui caractérise le mieux la logique entrepreneuriale et qui implique une capacité à anticiper, à se

| 2) L’élaboration du business plan Le business plan est un document qui résume la réflexion sur le projet de création d’entreprise. Il doit permettre de convaincre les banquiers et les investisseurs de financer la création. Il donne une vision synthétique de l’activité et ses contours pour les 5 premières années. Pour obtenir des financements, la créatrice peut s’adresser aux banques et à des investisseurs privés. B. Les aides à la création d’entreprise Pour réaliser le business plan

isissent les marques ® Qu’ils cho ® ® , ® , Boursin ou des marques locales Mini Babybel , Kiri , Leerdammer plaisir sain et la bonne humeur les consommateurs apprécient le qu’elles véhiculent. Bel est une histoire de familles. g Groupe de conjuguer vision à lon L’actionnariat familial permet au ent En 2009, porté par l’engagem terme et performances durables. a réalisé un chiffre d’affaires de ses 11 500 collaborateurs, Bel de 2,2 milliards d’euros. ommaire S 04 Entretien avec Antoine Fiévet,

Le prix pensé/supposé doit être supérieur à la réalité, ce qui permet une réassurance post achat. Chapitre X : La distribution du luxe et le dilemme d’Internet Le magasin constitue un lieu privilégié de l’expérience de marque. Le vendeur a comme mission de vendre à quelqu’un avant de vendre quelque chose. C’est le client qui achète et non le personnel qui vend. On vend le prix, pas le produit en expliquant toutes les qualités, les traditions de la marque pour justifier le prix. Le vendeur doit faire

en disant que dans tel pays tout le monde marche pied nue, donc il n’y a rien à en tirer. L’homme d’affaire demande a un deuxième représentant qui lui dit : tout le monde marche pied nu, il y a tout à faire. De ce fait, cela dépend surtout de la vision des personnes. Les conceptions « grand public » du marketing Il y a trois conceptions populaires du marketing sont répandues : Le marketing est un ensemble de moyens de vente agressifs utilisés pour conquérir des marchés existants. Le marketing ne

industriels de transformer des marchés de vrac (blé, café, savon) en des marchés de produits à plus forte valeur ajoutée. Notre quotidien est aujourd’hui envahi par les marques : On se réveille avec les infos de France info, en savourant un café Nespresso, avec des biscotes de Lu et un jus Tropicana, puis avant de partir au travail et d’apprécier les services de la RATP ou de la SNCF on souhaite une bonne journée à nos enfants qui peuvent aussi avoir des noms de marques (Zoé, Mégane). Que ce soit

N° 3 / jaNvieR 2010 LA REVUE DE RéFLEXION DE L’Apm SOmmAIRE AUX SOURCES DE L’INNOVATION Rupture, diversité des savoirs, libre exploration REgaRds cRoisés : • Philippe Mallein • Pascal Picq • Pascal Royer • Jacques Paget • Bruce Nussbaum VISIONS Entretien avec Frédéric Fréry, rédacteur en chef invité 04 VuEs D’aiLLEuRs avec Vaiju Naravane & Jean-Marie Bouissou L’innovation technologique est-elle un progrès pour l’homme ? par Charles Pépin mANAGEmENT Chaos et cosmos par Pierre-Louis

définir ce que la marque injecte dans le produit (ou le service), en quoi elle le transforme : • quels attributs s’y matérialisent ? • quels avantages s’y incorporent ? • quels bénéfices s’y déposent ? • quelles obsessions s’y inscrivent ? • quelle mission s’y dessine ? Ce sens profond de la marque est souvent oublié ou volontairement omis. Ainsi, il est fréquent d’entendre dire par certains distributeurs : « Pour nous, la marque c’est secondaire, pas besoin de mettre quelque chose sur le produit. »

Comme nous le voyons à la figure 4.1, les trois niveaux d’un discours de marque se structurent comme un « entonnoir de perception » en partant des matériaux les plus immédiatement visibles jusqu’aux idées qui se laissent découvrir à la fin d’une vision d’ensemble. Selon les auteurs qui développent l’approche de Jean-Marie Floch3 dans l’analyse sémiologique des discours publicitaires, la marque, dans la perspective narratologique, est le fruit d’une « pensée bricoleuse alliant éclectisme et syncrétisme »

marque et proposant une gamme très large des produits de l’entreprise en question (et exclusivement). Ce magasin « porte-drapeau » se veut la vitrine de la marque à laquelle il est dédié ; il symbolise la matérialisation de son territoire, de sa mission, de son image, de ses valeurs, mais aussi une revendication tangible de sa notoriété. » Mais quelles sont les raisons stratégiques qui amènent une marque à développer son flagship store ? Selon Olivier Saguez, de la prestigieuse agence Saguez & Partners