Voyage Au Bout De La Nuit Fantastique

une œuvre prolongée dans la durée par exemple Amers en 1957) ou Pierre Reverdy (Plupart du temps, 1945, regroupement des poèmes de 1915-1922) qui explorent « l'Esprit nouveau » en recherchant la présence de la modernité et du quotidien (la rue, le voyage, la technique) et l'éclatement de la forme (disparition de la rime, de la ponctuation, du vers métré et audaces stylistiques exploitant l'expressivité des images, les ressources du rythme et des sonorités…). Ils préfigurent des recherches plus systématisées

pourriture et de mort. Le « brouillard opaque » qui enveloppe le protagoniste non seulement ne lui permet pas de localiser géographiquement le lieu afin de se repérer dans l’espace, mais il le projette aussi dans un univers onirique à la limite du fantastique. Le temps, irréel et étiré, participe de cette vision cauchemardesque. Lorsque apparaît cette lande d’une « solitude séculaire », le personnage à la fois acteur et narrateur de son propre songe est déjà en train de s’adonner à une action qui

l’espace Couvrirait de mon sang le monde tout entier La mer les monts les vals et l’étoile qui passe Les soleils merveilleux mûrissant dans l’espace Comme font les fruits d’or autour de Baratier Souvenir oublié vivant dans toutes choses Je rougirais le bout de tes jolis seins roses Je rougirais ta bouche et tes cheveux sanglants Tu ne vieillirais point toutes ces belles choses Rajeuniraient toujours pour leurs destins galants Le fatal giclement de mon sang sur le monde Donnerait au soleil plus de vive

d'une vie romanesque, est devenu le mythe que l'on appelle le "bovarysme". L'exemple parfait du Nouveau Roman est incarné par Ferdinand Bardamu, personnage presque autobiographique crée par Louis-Ferdinand Céline dans son best-seller Le voyage au bout de la nuit. Bardamu a été souvent employé comme reflet de la médiocrité héroïque, si l'on considère qu'un héros est le personnage principal d'un roman. Aucun rapport avec Ulysse; il représente presque l'opposé de tout ce qui a fondé la notion même de

peinture, la sculpture, la musique et la politique. Il se caractérise par une volonté d'explorer toutes les possibilités de l'art afin d'exprimer ses états d'âme : il est ainsi une réaction du sentiment contre la raison, exaltant le mystère et le fantastique et cherchant l'évasion et le ravissement dans le rêve, le morbide et le sublime, l'exotisme et le passé. Idéal ou cauchemar d'une sensibilité passionnée et mélancolique. CARACTERISTIQUES * Sensibilité * Passions * Le Moi * Désir

maritime de Berck où pénètrent maintenant les premières lueurs de l’aube. C’est une matinée ordinaire. À sept heures, le carillon de la chapelle recommence à ponctuer la fuite du temps, quart d’heure par quart d’heure. Après la trêve de la nuit, mes bronches encombrées se remettent à ronfler bruyamment. Crispées sur le drap jaune, mes mains me font souffrir sans que j’arrive à déterminer si elles sont brûlantes ou glacées. Pour lutter contre l’ankylose je déclenche un mouvement

maritime de Berck où pénètrent maintenant les premières lueurs de l’aube. C’est une matinée ordinaire. À sept heures, le carillon de la chapelle recommence à ponctuer la fuite du temps, quart d’heure par quart d’heure. Après la trêve de la nuit, mes bronches encombrées se remettent à ronfler bruyamment. Crispées sur le drap jaune, mes mains me font souffrir sans que j’arrive à déterminer si elles sont brûlantes ou glacées. Pour lutter contre l’ankylose je déclenche un mouvement

déversés dans le Collecteur Général). Le travail industriel suscite l’aliénation des individus et il offre aux hommes l’occasion d’exercer leur tyrannie sur d’autres. On pourra rapprocher cette satire de celle de Louis-Ferdinand Céline dans Voyage au bout de la nuit et celle de Zola dans Germinal. b) Le règne de l’argent Dans L’Ecume des jours, les objets envahissent le quotidien des personnages. Boris Vian anticipe les méfaits d’une société de consommation qui produit des objets désirés et cependant

étaient les diagnostics très singuliers. Jusque là, elle avait bravement porté le poids de la maladie et ne s’était pas encore résignée à se mettre au lit ; sur la fin du soir de mon arrivée au château elle cédait - comme son frère me le dit dans la nuit avec une inexprimable agitation - à la puissance écrasante du fléau, et j’appris que le coup d’œil que j’avais jeté sur elle serait probablement le dernier, - que je ne verrais plus la dame, vivante du moins. Pendant les quelques jours qui suivirent

Araignée du matin chagrin • Arbalète (l')* • Arbitre myope (l') • Arbre à soleils (l') • Arbre dans le salon (un) • Arbre de l'éden (l') • Archet de l'agonie (l') • Architecte de l'éphémère* • Archives de la nuit (les)* • Ardennes au coeur (les) • Argent immédiat pour... • Argent n'a pas d'odeur (l') • Aristots du sous-sol (les) • Arlette à Malibu • Armée de robots° • Armée des inutiles (l') • Armée imbattable cherche