Vraisemblance Chez Diderot

romantisme ? Déjà avec Rousseau et Diderot, l’on a ce que l’on appelle le « préromantisme ». Ce n’est ni une école ni un mouvement, mais désigne la transition entre les Lumières et le Romantisme, entre le rationalisme philosophique et l’irrationalité affective. Cela s’illustre avec les Confessions, la Nouvelle Héloïse, ainsi que les Rêveries du promeneur solitaire chez Rousseau, et avec la Religieuse, le Neveu de Rameau, ou encore Jacques le Fataliste du côté de Diderot. Le terme « romantique » prit

Caractéristiques du drame romantique Refus de la règle des trois unités : les romantiques veulent se libérer de la forme et refusent la règle des trois unités car elle étouffe le génie. De plus les unités de temps et de lieu sont contraires à la vraisemblance. Seule l'unité d'action doit être maintenue. Refus de la règle de bienséance : par souci de réalisme, les romantiques veulent montrer sur scène ce qui existe (meurtres, suicides, duels, etc. Le mélange des genres, la diversité : les romantiques

à Paris pour réussir. Le père Goriot est le type du père qui adore ses filles - le retour des personnages Le retour des personnages: vraie naissance de la Comédie Humaine Un jour de l'année 1833, Honoré de Balzac, fou de joie, fit irruption chez sa sœur, Laure de Surville, et s'écria: « Salue-moi, car je suis tout bonnement en train de devenir un génie. » Il venait d'entrevoir la première ébauche d'une œuvre colossale dont le principe serait le retour des personnages d'un roman à l'autre.

noms empruntés font plus d'impression sur notre esprit que les vrais noms et les vraies aventures ne sauraient faire. »(Furetière) ▪ Proust : le chauffeur Albert devient Albertine. Le dandy Robert de Montesquiou devient Charlus chez Proust et Des Esseintes chez Huysmans dans A rebours ▪ Zola, L’œuvre, Cézanne semble se retrouver dans le personnage du peintre et se brouille avec Zola. La chimère « La littérature se sert du procédé qu'emploie la peinture, qui, pour faire une belle

de caractère). Il s’agit de se moquer d’un caractère pour le corriger. Au fur et à mesure les libertés se font plus grandes. Avec Beaumarchais au XVIIIe, on pourra ainsi rendre un noble ridicule. Le Drame sérieux ou bourgeois, théorisé par Diderot au XVIIIe Siècle afin de renouveler le genre théâtral. Il s’agit de présenter sur scène sous forme de « tableaux » les préoccupations du quotidien : la famille, l’argent et la morale y tiennent une grande place. Volonté d’imiter la nature. Les

JACQUES LE FATALISTE, DIDEROT Sommaire Sommaire................................................................................................................ 1 Contextualisation de l’œuvre................................................................................... 3 Introduction............................................................................................................................3 I) Vie et œuvre de Diderot ......................................................

trois unités : les unités de temps, de lieu et d'action. -Enfin, elle doit obéir aux règles de bienséance, qui interdisait de choquer ou de heurter la sensibilité ou la pudeur des spectateurs en montrant par exemple des combats sur scène ; et de vraisemblance, puisque la théâtre se veut une imitation de la vie réelle, qui écartait alors les faits trop extravagants ou les coïncidences, peut-être réelles, mais auxquelles le spectateur ne peut pas croire (par exemple une crise cardiaque tuant un ennemi)

l’emporter. Le XVIIIème siècle est un siècle qui secoue les gens, un siècle d’expansion, où l’on assiste à l’essor considérable des moyens de communication, ce qui en fait un siècle commun à notre époque. On assiste à la naissance de l’Encyclopédie, de Diderot à d’Alembert, de 1751 à 1760. Il s’agira de voir comment, la notion d’individu va naître, émerger au cours du XVIIIème siècle. Un individu qui va sentir, comme étant de plus en plus lourdes toutes ces tutelles exercées sur lui. Cet affranchissement

permettaient (selon Boileau, entre autres) de donner plus de vraisemblance aux pièces, apparaissent peu à peu comme des carcans dont les auteurs cherchent à se défaire. De plus, les philosophes des Lumières prennent violemment parti contre le clergé et son attitude autoritaire envers le théâtre. Les « esprits libres » estiment que le théâtre est non seulement un divertissement innocent, mais aussi un moyen pédagogique : Voltaire et Diderot soutiennent l'idée selon laquelle la représentation des vices

des raison matériels. L'acoustique est mauvaise, on voit mal (sauf si il est proche de la rampe). Ces raisons sont mises en avant par les comédiens pour défendre ce jeu, critiqué par certains car non vraisemblable. -Au 18e, des dramturges comme Diderot essaye de faire des effets de réels, il faut qu'il puisse meme tourner le dos au public comme en vrai Mme Riccoboni s'y oppose : l'acteur qui tourne la tete pour voir ds la coulisse n'est entendu que du quart des spectateurs, l'expression du visage