Vraisemblance Phèdre Racine

Conformément au respect de la vraisemblance et de la morale, l'acteur ne doit pas choquer le spectateur. A l’époque, le théoricien Boileau présentait ces conventions comme une nécessité pour rendre le spectacle théâtral « vraisemblable ». De ce fait, violence et intimité physique sont exclues de la scène. Les batailles et les morts doivent se dérouler hors scène et être rapportées au spectateur sous forme de récits. On note toutefois quelques exceptions comme le suicide de Phèdre, ou la folie d'Oreste dans

d'abord connaître et apprécier grâce à ses comédies, tel Mélite en 1628. Il est ensuite remarqué par Richelieu qui lui verse une pension. Cette association s'achève avec Le Cid qui vaut à Corneille la gloire. Il fut délaissé par le public au profit de Racine. Il mourut dans l'indifférence. Molière: Fils du tapissier du roi, licencié en droit, Jean-Baptiste Poquelin de son vrai nom renonce à reprendre l'affaire paternelle, et fonde l'Illustre-Théâtre. En compagnie de Madeleine Béjart, il vit treize

personnages nobles (rois, princes…) ou même mythologies (tel Œdipe dans La Machine Infernale de Cocteau) à haute élévation morale représentant des valeurs. Cette exemplarité de l’action et des personnages est illustrée dans la préface de Bérénice, de Racine, pièce dans laquelle Titus est empereur romain et Bérénice est reine de Palestine. L’auteur y explique que la tragédie n’est pas nécessairement faite de sang et de mort, mais qu’ « il suffit que l’action en soit grande, que les acteurs en soient héroïques

l’Italien Trissino, qui est la première des tragédies à respecter la règle des unités. En France et en Espagne, à l’époque classique, les deux dramaturges les plus importants sont Jean Racine et Pierre Corneille. Quand sa pièce, Bérénice, a été critiquée parce qu’elle ne contenait pas de dénouement fatal, Racine a répondu en contestant le traitement "conventionnel" de la tragédie. Corneille pratiquait aussi une tragédie à dénouement non fatal, ou tragi-comédie, genre apprécié auparavant mais sorti

d'ivoire est peut-être Clytemnestre (Bibliothèque du Petit Palais, Paris). Photo de Bulloz, tirée de l'ouvrage dirigé par Daniel Couty et Alain Rey, le Théâtre, Bordas, 1980, p. 15. 8. Aristote, op. cit., 1453 a, p. 46. 9. Lucien Goldmann, Racine, Paris, l'Arche, 1970, p. 15. 10. Samuel Beckett, En attendant Godot, Paris, Minuit, 1952, p. 15-16. 96 «Le conflit tragique n'est pas un conflit entre le Devoir et la Passion, ou entre deux Devoirs. C'est le conflit entre deux plans de l'existence

du Ciel ou qui fermentent dans son propre sang " (R. Pignarre, cité par Littérature et langages) Eschyle, Sophocle et Euripide sont les grands noms du théâtre grec. Ils ont laissé des œuvres consacrées aux grands mythes antiques : Œdipe, Antigone, Phèdre, Iphigénie, Oreste… Ces mythes ont souvent été revisités plus tard. Le théâtre médiéval L'origine religieuse apparaît dans trois formes théâtrales : les miracles, les mystères et les passions. La production profane est riche aussi : soties, farces

qui regroupe tous les arts en un tout unifié. Le théâtre baroque peut se définir, dans un premier temps, comme le négatif du théâtre classique. À l’analyse intellectuelle, le baroque préfère l’émotion, la perception ; face à la recherche de la vraisemblance, le baroque promeut l’illusion ; à l’unité de ton, le baroque privilégie l’inconstance et le paradoxe ; à la simplicité, le baroque oppose la complexité. Plusieurs auteurs écrivent des pièces de théâtre durant la période baroque tels que Corneille(

BÉRÉNICE de Jean Racine Mise en scène Jean-Louis Martinelli DOSSIER PÉDAGOGIQUE réalisé par Emanuela Pace Du 13 septembre au 19 novembre 2006 Salle Transformable Hélas ! en guerre avec moi-même, Où pourrai-je trouver la paix ? Je veux, et n’accomplis jamais. Je veux mais, ô misère extrême ! Je ne fais pas le bien que j’aime, Et je fais le mal que je hais. Jean Racine, Cantiques spirituels, 3, 1694 Voici le temps enfin qu’il

Auteurs et œuvres Français BAUDELAIRE PREVOST Les fleures du mal - Manon l’Escaut BARBARA.C RACINE L’assassinat du pont rouge - Phèdre CAMUS.A V.HUGO L’étranger - Melancolia La peste -Aux morts de la nuit CORNEILLE du 4 L’illusion comique -Hernanie Le cid VOLTAIRE FLAUBERT - Candide Mme Bovary ZOLA MOLIERE - Thérèse raquin l’école des femmes Don juan LA MARTINE Le lac PLAUTE Amphitryon Le soldat fanfaron

diachronique de l’antiquité grecque au théâtre contemporain. Selon Lagarce, le théâtre contemporain commence à partir de l’auteur russe Tchekhov > « l’intrigue disparaît au profit d’une atmosphère »1982 : * Adapte Phèdre de Racine. * Mise en scène d’une pièce qu’il a lui-même écrit en hommage à Tchekhov : Voyage de Mme Kripper vers la Prusse orientale . Cours du 15/091988 :23 juillet > l’annonce de sa séropositivité