Vérité Sophistes

Pourquoi la rhétorique éloignerait-elle du bonheur ? Quelle conception Socrate se fait-il du bonheur ? La rhétorique en justice, lorsqu'il s'agit de se défendre, de défendre ses proches, ses collègues n'est pas d'une totale utilité, car si on l'utilise il faudrait mettre en lumière tous les actes commis. Selon Polos, la rhétorique est juste et que la pire des choses est l'injustice. Pour aller jusqu'au bout de cette rhétorique, il faudrait qu'elle soit appliquée sur tout le monde, même si celle

de lui-même, patient, réservé, rationalisme dans l’action. Grande réputation comme chef de G et orateur (éducation nouvelle : les sophistes, formation à l’art oratoire). Union Libre avec une métèque, Aspasie de Milet (deux fils) : très belle, célèbre, intelligente, rôle considérable dans la vie culturelle et politique d’Athènes. Cercle d’intellectuels avec le sophiste PROTAGORAS, sculpteur PHIDIAS, SOPHOCLE, philosophe ANAXAGORE, THUCYDIDE (historien). b) L’œuvre de P à la tête de la démocratie

peuvent prendre des nourrisses Traditionnellement l’éducation repose sur la répétition orale des poèmes homériques A partir du Ve à Athènes les familles aisées peuvent envoyer leurs enfants suivre des enseignements coûteux de maîtres à penser, de sophiste, comme Protagoras ou Gorgias (l’art du raisonnement) Socrate quand à lui assure ses enseignements gratuitement, mais ses disciples sont souvent issus des familles riches (Xenophon, Alcibiade) -> hostile au fonctionnement de la démocratie Enseignements

LE GORGIAS – QUESTIONS 1. Quel est le but de la rhétorique ? Réponse : Ca rend les gens capables de parler et de penser. 2. Nommer des exemples d’art qui ont pour objet les discours selon Socrate. Réponse : L’arithmétique, le calcul et la géométrie. 3. Gorgias distingue les attributs essentiels de la rhétorique. Quels sont-ils ? Réponse : L’art oratoire a seulement la parole pour instrument. 4. Socrate s’acharne auprès de Gorgias pour qu’il définisse l’objet de la rhétorique

Cependant, l'hypothèse est contredite par un constat : il n'existe pas de maître de vertu. Socrate dit en tout cas qu'il n'en connaît pas. Il examine la question avec Anytos (homme politique athénien qui sera plus tard l'un de ses accusateurs). Les sophistes, il est vrai, prétendent enseigner la vertu. Anytos les critique sévèrement... tout en reconnaissant ne pas connaître leur enseignement. Il soutient que ce sont les hommes de bien qui enseignent la vertu. Mais Socrate objecte que les grands hommes

qu’ils effectuent. Dans tous les domaines de la vie publique, la question de la légitimité du ou des pouvoirs prend donc une signification critique décisive. Les références indispensables pour traiter la question La critique platonicienne des sophistes et de la tyrannie liée à la cupidité pose déjà la question de la légitimité du pouvoir. A Calliclès qui affirme le droit du plus fort et fait l’apologie de la force comme origine réelle de tout pouvoir digne de ce nom, Socrate oppose les valeurs

comme celle d'un satyre. Sa laideur, perçue comme un signe d'intempérance et de vice, scandalise les athéniens pour qui la beauté physique est le symbole de la beauté morale. Il consacre son énergie à enseigner gratuitement, contrairement aux sophistes, sa philosophie dans les lieux publics et les gymnases. Il prétend avoir reçu comme mission d'éduquer les hommes et pense que l'ignorance est la source de l'injustice. Socrate a de nombreux disciples comme Xénophon, Platon, Alcibiade, mais il n'a

rapportant les paroles de tous les plaideurs, notamment Mélétos, et mène un argumentaire visant à démontrer son innocence et l'absurdité de l'accusation. Il réfute l‘idée que l’éducation qu’il offre soit dans un but lucratif (contrairement aux sophistes) et ensuite explique qu’il ne peut pas ne pas croire aux dieux car selon lui ce sont ces dieux, notamment Apollon (par un oracle rendu à Chéréphon), qui l'ont incité à être philosophe. C'est d'ailleurs Apollon lui-même qui aurait dit que Socrate

discussion, Philocléon, le père, est censé représenter le peuple athénien trompé par les sophistes (orateurs et professeurs d’éloquence développant des raisonnements souvent vicieux afin de persuader un auditoire naïf dans les assemblées ou les procès). Son fils, Bdélycléon, représente la jeune génération athénienne (et surtout Aristophane lui-même !) qui tente de renouer avec les valeurs des anciens et combat les sophistes. Au terme de ce débat, le chœur des jurés déclare vainqueur Bdélycléon. Pour calmer

Il envoie Dion en exil et peu après Platon, qu’il avait retenu prisonnier quelque temps. Le monarque promet, cependant, les appeler l'un et l'autre. Une foi à Athènes Platon y reste pendant six ans et compose probablement Parménide, Théétète, Sophiste, Politique, Philèbe. En 361, Denys invite Platon à nouveau. Le philosophe y retourne avec quelques disciples, et laisse la direction de l'académie à Héraclide du Pont. Peut-être que Platon défendait la cause de Dion devant Denys. Celui-ci, loin