Vérité Subjective

donc contradictoire de se méfier d'une certitude. Mais la certitude traduit un sentiment subjectif concernant la vérité de nos idées. Or cette confiance est-elle fondée? L'expérience prouve que nous pouvons nous tromper ou perdre nos illusions. Nous ferions donc bien de nous méfier, car la certitude pourrait bien ne pas être un critère suffisant du vrai. A quoi reconnaissons-nous la vérité? La méfiance semble donc à la fois illogique et indispensable : il y a un problème. Mais pourquoi devrions-nous

la philosophie nous a appris, à nous méfier d’une définition trop étroite, ou trop naïve, de la vérité. La vérité est un fait de langage, et le langage est un système de conventions. Des conventions sont par définition contestables. Et l’on observe en effet que les hommes ont beaucoup de mal à s’entendre sur la définition et sur les critères de la vérité. Que pouvons-nous donc comprendre par Vérité et réalité ? Le langage courant confond souvent le vrai et le réel. Lorsque l’on dit par exemple

noblesse d’obéir à une norme d’objectivité. La question est de savoir ce qu’il faut entendre par là. - L’objectivité est-elle l’ impartialité ou la neutralité c’est-à-dire l’absence de parti pris en matière de valeur ? Mais faire de la neutralité subjective la condition de la scientificité d’un énoncé n’est-ce pas déjà un choix de valeur ? - L’objectivité est-elle le propre d’énoncés capables de faire l’accord des esprits ? Sans doute est-ce là ce qui fait la supériorité de la science sur tous les

venant de l’école des Carrache et ont donc fait une erreur portant sur la qualité substantielle de la chose , car le tableau est en réalité une œuvre de Nicolas Poussin. Il va alors de soi que leur consentement a été vicié car s’ils avaient su la vérité, ils ne se seraient pas séparés de l’objet. Ainsi, les juges de la Cour d’appel prononcent la nullité de la vente du tableau, et demandent à ce que soit restituée la somme perçue par Mme Roman lors de la transaction en échange du fait qu’elle récupérera

s'être trompé pour parvenir à la vérité ? Socrate dit : « Je sais que je ne sais pas. » Or, poser la question « Faut-il d’abord s’être trompé pour parvenir à la vérité ? », contient le présupposé, que nous pouvons parvenir à la vérité. La question semble en contradiction avec le philosophe. De plus, la question semble paradoxale : l’accession à la vérité passerait nécessairement par l’erreur. Le bon sens dirait : « On peut se tromper, pour découvrir la vérité. Mais on peut aussi la découvrir

complexe et parfois abstraite, dont l’apologue serait bien incapable. Bien qu’ils puissent paraître plus ennuyeux, ces genres traitent un sujet de façon beaucoup plus approfondie. Le traité de manière canonique et rigoureuse, l’essai de manière plus subjective et selon une méthodologie plus libre, recourent à une argumentation qui peut sembler infiniment plus rigoureuse et convaincante que l’apologue, qui ne repose en dernière analyse que sur un raisonnement analogique, sur une comparaison entre récit

La Vérité * Sens Théorique * Sens Psychologique * Sens Moral Rapport de Conformité entre la pensée et ce qui est. Authenticité Affectation. Contraire de Mensonge. Mensonge : Représentation qui masque partiellement ou totalement. Le mensonge est volontaire. Subjectivité : est Subjectif ce qui appartiens a un objet et ce qui vient de lui Objectivité : est objectif ce qui appartient a un objet indépendamment du sujet qui le pense Erreur : Représentation non conforme à la réalité

La vérité est-elle affaire de point de vue?

On entend par point de vue soit une position particulière d’un sujet dans l’espace, c’est à dire un lieu duquel l’on observe, soit une opinion, un jugement personnel sans fondement. Dans les deux cas, celui-ci semble dépendre d’un sujet pensant qui perçoit le monde d’une façon unique et subjective. Or la vérité peut être définie comme une valeur incontestable et universelle qui repose sur des principes valables pour tous. Celle-ci ne dépendrait pas d’une

en tant qu'il est philosophiquement compris comme l'affirmation d'une liberté d'examen, de pensée et de jugement, est positivement connoté. Pourtant, le doute est par définition négatif : il consiste à refuser une opinion, à dénier une valeur de vérité à un fait ou à un énoncé, voire à exclure toute prétention à la certitude définitive. C'est donc que l'entreprise philosophique du doute désigne, à travers la négativité du doute lui-même, une dimension éminemment positive qui serait peut-être l'accession

Gadamer , dans son ouvrage Vérité et méthode , montre que l'oeuvre , une fois faite , acquiert une autonomie, qui ne rend pas l'interprétation par son auteur plus légitime. Cela signifie qu'interpréter c'est donner du sens et ce n'est pas aller chercher le sens que l'auteur aurait voulu donner. Faire cela , c'est ce que Gadamer appelle une version romantique de l'interprétation. Mais alors peut-on trouver n'importe quel sens ? L'interprétation est à la foi subjective mais cependant elle n'est pas