Vérité Subjective

soi ; • Le « je pense donc je suis » (cogito ergo sum) est pour DESCARTES la première vérité absolue certaine. On ne peut en douter sans la prouver, car si je doute je pense et si je pense je suis. C’est à partir de cette vérité première que l’on peut, dit DESCARTES, reconstruire toutes les autres. • DESCARTES fait donc de la conscience de soi comme sujet pensant le fondement premier de toutes les vérités possibles. • Selon DESCARTES, il n’y a de connaissance possible du monde des objets

peut-être aussi pour Voltaire un moyen détourné d’attaquer ensuite la religion révélée (le catholicisme qu’il abhorre) et ses vérités universelles (sens de catholique). En effet, la notion de beauté est contingente, subjective, culturelle, particulière, elle ne saurait s’imposer à tout homme. Ce qui est vrai d’une notion aussi peu essentielle que la beauté, l’est encore plus de la vérité (d’une manière implicite il est vrai sauf pour l’allusion au diable). Voltaire se livre à un autre combat philosophique

l'esprit scientifique, Bachelard Le texte soumis à notre réflexion est un extrait de l'ouvrage de Bachelard intitulé La formation de l'esprit scientifique de Bachelard. L'auteur aborde le thème de la vérité scientifique. La vérité s'oppose à fausseté ou erreur. Le mensonge s'oppose non pas à la vérité mais à la véracité. L'erreur est simplement le fait de tenir pour vrai quelque chose qui ne l'est pas. La science est l'ensemble des connaissances d'un domaine donné. Plusieurs traits sont attribués

En effet, ils doivent conquérir la scène littéraire et picturale pour faire valoir leur approche de l’œuvre, approche qui cherche à se distancier de l’objet. Diderot se rend au Salon et restitue son expérience de spectateur. C’est cette caméra subjective qui fait la nouveauté des Salons de peinture. Il lui faut donc légitimer cette subjectivité et c’est pourquoi les Salons s’apparentent bien souvent à une confrontation. Diderot emprunte des personnages différents, contradictoires. Egalement, son

3ème partie : "un coin de la création vu à travers un tempérament" Zola appréciait la définition du roman proposée par Alphonse Daudet : "un coin de la création vu à travers un tempérament". Il reconnaissait ainsi la dimension nécessairement subjective de la création romanesque, sans pour autant y voir une entorse aux principes naturalistes : Il importe en effet de saisir la différence entre le réel et le vrai (Hugo ainsi disait du théâtre qu'il « n'est pas le pays du réel : il y a des arbres

Toute vérité a-t-elle besoin d'être prouvée?" L’étymologie latine de vérité nous renvoie à la notion de vrai, de réalité. Une vérité devrait donc s’accompagner d’une preuve qui la justifie ou qui la fonde. Mais le fait que le mot vérité soit précédé du mot toute nous incite à nous questionner : y aurait-il differents types de vérités ? Certaines vérités n'auraient-elles pas besoin de preuve pour être reconnue comme vraies ? Le verbe prouver qui signifie indiquer avec certitude, amène lui aussi

interprétations. L’interprétation est-elle donc entre vérité et subjectivité ? L’interprétation entend-elle révéler un sens supérieur, une découverte, une vérité sous une vérité ? Ou l’interprétation est-elle arbitraire et par là même révocable ? * * * L’interprétation nous sert à déchiffrer le sens caché sous le sens apparent. Elle nous permet de dégager la vérité occultée par le visible profane. C’est la découverte d’un

pertinence : elle correspond à ce que l’on peut appeler la croyance. Croire à ceci ou cela signifie alors : adhérer à une affirmation d’une manière immédiate, sans pouvoir ni vouloir en rendre compte, sans distance ni interrogation, selon une décision subjective et souveraine. On comprend, du même coup, que l’objet de la croyance (ce à quoi l’on croit) puisse varier à l’infini selon les différents individus : issue de la subjectivité et n’exprimant que celle-ci, la croyance de l’un diffèrera de la croyance

L’homme est un animal pensant doué d’une volonté infinie qui lui permet de douter de tout, même de la vérité. Il a donc la possibilité de réfléchir et donc de s’exprimer. Cela veut il dire cependant qu’il puisse penser ce qu’il veut ? Cette question nous amène à nous interroger sur la notion de liberté et celle de la vérité qui ne serait pas universelle. Kant disait qu'un grand nombre d'hommes restent "mineurs" leur vie durant, par manque de volonté, car il est en effet facile, par faiblesse

philosophie discutée. L’art existe pour de mutiples raisons dont une serait d’extraire une vérité à travers l’interprétation. Pour connaître le contenu de vérité en art il faudrait savoir bien interpréter l’oeuvre. Mais est-il possible d’ accèder à toute l’essence d’une oeuvre créer par un artiste? Si non, quel serait donc le but d’interpréter une oeuvre d’art ? On se demandera donc comment se rapprocher du contenu de vérité de l’oeuvre d’art. Dans un premier temps nous verrons nous allons en quoi l’oeuvre