Vérités Objectives

toujours, ne peut être que vrai ou faux : une proposition en soi ou une proposition objective. J’accorde bien l’existence à la conception d’une proposition dans l’esprit d’un être pensant, je l’accorde bien aux propositions pensées et aux jugements qu’on porte, à savoir l’existence dans l’esprit de celui qui pense ces propositions et qui porte ces jugements. Mais les pures propositions en soi, ou les propositions objectives, je les compte parmi une espèce de choses qui ne sont absolument en rien des existants

précisément de conduire cette communauté au bonheur. L’idée aristotélicienne du Bien commun part du principe que l’homme est fait pour le bonheur et que la politique doit guider l’homme vers son accomplissement. Cela signifie qu’il existe une conception objective du bonheur. Celle-ci s’appelle vertu chez les grecs et béatitude chez les chrétiens. C’est la raison pour laquelle, selon la sagesse grecque, il est nécessaire de mettre des hommes « raisonnables » à la tête de la cité. C’est en effet grâce à la

idéaux qui leur sont propres et que, même si dans la plupart des cas nous paraissent inconcevables, cela ne veut pas dire que c’est mal ou vilain, car il n’y a pas de vérité ultime et absolue. Pour prouver cela, nous aborderons le fait que chaque société a ses propres croyances et mœurs, nous parlerons aussi du concept de ‘’la vérité vraie’’. Il y a autant de croyances et de coutumes que de peuples différents sur cette Terre et chacun a grandi en ayant une éducation différente des autres. Prenons

qu’un donné, comme le montrent les textes de Platon : il nous a fallu des siècles avant de reconnaître la part que nous prenions à nos représentations des choses. Les anciens ont toujours expliqué la possibilité de la connaissance ou l’accès à la vérité comme ce qui dépendait des objets à connaître, de leur présence, de leur complexité ; et rapporté au sujet l’impossibilité d’aller plus loin : les seuils, perceptifs, intellectuels. Penser le sujet, c’était comprendre pourquoi il y a du faux, de l’illusion

Philosophie : De quelle vérité l’opinion est-elle capable ? I) Analyse paradoxale Dans nos sociétés actuelles, cette question peut paraître assez étrange pour quelqu’un qui ne s’intéresse pas vraiment à la philosophie. Pour beaucoup, l’opinion est une chose sacrée qu’il faut savoir respecter même si l’idée ne nous plaît pas et que l’on doit avoir l’humilité d’accepter que chacun n’a pas à penser comme nous. C’est un argument que l’on entend souvent. Les personnes qui cherchent à démontrer

fond de la méthode. » (5 points) 3 - La vérité est-elle la même pour le philosophe et pour le savant ? (10 points) Vous répondrez à cette question : - sous la forme d’un développement organisé à partir d’une problématique clairement définie (le développement comportera au moins une trentaine de lignes), - en vous appuyant sur des arguments précis, - en recourant à des références et exemples pertinents. Texte L’évidence première n’est pas une vérité fondamentale. En fait, l’objectivité scientifique

que l’une des branches de l’activité psychique humaine et que la religion et la philosophie en sont d’autres, au moins aussi importantes, où la science n’a rien à voir. De cette façon, science, religion et philosophie aurait des droits égaux à la vérité et tout homme pourrait librement établir ses convictions est placé sa foi. C’est là une opinion jugée extrêmement élégante, tolérante, large et dénué de préjugés mesquin ; malheureusement, elle s’avère insoutenable et c’est à elle qu’incombent tous

dans lesquelles ils sont trop impliqués émotionnellement, comment un qui se passionne pour ce qu’il étudie peut, quant à lui, rester objectif ? Emerveillement et langage constitueraient deux obstacles épistémologiques majeurs de la connaissance objective, alors qu’Aristote fait du premier le point de départ de la philosophie, et du second (le logos) le moyen de connaitre ! Tout se passe comme si cet extrait posait la question : comment un discours scientifique peut-il être objectif ? Toute la difficulté

cette vision des choses peut engendrer. Ce qui amène souvent l'homme de bien à se diriger vers d'autres référents. Il n'y a pas de vérité absolue. Chaque homme a un point de vue particulier sur le monde. La réalité du monde ne peut pas être commune à tous car aucun individu ne ressemble à un autre. Mais, la vérité n'est pas relative et subjective. Il existe des vérités éternelles, intelligibles qui sont les mêmes pour tous. « L'homme est la mesure de toute choses » formule qu'Anatole France interprétait

Comment reconnaître la vérité ? La vérité est la propriété d’un jugement, d’une opération de l’esprit. Elle est l’adéquation entre notre esprit et la réalité. La réalité est ce qui existe indépendamment de l’esprit. Un jugement est une opération intellectuelle par laquelle on dit quelque chose au sujet de quelque chose. Il existe deux types de jugement : les jugements a priori c'est-à-dire indépendant de l’expérience et les jugements a posteriori c'est-à-dire qui proviennent de l’expérience. La