Y A T Il Des Désirs Inconscients

L inconscient peut elle faillir? Ce sujet nous invite à questionner le rôle de l’inconscient dans la responsabilité de tout sujet. Est-ce que l’on peut utiliser l’excuse de l’inconscience pour nous décharger d’une responsabilité ? Si l'inconscient est une force obscure qui me dépasse et qui détermine mon comportement, suis-je encore responsable de mes actes ? En effet, nous avons souvent recours à l’inconscient comme justification d’une action que l’on regrette : « Je n’ai

La notion d'inconscient telle que nous la connaissons aujourd'hui est une découverte récente puisque nous la devons à Sigmund Freud (début du 20e siècle) mais ce n'est pas lui qui l'a inventé. L'inconscient est l'ensemble des faits liés à l'esprit et qui échappent à la conscience. L'hypothèse de l'inconscient a évolué au cours des siècles : nous parlerons de Freud, de ses précurseurs et de ses successeurs. I) Les précurseurs La philosophie classique n'a pas reconnu l'existence de l'inconscient

L’hypothèse freudienne de l’inconscient est-elle dangereuse ? Dans Métapsychologie, Freud nous dit « l’hypothèse de l’inconscient est nécessaire et légitime et nous possédons de multiples preuves de l’inconscient ». Cet inconscient est défini par Freud comme le réservoir des instincts fondamentaux que l’homme hérite de sa nature animale : pulsions, libido. Chargé fortement d’énergie psychique, il tente d’envahir la conscience mais rencontre des résistances d’origine sociale ou morale (refoulement

accéder à la conscience en tant qu’il est le produit d’un refoulement. Freud définit le refoulement comme un processus psychologique rejetant pulsions et désirs. La grande différence entre Freud et ses prédécesseurs (même ceux qui ont pensé l’inconscient comme Berkson) est que pour lui l’inconscient résulte d’un refoulement. Première topique Topique vient de « topos » en grec qui veut dire lieu. La première topique est donc la première représentation spatiale de l’inconscient. A la suite

l’être humain comme un être sublime si on le reconnait à la progression de son intelligence et à l’adresse qui en résulte. En revanche, nous pouvons aussi voir en l’homme un être manipulé par ses pulsions, son inconscient et ses désirs. L’homme se reconnait donc d’abord par ses passions et la raison qui pourrait le rendre si exceptionnel devient une décoration tout à fait inutile. Alors, l’être humain n’est-il que le produit de ses passions? À suivre la définition par Freud des états psychiques dans

être compris comme ce qui n'est pas conscient à un moment donné (l'infraconscient, par exemple, un bruit d'eau courante qu'on n'avait pas remarqué jusqu'alors) ou comme ce qui est inaccessible à la conscience. D'après la théorie psychanalytique, l'inconscient est un maillage d'idées, de perceptions, d'émotions constituant le psychisme, influant sur nos conduites, et inaperçues par la conscience. Il ne s'agirait pas ici simplement de l'opposition à la notion de conscience mais d'une structure réactive

(CONSCIENCE, INCONSCIENCE, LIBERTÉ) I- VARIÉTÉ DE LA CONSCIENCE a. conscience immédiate et conscience réfléchie la conscience renvoie à différents phénomènes de nos vies : - conscience immédiate (animal) : être capable de s’orienter, de se nourrir, posséder une âme sensitive, être en contact direct avec le monde (voir le monde tel qu’il nous est utile, pas tel qu’il est) - conscience réfléchie, introspective (humain) : contrairement à l’animal, l’humain réfléchit, prend de la distance par rapport

couleurs servent à guider la lecture et ne doivent en aucun cas figurer sur la copie. Introduction « Je n’ai pas fait exprès », « je n’avais pas toute ma tête », « ce n’était pas moi » : autant de jugements portés a posteriori sur une action que l’on regrette et qui se présentent comme une justification, voire une excuse en évoquant quelque chose qui échappe à la conscience. Mais peut-on vraiment s’excuser en disant : « J’ai agi inconsciemment » ? www.annabac.com © H A T I E R 2009

Psychanalyse Selon le Petit Robert, c'est l'ensemble des théories de Freud et de ses disciples concernant la vie psychique consciente et inconsciente. En développant un peu, nous pourrions dire que la psychanalyse freudienne est d'abord une méthode d'investigation qui consiste essentiellement dans la mise en évidence de la signification inconsciente des paroles, des actions, des productions imaginaires (tels les rêves, les fantasmes, les délires) d'un sujet (analysant). Cette méthode se fonde

tendre vers quelque chose, que cela soit réel ou immaginaire. Mais la « tendance » est souvent assimilée à la pulsion spontanée, mais il ne faudrait pas confondre le désir et la volonté. La volonté est consciente a priori, normalement lorsqu'on a la volonté de faire quelque chose, on sait ce que l'on veux ! Ce qui est conscient dans le désir c’est le fait même de désirer ; ce qui a priori est inconscient c'est pourquoi je désire ; enfin ce qui est plus ou moins conscient, c'est l'objet du désir… Le désir