Y A T Il Un Sens A Parler De Desirs Inconscients

NOTIONS CONNEXES : LA CONSCIENCE, LE DESIR, LA LIBERTE. En un premier sens, l'inconscient peut se définir de façon négative comme ce qui n'est pas conscient ou comme ce qui est non-conscient. Les mécanismes du corps, les fonctions biologiques, les mouvements habituels sont des processus inconscients ou non-conscients, c'est-à-dire dont nous n'avons pas conscience au moment où ils s'effectuent. On ajoutera à cela les intermittences de la conscience comme l'évanouissement, le sommeil ou le

L'inconscient est soit un concept négatif désignant tout ce qui est étranger à la conscience : la matière-énergie, l'étendue, le corps, les modalités de l'inconscience (le sommeil profond, le coma, la léthargie et la syncope, le réflexe, l’habitude) soit un concept à prétention scientifique, la représentation supposée effet de refoulement du désir (selon les Freudiens). L'< Inconscient > freudien lui, suppose que tout ce qui arrive (notamment les événements de la vie psychologique du sujet) est déterminé

La Conscience La conscience est elle une connaissance ? L'idée, c'est qu'en un sens non : en effet en tout acte de conscience il y a, outre la conscience de l'objet, la conscience de soi qui accompagne seulement la conscience de l'objet. Ce n'est pas une conscience du même genre. Le soi est vu du "coin de l'oeil" alors que l'objet est vu "de face". Cette distinction permet notammant d'éviter une régression à linfini ( si je sais que je sais, alors je sais que je sais que je sais etc .. ). On

autrichien et inventeur de la psychanalyse) A, La nécessité de l’hypothèse de l’inconscient FREUD refuse l’identification de la pensée à la pensée consciente (identification d’inspiration cartésienne ou des philosophies dites "du sujet" comme celles de SARTRE) ; il s’agit de cesser de surestimer la conscience, en reconnaissant dans l’inconscient le fond de toute vie psychique : toute pensée naît des profondeurs d’un processus inconscient. Le psychisme serait scindé en plusieurs dimensions

Renvoie à : ça, moi, surmoi, liberté, psychanalyse, résistance, perversion. Concepts clés : Acte manqué : acte de la vie quotidienne dans lequel le résultat visé est remplacé involontairement par un autre. Agressivité : tendance à la destruction de l'autre. Elle s'appliquerait par l'effet de la pulsion de mort. Ça : pôle pulsionnel (/nid de pulsions) et inconscient de la personnalité. Censure : fonction de l'appareil psychique interdisant aux désirs inconscients l'accès à la conscience

Introduction Comment pourrais-je ne pas être maître de ce qui m’appartient en propre et de ce qui n’appartient à personne d’autre : mes pensées ? A la fois la question posée suscite l’étonnement et, à la fois, l’expérience, souvent faite, d’être dominé par des sentiments, par des obsessions, etc. se présente immédiatement à nos yeux. Doit-on pourtant passer du constat de cette expérience à la conclusion qu’il serait impossible de conquérir un pouvoir sur ses pensées ? Le problème que pose une

L’Inconscient Intro : On peut ignorer qu’on ignore (Platon : prisonnier). On peut savoir qu’on ignore (ex : depuis quand la physique antique existe ?) On peut ignorer ce qu’on sait, c’est ce qui est en nous qui est inconscient. Celui qui réfléchit pas est inconscient car il ne suit pas les limitations de vitesse de la route, il n’ignore pas les risques mais il fait semblant de ne pas savoir. Si l’inconscient c’est du savoir non su, comment expliquer son existence ? un problème organique, déficience

"Mes désirs m'appartiennent-ils?" Introduction L'homme est un être de désir. En effet, il n'est ni un simple animal occupé à ne satisfaire que ses besoins et ses envies, ni un pur esprit guidé par sa seule volonté rationnelle. C'est là, au-delà du besoin, que la notion de désir apparaît. Le désir est la tendance vers un objet dont la possession ou l'usage est représenté comme source de satisfaction. Il peut viser un objet saisissable ou un fantasme inaccessible; il serait artificiel contrairement

(intériorisation de l’autorité parentale via l’éducation - il constitue en quelque sorte l’idéal moral du moi, qui inspire au moi un sentiment ambivalent de crainte et d’amour). Le ça et le surmoi constituent des parties inconscientes du psychisme, elles ne sont pas présentes telles quelles à la conscience : seules certaines de leurs revendications deviennent conscientes (tel désir, telle injonction morale). Les revendications de ces deux parties sont le plus souvent contradictoires - la civilisation ne

SUR LA PSYCHANALYSE » ( de Sigmund Freud) - Présentation de l’ouvrage : (la pagination renvoie à l’édition Payot de 1983). Ce texte date de 1904. Il s’agit de conférences que Freud avait donné à la Clark University (U.S.A). Il récapitule les idées essentielles de la psychanalyse à partir d’une approche historique et d’un savoir acquis sur plus de 20 ans. Il rappelle comment est née la psychanalyse, à partir de l’étude de l’hystérie et quel est le rôle prépondérant de la parole et de la mémoire comme