Yagoua

récentes. C’est un dialecte partagé par des minorités ethniques camerounaises et tchadiennes souvent avec certaines nuances selon les localités. Au Cameroun, le massa est parlé « à l’autochtone » à l’extrême-nord dans le Mayo-Danay dont le chef-lieu est YAGOUA, lequel est son véritable fief avec quelques autres villages environnants. Au Tchad, c’est de façon général dans le Mayo-Kébi qu’on le partage. Sa faible réputation lui vaut une littérature écrite bien modeste –mais existante– ceci par exemple dans

sud-ouest de la Bénoué (2 à 5hbts/km²). L’urbanisation, relativement ancienne dans la région, demeure très faible et seul Garoua, Maroua et Kousseri font figure de véritables centres urbains. Les autres agglomérations telles que mokolo, Kaélé, Yagoua, Mora conservent des traits traditionnels voire même ruraux. La population est rurale dans son écrasante majorité et se caractérise par un taux de scolarisation nettement inférieur à la moyenne nationale. 32% seulement des enfants antre 6 et 14

Méri (LESTRINGANT, 1964 : 160). Elle matérialisait une séparation entre basses et hautes terres. Deux compagnies assuraient la sécurité dans ces provinces. La troisième com- pagnie stationnait à Mora avec des détachements à Dikoa et à Bongor (puis Yagoua à partir de 1912). La septième compagnie avait ses quartiers à Garoua et des détachements à Maroua, Mubi et Binder. Les Allemands n’eurent guère le temps d’aménager l’espace conquis. Séduits par l’orga- nisation politique des peuples musulmans, ils

de 1990 à 2000 indiquent : 29,14°C à Kaélé ; 28,05°C à Maroua, 28,02°C à Mokolo, 27,9°C à Yagoua et 28,08°C à N’Djaména. Il est également sec, même si les totaux pluviométriques restent variables. Il tombe 1003 mm à Mokolo; 973 mm à Kaélé et 815 mm à Maroua, 1011 mm à Yagoua et 745 mm à N’Djaména. L’amplitude thermique annuelle y est forte avec 7,37°C à Kaélé, 7,35°C à Maroua 7,18°C à Mokolo, 6.1°C à Yagoua et 9°C à Djaména, mais surtout une brume sèche abondante de novembre à avril. Ce climat semble

| |(T) |EMPLOYEE |FCFA | | | |Riz |1200 |1800 |126 000 000 |Yagoua, Ndop, Kousseri, |48 000 000 | | | | | |Dschang | | |Lait |150

Superficie : 34 263 km². Nombre d’habitants : 1 855 695 (recensement 1987), 2 721 500 (estimation 2001), 3 111 792 (rec. 2005). Langue officielle majoritaire : français. Départements Chefs-lieux Diamaré Maroua Logone-et-Chari Kousséri Mayo-Danay Yagoua Mayo-Kani Kaélé Mayo-Sava Mora Mayo-Tsanaga Mokolo Région du Nord Chef-lieu de région : Garoua. Frontières : nord : la région de l’Extrême-Nord ; est : le Tchad et la République centrafricaine ; sud : la région de l’Adamaoua ;

contre 40 071 en 1993, ce qui correspond à une hausse de plus de 80 %, très supérieure à la croissance de la population. De son côté, l’Église catholique est passée, pour les quatre diocèses couvrant le Grand Nord (Garoua, Maroua-Mokolo, Ngaoundéré et Yagoua), de 84 197 fidèles en 1985 à 191 951 en 2000, les catholiques formant ainsi 4,5 % de la population septentrionale en 2000, contre 3,4 % quinze ans auparavant – un pourcentage nettement inférieur à celui des protestants. La croissance du christianisme

Tokyo, VIII + 409 p. Mouchet J.J., 1937, Sur une tournée de recensement effectuée dans la subdivision de Yagoua (canton de Saavou’sou), 15 p. dactyl. Mouchet J., 19381, Vocabulaires comparés de 15 parlers du Nord-Cameroun, Journal de la Société des Africanistes VIII/2, pp. 123-143. Mouchet J.J., 19382, Rapport de tournée (effectuée par l’Adjoint principal des services Mouchet) dans le canton de Yagoua, 16 p. dactyl. Newman P., 1996, Hausa and the Chadic Language Family. A Bibliography, Cologne, R. Köppe

immigrations de la main d’œuvre tchadienne dans la province de l’Extrême-Nord du Cameroun ne sont pas négligeables dans les départements du Mayo-Kani et du Mayo-Danay. Elles se concentrent dans les arrondissements de Guidiguis, Kalfou, Moulvoudaye, Yagoua, et Kaélé. Le canton de Guidiguis est une de leurs zones de transition. C’est pourquoi il bénéficie d’un apport important en main d’œuvre agricole (Oumaraïni). Cette main d’oeuvre vient ainsi concurrencer celle des montagnards longtemps utilisée dans

l’Extrême-Nord du Cameroun : XIXe-XXe siècles », mémoire de DEA d’histoire, Université de Ngaoundéré, 2004. [ 41 ]. Les noms de ces donateurs du Musée sont jusqu’alors affichés dans le Musée. C’étaient les Lamibé Yaya Daïrou de Maroua, Makaïni de Yagoua, Ahmadou de Doumrou, Golopo de Doukoula et Evélé Oumar sultan de Pouss. [ 42 ]. Mohammadou Bachirou, « Les interprètes sous la période coloniale française dans la région du Nord-Cameroun (1915-1960) », mémoire de maîtrise d’histoire, Université de