Zénon

que dans la prison où il aurait séjourné avant son exil, il se serait attaqué au problème de la quadrature du cercle. Il aurait aussi soutenu que les grandeurs sont divisibles à l'infini. Sous le charme d'Aspasie Périclès eut aussi comme maître Zénon, un autre philosophe, de même que Damon que l'on pourrait qualifier de musicien politicologue. Périclès s'exposa en outre au rayonnement d'une grande dame qu'il aima toujours passionnément en dépit de toutes les calomnies dont elle fut l'objet: Aspasie

citoyens, il y a une idée d’adaptation. Fondateur : Zénon, dit de Citium, ville de l’ile de Chypre, est un phénicien d’origine, venu à Athènes vers 313-312 avant notre ère, il est un métèque, il refusa d’être citoyen athénien. Il a fondé sa propre école philosophique, sur un bâtiment appelé le portique. Son enseignement est très partiellement politique. Ouvrage : la politique de Zénon On n’a presque tout perdu de son ouvrage, consacré à la politique de Zénon. On connaît cette politique par quelques citations

tutelle de la religion et des mythes, et de l'avoir orientée vers la connaissance et la compréhension des phénomènes naturels, qu’en est-il des rationalistes ? Comme philosophes rationalistes, nous pouvons citer Pythagore de Samos, Parménide d’Elée et Zenon d’Elée. Par exemple, ce que Parménide cherche à mettre en évidence c'est, d'abord, par un raisonnement logique, les contradictions où nous conduisent nécessairement nos sens. La vérité, pour lui, n'est pas contradictoire (par définition) et s'il apparaît

plus sincèrement possible. Mais l'on peut se demander si cette sincérité et cette simplicité ne sont pas un peu artificiels et trop prononcés. LEXIQUE SUR TEXTE DE MONTAIGNE Stoïcisme, n. m. : Le fondateur de l'école stoïcienne est Zénon, qui a vécu à la fin du IVe siècle av. J.- C. Chrysippe, au milieu du IIIème siècle, lui a donné un nouvel élan Nous connaissons mal l'histoire de l'école dans les siècles qui ont suivi mais la doctrine est toujours vivante et très bien représentée

simplement une division évidente comme entre hommes et femmes, entre jeunes et vieux, entre homme et animal, par l’existence d’un seuil ou d’un cas particulier. Peut-on toujours diviser en deux ? Peut-on diviser à l’infini en parties ? Les paradoxes de Zénon n’ont-ils pas montré que diviser à l’infini le temps, l’espace, le mouvement et la matière posent des problèmes insolubles et notamment celui d’interrompre le mouvement ? N’a-t-on pas modifié la réalité en la considérant partie par partie au lieu de

NICOMÈDE Cet avis est plus propre à donner à la reine. Ma générosité cède enfin à sa haine : Je l'épargnais assez pour ne découvrir pas Les infâmes projets de ses assassinats ; Mais enfin on m'y force, et tout son crime éclate. J'ai fait entendre au roi Zénon et Métrobate ; Et comme leur rapport a de quoi l'étonner, Lui-même il prend le soin de les examiner. LAODICE Je ne sais pas, seigneur, quelle en sera la suite ; Mais je ne comprends point toute cette conduite, Ni comme à cet éclat la reine vous contraint

orientales. Le mot « dialectique » trouve son origine dans le monde grec antique (le mot vient du grec dialegesthai : « converser », et dialegein : « trier, distinguer », legein signifiant « parler »). Elle aurait été inventée par le penseur présocratique Zénon d'Élée1, mais c'est surtout son emploi systématique dans les dialogues de Platon qui a popularisé l'usage du terme MÉLÉTUS Oui, par Jupiter, tu n'en reconnais aucun. SOCRATE. En vérité, Mélitus, tu dis là des choses incroyables

profitera plus qu'un discours écrit. Viens voir par toi-même, il le faut, d'abord parce qu'on en croit bien plus ses yeux que ses oreilles; ensuite la voie du précepte est longue, celle de l'exemple courte et efficace. Cléanthe n'eût pas si bien reproduit Zénon, s'il n'eût fait que l'entendre. Il fut le témoin de sa vie, il en pénétra les secrets détails, il observa si sa morale servait de règle à sa conduite. Platon, Aristote et tous ces chefs futurs de sectes opposées recueillirent plus de fruit des mœurs

Les meurtres successifs sont l’apprentissage de la vanité de cet espoir. Nul acte ne peut se refermer sur lui-même, échapper à ses conséquences et clore le gouffre du temps. Le piège où Macbeth est pris semble une des variantes des paradoxes de Zénon : si Duncan gît assassiné, Banquo vit; lorsque celui-ci tombe sous le poignard des meurtriers, Fléance, son fils, réussit à fuir et court encore… Jamais Macbeth ne sera roi. Car être de façon transitoire, être dans la menace de l’avenir n’est rien

s'en va parfaire sa formation en Grèce, de 79 à 77 av. J.-C. : il y suit notamment l’enseignement d’Antiochos d'Ascalon (académicien éclectique, successeur de Philon de Larissa, marqué également par les doctrines aristotélicienne et stoïcienne), de Zénon et de Phèdre (épicuriens) à Athènes, du savant stoïcien Posidonius d'Apamée (Poseidonios) en 78-77 av. J.-C. et du rhéteur Molon à Rhodes3. C’est également à Athènes qu’il se lie d’amitié avec Atticus, qui restera l'un de ses principaux correspondants