Zola Description Minutieuse

dans des aventures imaginaires afin de divertir le lecteur et de le faire voyager. Pourtant, avec l'apparition du réalisme, le roman commence à représenter la réalité et à explorer la vie quotidienne dans tous ses aspects. Certaines scènes ou descriptions sont tellement étayées et documentées dans le naturalisme que le lecteur est en droit de se demander si le roman qu'il tient entre ses mains relève encore de l'imaginaire ou une représentation fidèle de la réalité. Le roman est souvent un miroir

de la société de leur époque. Dans une période en pleine mutation, Zola fait vivre et souvent travailler, dans sa série des Rougon-Macquart, des centaines de personnages dans les milieux les plus divers : sur les voies ferrées dans La Bête humaine, dans les grands magasins dans Au Bonheur des dames, dans les quartiers populaires dans L’Assommoir… Présentation du texte : Dans ce panorama du monde du travail sous le second Empire, Zola consacre un de ses plus grands romans, Germinal, au monde de la mine

produire des descriptions fidèles, les écrivains s'inspirent des méthodes scientifiques, et en particulier de la médecine et des sciences naturelles. L'auteur réaliste se propose de devenir un historien des moeurs de son époque et pour y parvenir, accumule les sources livresques les plus qualifiées (tels que des documents médicaux, des gazettes judiciaires, des études historiques, des coupures de presse ou des traités théologiques...). Il nourrit son travail d'enquêtes minutieuses réalisées

GERMINAL : Emile Zola Émile Zola, né à Paris le 2 avril 1840 et mort à Paris le 29 septembre 1902, est un écrivain et journaliste français, considéré comme le chef de file du naturalisme. Il était republicain.  L’incipit  Ce texte se situe au début du roman, publié en 1885. Ce roman évoque les luttes sociales de la fin du 2nd Empire auxquelles s'ajoutent les événements de 1880 et 1884 (révoltes des mineurs). C'est le début du texte de la 1e partie du roman qui en comporte 7. Le 1er chapitre

contexte historique les auteurs peuvent aussi établir des descriptions physiques basées sur des détails anatomiques précis de l’espèce humaines. Tels que pour re-citer Balzac et Le Chef-d’œuvre inconnu, de la ligne 6 a 11 nous avons une comparaison avec des personnages ayant déjà existé : « Imaginez […] sur un petit nez écrasé, retroussé du bout comme celui de Rabelais ou de Socrate, […] au fort de la colère ou de l’enthousiasme. La description peut se faire également par l’expression des sentiments

Le corpus nous présente trois incipits de romans représentatifs de leur époque ; nous découvrons Gil Blas de Santillane écrit par Lesage en 1735 dans le premier texte, dans le second, L’Assommoir d’Emile Zola paru en 1877 et dans le troisième Le Ravissement de Lol V. Stein de Marguerite Duras publié en 1964. Chacun remplit pleinement sa fonction d’incipit en posant dans ces premières lignes les éléments habituels et nécessaires à l’entrée dans l’œuvre. Chaque auteur rend également compte d’un certain

Dans ce corpus de trois textes intitulés le chef d’œuvre inconnu de Balzac, l’Homme qui rit de Victor Hugo et l’Assommoir de Emile Zola, les narrateurs utilisent différents registres ayant un rôle important dans la compréhension du texte. Dans un premier temps, le narrateur dans l’extrait de Balzac use du registre réaliste ce que confirme la description minutieuse du vieillard. Celle-ci est évoquée par le champ lexical du corps et par les groupes nominaux « un front chauve », « un petit nez »,

COMMENTAIRE LITTERAIRE Pour Zola, théoricien du naturalisme, le romancier se doit d’être un observateur, doublé d’un expérimentateur. C’est au titre d’observateur qu’il s’est livré à de minutieuses enquêtes sur le terrain. Dans son roman, Zola nous fait preuve de déterminisme et dans ce texte, il nous fait ressentir les sentiments des personnages. Gervaise ressent de l’angoisse face à l’alcool et l’exprime dans le texte (ligne 5) au style direct : « Oh ! C’est vilain de boire ! » (ligne 8)

Pour illustrer ce type de description, nous pouvons citer un extrais de l’Assommoir d’Emile Zola (auteur naturaliste du XIX e siècle) : « - C'est grand comme une caserne, là-dedans ! Gervaise haussait le menton, examinait la façade. Sur la rue, la maison avait cinq étages, alignant chacun à la file quinze fenêtres, dont les persiennes noires, aux lames cassées, donnaient un air de ruine à cet immense pan de muraille. En bas, quatre boutiques occupaient le rez-de-chaussée : à droite de la porte

beaucoup. Ayant passé son enfance à lire, elle commença à écrire dès quatorze ans, et continua jusqu’à la fin de sa vie. Elle travaillait soigneusement et réfléchissait beaucoup à ses personnages. Les méthodes du travail de l’écrivain étaient minutieuses. Elle faisait des listes des personnages avec lesquels elle cherchait à contrôler son travail inachevé, voulant être assurée que rien ne manquait. Les nombreux romans se situent dans le monde juif. Souvent, elle se moque de ceux-ci, en les