Zola Lassommoir

Texte 1 : Emile Zola, L’Assommoir, chap. VII, 1877 Par exemple, il y eut là un fameux coup de fourchette : c’est-à-dire que personne de la société ne se souvenait de s’être jamais collé une pareille indigestion sur la conscience. Gervaise, énorme, tassée sur les coudes, mangeait de gros morceaux de blanc, ne parlant pas, de peur de perdre une bouchée ; et elle était seulement un peu honteuse devant Goujet, ennuyée de se montrer ainsi, gloutonne comme une chatte. Goujet, d’ailleurs, s’emplissait

com/romans/la-faute-de-labbe-mouret-1875/"'HYPERLINK "http://www.rougon-macquart.com/romans/la-faute-de-labbe-mouret-1875/"abbé Mouret (1875) ; Son Excellence Eugène Rougon (1876) ; LHYPERLINK "http://www.rougon-macquart.com/romans/lassommoir-1877/"'HYPERLINK "http://www.rougon-macquart.com/romans/lassommoir-1877/"Assommoir (1877) ; Une Page dHYPERLINK "http://www.rougon-macquart.com/romans/une-page-damour-1878/"'HYPERLINK "http://www.rougon-macquart.com/romans/une-page-damour-1878/"Amour (1878) ; Nana (1880) ; Pot-Bouille

HYPERLINK http//www.comptoirlitteraire.com www.comptoirlitteraire.com Andr Durand prsente Au bonheur des dames roman dmile ZOLA (1883) (415 pages) pour lequel on trouveun rsum puis successivement lexamen de lintrt de laction (page 4) lintrt littraire (page 4) lintrt documentaire (page 5) lintrt psychologique (page 6) lintrt philosophique (page 7) la destine de luvre (page 7) ltude dun passage (page 8). Bonne lecture Rsum En octobe 1864, Denise, qui a vingt ans, arrive Paris avec ses deux frres

était là, avaitdevantles yeux cetteapparition, Qu'on sefigure une tête de Médusegaie. t^ et lupocondries:étatsdépressifs mélancoliques. d'une roue. ' moyeu:piècecentrale ?age 4/1 8.FR.SE.MEI.LRI Ë- TEXTE C - Emile T,ola,LAssommoir Dans L'Assommoir, Zola décrit le milieu des ouvriers parisiens. Le roman retrace l'itinéraire de Gervaise, une modeste blanchisseuse. Dans I'extrqit suivant, elle rend visite à Goujet, surnommé Gueule-d' Or. l0 l5 C'était le tour de la Gueule-d'Or

HYPERLINK http//www.comptoirlitteraire.com www.comptoirlitteraire.com Andr Durand prsente Luvre (1886 roman dmile ZOLA (350 pages) pour lequel on trouveun rsum puis successivement lexamen de la gense (page 7) lintrt de laction (page 8) lintrt littraire (page 8) lintrt documentaire (page 9) lintrt psychologique (page 13) lintrt philosophique (page 14) la destine de luvre (page 15) les tudes de passages (pages 15, 16, 17, 19, 20) Bonne lecture Rsum (la pagination est celle du tome IV de la Pliade)

EMILE ZOLA Nait a Paris en 1840, il passe tous son enfance a Aix en Provence. Sa vie est tres difficile, parce que il manque d’argent. Peu a peu se consacre au journalisme et il ecrirera des artiche litteraires, le journalisme est pour Zola une source de revenue, une tribune pour ses idées. Il s’inspire au romanesque et en 1870 se marie avec Gabrielle Alexandrine. Zola devient tres celebre avec l’Assomoir et il s’affirme maitre du naturalisme. Il dessine une fresque magistral de la societe sous

éléments du roman relèvent d’une écriture réaliste, et que d’autres éléments métamorphosent cette réalité. Certains romanciers tentent de rattacher leur récit à la réalité. Emile Zola par exemple, qui va enrichir ses romans de descriptions détaillées, grâce à la recherche d’un vocabulaire technique assez évolué. Zola s’appuie sur une précise documentation qu’il élabore grâce à ses recherches : les Carnets d’Enquêtes. Ces notes, croquis et schémas vont alors l’aider à retranscrire fidèlement la

expressions d'exagération sur n'importe quel thème comme l'argent avec « une lourde chaîne en or » ou les mouvements avec « la prépondérante sécurité de la démarche ». La divinisation de « La gueule d'or » dans l'extrait de L'Assommoir, livre d'Émile Zola a elle aussi cet effet d'exagération. L'association de tous ces éléments rend le personnage fantastique et énigmatique car les informations sont dispersée et ne suivent pas un ordre précis. Donc l'association des éléments réels a donné naissance à

La Bete humaine de Zola (chapitre 12) [...] A Rouen, on devait prendre de l'eau : et l'épouvante glaça la gare, lorsqu'elle vit passer, dans un vertige de fumée et de flamme, ce train fou, cette machine sans mécanicien ni chauffeur, ces wagons à bestiaux emplis de troupiers qui hurlaient des refrains patriotiques. Ils allaient à la guerre, c'était pour être plus vite là-bas, sur les bords du Rhin. Les employés étaient restés béants, agitant les bras. Tout de suite, le cri fut général : jamais

céda la place au naturalisme). Le réalisme littéraire naquit en France avec certaines œuvres d'Alfred de Musset et de Balzac et prit une forme plus achevée avec les romans de Gustave Flaubert, les nouvelles de Guy de Maupassant, et les romans d’Emile Zola, qui sera par la suite qualifié de « chef de file du réalisme ». En Russie, Anton Tchekhov se fit l'ambassadeur du réalisme dans ses pièces et dans ses nouvelles. La littérature réaliste possède son esthétique et ne peut être qu'un miroir de la vie