à Qui Dois Je Obéir

La question de l’obéissance et de la désobéissance pose d’emblée un problème aigu pour peu qu’on considère plus précisément la désobéissance. En effet, peut-on défendre la désobéissance sans se contredire, à savoir en promulguant une loi qui exhorterait à désobéir ? Une telle loi devrait s’excepter de la prescription qu’elle formule. D’autre part, on peut sérieusement se demander si la désobéissance peut bénéficier d’une caution sociale, voire politique. Afin d’aller plus loin

  La question  de l’obéissance et de la désobéissance pose d’emblée un problème aigu pour peu qu’on  considère  plus  précisément  la  désobéissance.  En  effet,  peut­on  défendre  la  désobéissance   sans  se  contredire,  à savoir  en promulguant  une loi qui exhorterait  à désobéir ? Une telle  loi  devrait  s’excepter de la  prescription  qu’elle  formule.  D’autre  part,  on  peut  sérieusement  se  demander  si  la  désobéissance  peut  bénéficier  d’une  caution  sociale,  voire  politique

réellement une contrainte qui m’est extérieure ? Si c’est le cas, on peut alors se demander qui est autorisé à me dire « Tu dois », c’est à dire qui a le droit de me dicter mon devoir. Le droit est ce qui est légitime ou légal, ce qui est permis par des règles non écrites, le droit naturel (l’ensemble des prérogatives que tout homme est en droit de revendiquer, du fait même de son appartenance à l’espèce humaine), ou par des règles codifiées, le droit positif (l’ensemble des règles qui régissent

contraintes peuvent favoriser une certaines liberté ? ) .Être libre est-ce n’obéir a aucune loi ? . Peut-on affirmer à la fois que l'homme est libre et qu'il est soumis à des lois ? . Peut-on obéir sans cesser d'être libre? . Être libre, est-ce s’affranchir de toute autorité ? .Peut-on à la fois obéir et être libre ? Sources site : http://www.philomag.com/bac-philo/filiere-technologique-etre-libre-est-ce-nobeir-a-aucune-loi-7655 - {fini le lien} http://www.ac-grenoble.fr/PhiloSophie/logphil/notions/liberte/methode/sujets/dissert/libreloi

pour obéir ? Pour Nietzsche, il est clair que l’Homme, de tout temps, se doit d’obéir à des maîtres, des lois, des directives. Cela pour une raison simple, c’est que les sujets (ou servants) ont toujours été plus nombreux que les maîtres. Mais cela implique-t-il que les maîtres ne doivent pas obéir ? Non car ceux-ci, si ils veulent être capables de diriger, devront d’abord se commander eux-mêmes avant de pouvoir commander les autres, plus faibles. Et s’ils ne sont pas capables de se commander à eux-mêmes

signifie, nous l’avons dit en introduction, qu’il se présente comme un commandement, comme une obligation à laquelle nous devons obéir, mais sans que nous y perdions notre liberté (ce n’est pas une contrainte). Tout au contraire, la loimorale est la loi de la raison. Obéir à l’injonction du « tu dois » c’est, pour la volonté, s’affranchir des mobiles et motifs sensibles et subjectifs (c’est-à-dire pour Kant,pathologiques), c’est agir en se donnant ses propres lois (ce qui est la définition de l’autonomie

en géométrie. Ni les unes ni les autres ne dépendent des circonstances, ni des accidents, car elles sont vraies en tout temps et en tout lieu, sans limitation ni exception. « Tu ne dois pas résister au pouvoir civil suprême » est une règle qui n’est pas moins constante ni invariable pour tracer la conduite d’un sujet à l’égard du gouvernement, que « multiplie la hauteur par la moitié de la base » pour mesurer la surface d’un triangle. Et de même qu’on ne jugerait pas que cette règle mathématique perd

Ces phrases sont conjuguées à l’indicatif présent. Mettez-les à l’impératif présent. 1-Tu ne dois pas jouer sous la pluie..………………………………………………………………………………………………………………. 2-Vous devez les prendre 3 fois par jour..………………………………………………………………………………………………………. 3-Tu dois le corriger et l’apprendre par cœur ………………………………………………………………………………………………… 4-Nous devons nous estimer heureux………………………………………………………………………………………………….. ……… 5-Vous ne devez pas les laisser à la portée des enfants………………………………………………………………………

Le devoir est un commandement divin, donc fondé sur une transcendance → extérieur à l'homme. Mais les remords de ne pas avoir accompli son devoir = le signe de cette présence en nous de la conscience du bien et du mal. Rousseau considère le devoir comme un instinct. Les lois de la nature (determinisme) → inviolable Lois humaines (raison) → l'homme peut les violer L'IMPERATIF CATEGORIQUE de Kant « je dois me conduire de telle sorte que je puisse aussi vouloir que ma maxime devienne une

bien » ( 2e éd., Paris 1854 ) La dignité de la Personne humaine a un prix. Puisqu’elle s’attache à chacun d’entre nous, en sa qualité d’être humain et non en tant qu’individu, elle revêt un caractère indisponible et emporte des devoirs : devoirs envers soi-même et devoirs envers autrui. La méconnaissance de ces devoirs n’est pas seulement assortie de sanctions morales, mais aussi de sanctions pénales. Nous savons qu’il y a du bien et du mal moral : nous savons que cette distinction du bien