à Une Dame Du Bellay

amours (1578), Pierre de Ronsard. Intro : Pierre de Ronsard (1524-1585) Destiné à la carrière militaire, Ronsard, atteint par une surdité précoce qui l'empêche de porter les armes, se met à vivre en courtisan. En 1543, il suit l'enseignement humaniste de Jean Dorat au collège de Coqueret (Paris), s'initiant aux poètes grecs et latins qu'il lit avec passion. Il rencontre de jeunes poètes, dont du Bellay, avec qui il forme le groupe de la Pléiade. Ronsard ne cesse dès lors d'écrire, produisant

nostalgie De Rutebeuf à Delavigne La complainte Avec le temps qu'arbre défeuilleQuand il ne reste en branche feuilleQui n'aille à terreAvec pauvreté qui m'atterreQui de partout me fait la guerreAu temps d'hiverNe convient pas que vous raconteComment je me suis mis à honteEn quelle manière Que sont mes amis devenusQue j'avais de si près tenusEt tant aimésIls ont été trop clairsemésJe crois le vent les a ôtésL'amour est morteLe mal ne sait pas seul venirTout ce qui m'était à venirM'est advenu

La mélancolie De Socrate à Sartre, d’Homère à Virginia Woolf, on a désigné la mélancolie sous des termes divers selon les disciplines et les époques : bile noire, dépression, mal du siècle, soleil noir, spleen, mal de vivre. Ce malaise a suscité des œuvres exceptionnelles. Dans la poésie Française, mais également dans la poésie étrangère, comme par exemple la poésie chinoise, qui m'a beaucoup intéressée dans la rédaction de cette anthologie. L'horloge Horloge ! dieu sinistre, effrayant, impassible

Prolégomènes1 La liste qui suit est une sélection de « classiques » qu’il convient d’avoir lu au moins une fois dans sa vie (eh oui, rien n’interdit de les relire par la suite) pour forger sa sensibilité littéraire et, si j’osais dire, humaine. Car, quitte à contredire Aristote, je dirai que l’homme n’est pas un animal politique2 mais un animal lecteur ! Cette liste appelle néanmoins une petite série de mises en garde : il s’agit de textes parfois difficiles de par leur écriture (langue plus ou moins datée

Collection « Textes et Travaux de la Fondation Barbier-Mueller pour l’Étude de la poésie italienne de la Renaissance », N° 1. Genève, Librairie Droz, 2004. Un vol. de 520 p. Le volume s’ouvre par une présentation de la Fondation Barbier-Mueller, qui met à la disposition des chercheurs une collection de plus de quatre cents recueils poétiques italiens dans des éditions du XVIe siècle, dont des raretés bibliographiques (Jean Paul Barbier-Mueller). L’avant-propos de Michel Jeanneret rappelle le rôle central

Victor Hugo perd sa fille Léopoldine, qui s’est noyée dans la Seine à Villequier. J’ai cueilli cette fleur pour toi sur la colline. Dans l’âpre escarpement qui sur le flot s’incline, Que l’aigle connaît seul et seul peut approcher, Paisible, elle croissait aux fentes du rocher. L’ombre baignait les flancs du morne promontoire ; Je voyais, comme on dresse au lieu d’une victoire Un grand arc de triomphe éclatant et vermeil, À l’endroit où s’était englouti le soleil, La sombre nuit bâtir un

Gérard de Nerval naît le 22 mai 1808 à Paris, au 96, rue Saint-Martin. Baptisé le 23 à Saint-Merri, il est confié quelques mois plus tard à une nourrice de Loisy, près de Mortefontaine. Nommé le 8 juin suivant médecin militaire adjoint à la Grande Armée, le docteur Labrunie est rapidement promu médecin et attaché, le 22 décembre, au service de l'armée du Rhin. Le 29 novembre 1810, sa mère meurt à Glogau, en Silésie alors qu’elle accompagnait son mari. De 1808 à 1814, Gérard est élevé par son grand-oncle

variés (mort, atrocité, espoir...). J'ai choisi ce thème car c'est un thème sans époque, la guerre a toujours été présente jusqu'à aujourd’hui, même dans notre quotidien, dans les média et ne cessera malheureusement jamais puisque la soif du pouvoir est omniprésent dans tout les contextes politiques confondues, c'est un thème intemporel. Ce thème est poétique car il évoque souvent la mort, thème cher à la poésie ainsi que la destruction qu'elle engendre, ou le bien qu'elle peut amener.

Anthologie poétique Joachim du BellayNé vers 1522 Avec Pierre de Ronsard fut à l'origine de la formation de la Pléiade.UlysseHeureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage,Ou comme cestuy là qui conquit la toison,Et puis est retourné, plein d’usage et raison,Vivre entre ses parents le reste de son aage !Quand revoiray-je, hélas, de mon petit villageFumer la cheminée, et en quelle saison,Revoiray-je le clos de ma pauvre maison,Qui m’est une province, et beaucoup d’avantage ?Plus me plaist le séjour

Microsoft Word - BAC TEXTE 7.docxTEXTE 7 À UNE MENDIANTE ROUSSE Introduction : Dans la seconde section des fleurs du mal, intitulé les tableaux parisiens, Baudelaire expose une porte de sortie pour échapper aux tête-à-tête. Il invente une porte dans la ville comme si celle-ci était le lieu de toutes les rencontres. Le poète flâne dans les rues de Paris en pleine mutation : il y remarque la misère de Paris et c'est indésirable ce qui crée chez lui un sentiment de nostalgie de l'ancien Paris