L’ouragan Sandy est le dix-huitième cyclone tropical de la saison cyclonique 2012 dans l’Océan Atlantique Nord et le dixième à atteindre le niveau d’ouragan. Il s’est formé à partir d’une onde tropicale allongée dans la mer des Caraïbes. Il devient rapidement une dépression puis une tempête tropicale le 22 octobre. Le 24 octobre, il se dirige d’abord vers la Jamaïque, Cuba et Haïti. Puis, il poursuit sa trajectoire vers le nord, traverse Les Bahamas le 26 octobre et se dirige vers la côte Est des Etats-Unis jusqu‘à la frontière canadienne.
Au total, le bilan évalué et d’au moins 210 morts, une vingtaine de disparus et 52,4 milliards de dollars de dégâts matériels.
Nous allons voir quelles sont les conséquences environnementales, économiques et politiques des zones touchées.

En Jamaïque :
L’ouragan Sandy frappe directement la capitale, Kingston, avec des vents violents soufflant à 175 km/h et de fortes pluies. Des centaines d’habitants se sont réfugiés dans des centres d’hébergement d’urgence. Les autorités ferment les aéroports internationaux du pays, les écoles. Les navires de croisière modifient leur itinéraire. Les pannes d’électricité affectent 70 % de l’île et plusieurs villes perdent leur alimentation en eau potable.
On compte 1 mort et 55,23 millions de dollars de dégâts matériels.

A Cuba :
L’ouragan Sandy frappe le sud de Cuba avec des rafales de vents extrêmement violentes allant jusqu’à 185 km/h et des pluies diluviennes. Les toits des maisons se sont envolées. Des logements sont complètement détruits car les arbres tombaient dans les rues et sur les maisons. Environ 1 700 personnes sont évacués dans la province de Santiago de Cuba. La plupart des décès sont causés par l’écroulement de bâtiments ou à la suite de chutes d’arbres. Un drame humain s’étend sur cette zone par les pénuries matérielles et les épidémies de dengue et de choléra. Les récoltes de bananes, café et sucre sont lourdement touchées.
On compte 11 morts et 2 milliards