258 2009 Rapport
(épreuve n°258)
Epreuve conçue par HEC
Voie littéraire
NBRE
CANDIDATS
MOYENNES
ECARTS-TYPE
325
9,54
3,03
325
9,54
3,03
HEC
242
9,60
3,09
ESCP-EAP
289
9,59
2,98
RESULTATS GLOBAUX
VOIES PREPARATOIRES
Littéraire
ECOLES UTILISATRICES
Les copies ont été notées de 2 à 19. Les copies notées entre 2 et 4 ne comportaient qu’une introduction. Quelques excellentes copies ne parviennent pas à masquer un niveau nettement moins bon que l’an dernier. La moyenne est proche de 10 mais beaucoup de copies peinent à dépasser 9/20.
Le sujet était d’apparence simple, trop simple sans doute, et ne permettait pas d’identifier directement un plan dialectique détaillé dans ses sous parties.
Les étudiants ont bien souvent négligé d’analyser puis surtout de traiter dans le corps du développement ce que recouvraient les « leçons sérieuses », et se sont contentés de disserter de manière trop générale sur « le rire » dans Gargantua. En particulier, ils ont négligé de discuter le fait que les « leçons sérieuses » peuvent être dispensées sans le medium de la plaisanterie. Une autre erreur courante a été de fonder la thèse sur l’idée que le comique a une fonction didactique. Les copies notées en dessous de 7 présentent ce défaut (ou un autre) de compréhension du sujet, et non simplement un défaut dans le plan ou des lacunes. Certaines copies ainsi ne se contentent pas d’omettre une partie de la thèse mais ne tiennent pas compte
de l’affirmation finale : il s’agit simplement de savoir si la plaisanterie est omniprésente dans l’œuvre, puis si elle masque ou non des « leçons sérieuses », la troisième partie traitant de manière tout à fait générale de la dialectique entre rire et sérieux. La transformation de la dissertation en « leçon » traitée en cours se retrouve dans le fait que les copies sont souvent, sinon identiques, du moins très proches (exemples, réflexions d’ordre général) dans certains
« lots », ce qui dénote un manque de réflexion