28 Février 2002
Le Cour d’appel de Douai a dans un arrêt rendu le 30 juin 1999 fait droit à leur demande, déclarant que la maladie résultait d’une faute inexcusable de l’employeur (la société X) et en condamnant cette société à indemniser les demandeurs du fait de leur préjudice moral.
Dans un second arrêt, en date du 17 décembre 1999, la Cour d’appel de Douai a fixé le montant du préjudice personnel de la veuve dont le règlement incombe à la CPAM à charge pour elle d’en récupérer le montant conformément à l’article L 452-3 du Code de la sécurité sociale.
La société se pourvoi en cassation, elle fait grief à la Cour d’appel d’une part d’avoir écarté la prescription alors qu’en vertu de l’article L. 431-2 du Code de la sécurité sociale, les droits de la victime se prescrivent par 2 ans à compter de la clôture de l’enquête ; et d’autre part d’avoir dit que la maladie professionnelle dont était atteinte le salarié était due à une faute inexcusable de son employeur, pour soutenir son grief, la société s’appuie sur différents points.
Tout d’abord, la demanderesse reproche à la