Arrivent ensuite l’équerre et le compas. Le compas (du latin compassare, mesurer) est un outil actif qui s’ouvre au maximum à 180° où il n’agit plus, et à 45°, il devient aussi équerre. Le compas permet de décrire des cercles, c’est-à-dire des circonférences où peut agir la pensée. Ces cercles sont les différents modes de la pensée et de ses raisonnements. Ils symbolisent la pensée juste qui explore différentes possibilités clairement et précisément. Le compas qui sert à la mesure du cercle dévolu au maître est pour l’apprenti la sincérité et la confiance qu’il porte à ses compagnons et à son apprentissage. C’est aussi le respect des autres, de leur langage et de leur maîtrise. L’apprenti ignore l’usage du compas. L’équerre (latin exquadra, équarrir) sert à tracer des angles droits et réunit l’horizontale et la verticale pour obtenir l’aplomb. L’équerre donne la rectitude dans l’action et symbolise la justice. Dans le raisonnement, l’équerre donne de l’ordonnancement dans les idées, afin que l’édifice tienne en place. L’équerre sur le compas est la matière que ne domine pas encore l’esprit, mais aussi la droiture et la rectitude. Pour le compagnon, l’équerre étant croisée avec le compas, il y a équilibre entre la matière et l’esprit. Le compagnon n’est plus dans les ténèbres et il s’achemine vers la sincérité et le discernement. Lorsqu’il devient Maître, l’équerre est sous le compas signifiant que l’esprit maîtrise la matière. Le maçon possède alors le discernement et la justice. L’équerre est donnée dans l’office au Vénérable pour la rectitude et le maillet affirme son autorité. L’équerre est aussi le symbole de la science maçonnique pour le Vénérable chargé de former des Maçons parfaits, permettant de faire passer de la pierre brute à la pierre cubique. Règle et levier. Pour Wirth, au 2Ième et 3ième voyage, le compagnon voyage avec la règle à la main signifiant le rôle passif de la règle.
Au troisième voyage du rite français, deuxième degré, il voit la Règle et