30 la versification
LA
AV
VE
ER
RS
SIIF
FIIC
CA
AT
TIIO
ON
N
a.
La métrique :
Pour mesurer la longueur du vers, on compte de syllabes prononcées –le mètre- en tenant compte de trois particularités :
Le e muet : Le –e- ne se prononce que s’il est suivi d’une consonne. IL ne se prononce donc pas devant une voyelle et en fin de vers.
« J’ai rêvé dans la grott(e) où nage la sirèn(e) »[El desdichado », Nerval]
La diérèse : Elle permet de prononcer séparément deux sons habituellement groupés, pour respecter le mètre du poème.
Ex : Li/on au lieu de Lion.
« Les sanglots longs/ Des violons / De l’automne » [« Chanson d’automne », Verlaine]
La diérèse est un procédé de mise en relief visant à attirer l’attention du lecteur sur un mot important.
La synérèse : elle permet au contraire de prononcer en une seule syllabe deux sons
Habituellement prononcés de manière séparée.
C’est le procédé inverse de la diérèse.
Ex : Hier (en une syllabe) au lieu de hi/er.
b. Les types de vers :
Vers impairs
1-monosyllabe
3-trisyllabe
5-pentasyllabe
7-heptasyllabe
9-endécasyllabe
11-endécasyllabe
Vers pairs
2-dissyllabe
4-tétrasyllabe
6-hexasyllabe
8-octosyllabe
10-décasyllabe
12-alexandrin
Le vers libre = en poésie classique, suite de vers réguliers disposés librement (par exemple, dans les Fables de la Fontaine). Depuis la fin du XIXème Siècle ; vers irréguliers n’obéissant à aucune contrainte : ni accent fixe, ni rimes obligatoires.
c. La rime :
Le poète répète le même son à la fin du vers : c’est la rime. Elle marque le rythme du poème et associe le sens du mot et leurs sonorités.
Le genre de la rime : La versification impose l’alternance de la rime féminine, qui se termine par un e muet (aile/éternelle-joues/loue) et de la rime masculine (toutes les autres rimes : îlots/flots).
La qualité de la rime : elle dépend du nombre de sons communs. On distingue : la rime pauvre (un seul son commun : lit/nid) ; la rime suffisante (deus sons communs : merci/souci) ; la rime riche (plus de deux sons communs :