3Éme discours blaise pascal
Troisième discours, Blaise Pascal
A quoi reconnait-on quelqu’un de puissant ? La majorité répondrait « Par son charisme, sa supériorité, et le don qu’il a d’assouvir ses moindre désirs. Or dans ce discours Pascal, philosophe clermontois du 17ème siècle, nous montre que la puissance est tout autre. Aussi paradoxal que cela puisse paraître la vraie puissance serait un concept qui demande de la simplicité donc du naturel. Pascal explique dans un premier temps en quoi consiste la fausse puissance que certain pensent posséder, la dénonce puis leur conseille d’agir autrement, de façon plus honnête.
Ce discours a pour but de faire réagir les soit disant Grands de ce monde en leur révélant leur double condition, ils sont à la fois ridicules car attirés par du superflux et à la fois capable d'êtres chariatables grâce à leur état naturel.
Il faut qu'ils prennent conscience que leur puissance n'est qu'une image, en réalité ils sont autres, et égaux aux autres mais comme ils ne veulent l'admettre ils sont dignes de mépris.
Ce mépris va être présent tout au long du texte, texte dans lequel on trouve une dégradation progressive de l'estime que l'on doit porter à ces Grands.
Adresse à un "Monsieur», «sorte" c'est donc un homme superficiellement puissant qui se croit grand, comme tant d'autres.
On peut y voir de l'ironie, être traité d'être faisant preuve de concupiscence (c'est à dire la tendance à vouloir profiter des biens matériels et des plaisirs de la chair) n'est pas glorifiant.
L'image de la grandeur selon les Hommes est donc dénoncée comme le confirme l'adjectif "sottement" qui qualifie le comportement de ceux qui se changent pour se faire plus grand. En effet, les Hommes qui se veulent puissants sont appréciés par ce qu'ils représentent et ne sont pas respectés pour ce qu'ils sont réellement. Les sujets d’un royaume obéiront aux rois parce qu’il est roi, il peut s’appeler Jacques, Hugues ou François, peu importe.