4 Lectures analytiques de candide + 4 lectures analytique de l'etranger
Français du 5
mai 2010
LA1 – Candide
En quoi la forme du conte est-elle mise au service de l’engagement ?
I. Situation initiale d’un conte
* langage simple, clair * vocabulaire usuel, banal, compréhensible par tous * situation spatio-temporelle : château * personnages (baron, baronne, nobles) Univers merveilleux, idéalisé (à première vue) * Héro Candide, héro éponyme qui apparaît dès le début du conte. Origine mystérieuse (« soupçonnaient »), personnage simplifié, réduit à des traits car il s’appelle Candide. Il est forcément beau : « sa physionomie annonçait son âme ». * Indices surprenants : ambigüité « il avait le jugement assez droit avec l’esprit le plus simple » « assez » : faux compliment
« Simple » : - critique car il n’est pas rusé - quelqu’un à qui on peut faire confiance
II. La portée satirique
A. La noblesse :
Univers d’illusions – registre ironique avec fausse logique
° « un des plus puissants…fenêtres » : pour Voltaire, noblesse qui correspond à l’argent et non pas au titre.
° « il n’avait pu prouver que 71 quartiers » : fausse objectivité, il est bien élevé, il est noble ce ne sont pas ses qualités qui sont prises en compte mais le nombre de ses ancêtre.
° Baron pauvre qui joue au riche : chiens de basse-cour au lieu de chiens de race pour aller chasser.
B. Médiocrité des personnes :
° Le baron : ses partisans font rire les partisans fausse objectivité.
° Femmes : présentées par leur physique * baronne présentée par son poids + fausse objectivité : « s’attirait par là une très grande considération ». * Cunégonde : « haute en couleur, fraîche, grasse, appétissante » belle fille mais peut-être pas intelligente. Attire homme car belle, femme-objet de consommation immédiate ironie du faux-éloge.
° Le fils du baron : faux-éloge « paraissait » pas d’existence propre, perfidie ironique, père digne de rien.
° Pangloss