42 Alain Fournier
André Durand présente
Henri-Alban Fournier dit ALAIN-FOURNIER
(France)
(1886-1914)
Au fil de sa biographie s’inscrivent ses œuvres qui sont résumées et commentées
(surtout ‘Le grand Meaulnes’’).
Bonne lecture !
Il est né à La Chapelle d'Angillon, en Sologne, près de Bourges. Ses parents, instituteurs tous les deux, furent nommés à Épineuil-le-Fleuriel, en Berry. C'est là que se déroula l'enfance de l'écrivain, enfance heureuse auprès de parents cultivés et d'une sœur adorée : Isabelle. En 1898, ses parents montèrent à Paris, où en 1903, élève au lycée Lakanal à Paris, il rencontra Jacques Rivière qui préparait, tout comme lui, l'examen d'admission à l'École Normale Supérieure. Ce fut le début d'une amitié incomparable, qui donna lieu à une “Correspondance” importante (1905-1914) où il analysait ses goûts littéraires. Alain-Fournier échoua à l'examen, et cet échec le découragea profondément. Il se tourna vers le journalisme, collabora à diverses revues dont la N.R.F..
Écrire était sa passion. Il admirait Maeterlinck, Jammes et surtout Jules Laforgue dont l'influence sur sa poésie fut importante : un recueil de poèmes, “Miracles”, fut publié posthume (1924). Mais il se fit connaître de son vivant par la publication d’un roman dont, à l’âge de dix-huit ans, il parlait déjà «le portant dans sa tête depuis trois ans au moins» :
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“Le grand Meaulnes”
(1913)
Roman de 300 pages
À Sainte-Agathe, un village français, à la fin du siècle dernier, le narrateur, François Seurel, le fils de l'instituteur, un adolescent un peu rêveur, mène une existence paisible et routinière dans les bâtiments de l'école qu'il habite avec ses parents. Un jour, Augustin Meaulnes, conduit par sa mère, vient s'inscrire comme pensionnaire à l'école. François partage désormais sa chambre avec le nouveau venu. Très rapidement, «le grand Meaulnes», ainsi baptisé par les autres