M.G. est un homme de quarante ans, il possède une carrure imposante, ce qui le rend incontournable au sein de l’unité psychiatrique dans lequel il est. Il passe ses journées devant la télévision à regarder une chaine d’information internationale. Il écoute les nouvelles comme absorbé par tout ce qu’il pouvait voir. Ce patient est reçu deux fois par semaine pendant son hospitalisation pour réaliser avec lui un suivi psychologique. Lors du premier entretien il déclare ne plus supporter son nom d’origine qu’il trouve : " fallacieux ". C’est pourquoi il c’est créé un nouveau nom très complexe composé de 199 lettres. Il dit alors : " cela fait plusieurs années que je travaille sur un nouveau nom et là j’en ai trouvé un qui me positive ". Il ajoute : " Car j’ai la vie la plus misérable du monde ".
Depuis la fin de son adolescence il se sent constamment observé et menacé et entend des voix de personnes qu’il appelle : " mes juges ", qui le critiquent et le traitent de bon a rien. Ces paroles sont tellement présentent qu’il lui arrive de ne plus pouvoir réfléchir. Ces juges viennent même dans son appartement pendant qu’il dort pour lui saboter ses affaires. Il a même été blessé a la côté et a la cheville. Il dit alors : " Je suis l’homme le plus répudié du monde, le plus pestiféré mais cela me donne une certaine importance ".
En effet, il pense que chaque choix qu’il effectue a une répercussion mondiale. Par exemple s’il achète un produit italien, l’Italie connaîtra plusieurs évènements positifs. Il n’a qu’à appeler l’ambassade d’un pays pour y résoudre les problèmes : " Quand j’appelle une ambassade, cela donne au pays une force protectrice ". En 2009 il n’a eu qu’à appeler l’ambassade d’Australie pour que les incendies meurtriers que connaissait le pays s’estompent. " Si je n’avais pas appelé, ça brulerait toujours " dit M.G.
Le patient décide alors d’appeler l’ambassade d’un pays afin de voir ci celui-ci n’a pas d’évènement à régler. On lui demande alors de nous